Macron reçoit Netanyahu à Paris pour commémorer la rafle du Vel d’Hiv, « sur fond de polémique » (ndlr : pour qui?)

Macron reçoit Netanyahou à Paris pour commémorer la rafle du Vel d'Hiv, sur fond de polémique© Francois Lenoir Source: Reuters
Benjamin Netanyahu et Emmanuel Macron le 1er juillet a Strasbourg, lors d’une cérémonie en hommage à Helmut Kohl

La venue du Premier ministre israélien pour commémorer la rafle du Vel d’Hiv, mais aussi s’entretenir avec Emmanuel Macron du conflit israélo-palestinien, de la Syrie et de l’Iran, suscite l’indignation de plusieurs organisations politiques [NDLR : professionnelles de l’indignation sur commande].

Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou commémorent dans la matinée du 16 juillet la rafle du Vel d’Hiv, avant une rencontre officielle à l’Elysée qui sera l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger leurs points de vue sur différents sujets clés de politique internationale.

La France veut signifier sa «préoccupation» à Israël

Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu discuteront des dossiers syrien, iranien et du conflit israélo-palestinien. L’Elysée, cité par l’AFP, estime que cette rencontre entre les deux hommes, qui s’étaient déjà entretenu de façon informelle en marge d’un hommage à l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl le 1er juillet à Strasbourg, permettra de réaffirmer la «volonté de sécurité» de la France et de signifier sa «préoccupation» devant la «remise en cause de la solution des deux Etats», israélien et palestinien.

En visite officielle au  s’oppose au boycott d’ et à l’idée d’un Etat palestinien https://francais.rt.com/france/32960-visite-officielle-liban-macron-oppose-boycott-israel-idee-etat-palestinien 

[PS : Russia Today, l’organe de Poutine manque rarement une occasion de tenter de semer la panique parmi les antisionistes en espérant les rameuter : ici contre les déclarations anti-boycott de Macron au Liban]

Emmanuel Macron, qui a reçu récemment à l’Elysée le président palestinien Mahmoud Abbas, avait réitéré son soutien à la solution à deux Etats et condamné la « colonisation » israélienne.

Il n’a en revanche pas déclaré s’il entendait reprendre à son compte l’initiative de son prédécesseur socialiste, qui était favorable à une approche mondiale du conflit et avait organisé en janvier une conférence internationale sur le Proche-orient, provoquant la colère d’Israël.

La venue de Benjamin Netanyahu, «indigne» pour le PCF, le NPA ou encore EuroPalestine

Diverses organisations politiques et associations se sont élevées contre la venue du Premier ministre d’Israël, et ont lancé un appel à manifester en ce sens le 15 juillet, rassemblant quelques dizaines de manifestants pro-palestiniens à Paris. Dans un communiqué commun, EuroPalestine, Enfants de Palestine, le Parti des Indigènes de la République (PIR) ou encore Attac Paris Centre estimaient que l’invitation faite par le locataire de l’Elysée au Premier ministre du «gouvernement colonial israélien» était «indigne».

Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et le Parti communiste français (PCF) avaient également appelé à manifester.

Le Parti communiste français (PCF) avait d’ailleurs vivement protesté, dès son annonce, contre la venue du dirigeant israélien, qui n’est selon lui «pas l’homme [du] message fort de paix» que devrait porter la commémoration du Vel d’Hiv [L’époque où le Parti Communiste collaborait en paix avec l’Allemagne Nazie, lors de l’accord Ribbentrop-Molotov et où Georges Marchais était travailleur volontaire dans l’Allemagne de Monsieur Hitler].

L’Union juive française pour la paix (UJFP), s’est pour sa part dite «choquée» qu’un dirigeant israélien soit convié à la commémoration d’un «crime contre l’humanité franco-français» [NDLR : ah bon? Pas de Juifs « étrangers » parmi les déportés du Vel d’Hiv? L’existence d’Israël plus tôt ou l’absence de Livre Blanc n’auraient-elles pas permis à certains d’être sauvés?].

 

francais.rt.com


A Paris, Benyamin Netanyahu compte sonder Emmanuel Macron

mediaBenyamin Netanyahu cherchera à connaître les intentions d’Emmanuel Macron sur le dossier israélo-palestinien.REUTERS/Dan Balilty

Invité ce dimanche 16 juillet à Paris pour commémorer la rafle du Vél d’Hiv, arrestation massive de juifs par la police française en 1942, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu rencontrera pour la première fois Emmanuel Macron. L’occasion de tester ses positions sur le conflit israélo-palestinien ou sur l’Iran.

Rien de plus naturel pour les Israéliens que la participation de leur Premier ministre à la cérémonie marquant l’anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv. Mais Benyamin Netanyahu, fait-on remarquer à Jérusalem, a multiplié les « bévues » [ndlr : il s’agit d’une controverse fondée sur des faits, des dates, qu’on peut contester, pas traiter comme une erreur fondamentale] en ce qui concerne la Shoah. Il avait notamment affirmé devant les membres du Congrès sioniste mondial réuni à Jérusalem que les nazis ne voulaient pas exterminer les juifs d’Europe et ce n’est qu’après une rencontre entre Hitler et le grand Mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini [hébergé en France après la guerre et protégé par le Quai d’Orsay, contre les Alliés qui le traquaient], que la solution finale avait été adoptée.

Dans une « note » à destination de la presse, l’Elysée a indiqué que la visite de Benyamin Netanyahu devait permettre de « rappeler l’importance de la laïcité et la lutte inconditionnelle contre toute forme d’antisémitisme ». La présidence ajoute que l’entretien permettrait de « signifier l’absence pour la France de complaisance envers l’Iran, en particulier concernant la position iranienne sur Israël ».

Voilà de quoi rassurer son hôte. Mais Emmanuel Macron évoquera très probablement aussi avec son interlocuteur l’inquiétude de Paris face à l’accélération de la « colonisation » des terres palestiniennes en [ndlr : Judée-Samarie libérée]. De son côté, le Premier ministre israélien cherchera, lui, à connaître les intentions de la France concernant le rôle qu’elle entend jouer sur le dossier israélo-palestinien.

Les négociations entre Israéliens et Palestiniens n’ont jamais repris depuis l’échec d’une médiation américaine au printemps 2014. Le prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Hollande, avait accueilli une conférence internationale en janvier dernier à Paris pour relancer les négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne, une initiative qui avait provoqué la colère de Benyamin Netanyahu. Le chef du gouvernement israélien avait refusé de faire le déplacement dans la capitale française et parlé d’une conférence truquée [Abbas non plus n’était pas présent, contrairement à ce que voudrait laisser entendre l’unijambioste LCI].

Pour l’historien israélien Zeev Sternhell, le véritable but de la visite de Netanyahu à Paris est donc de tenter de convaincre la France de renoncer à l’idée de l’indépendance de la Palestine, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. « Emmanuel Macron ne doit pas céder », ajoute Zeev Sternhell. Quoi qu’il en soit, les commentateurs en Israël sont unanimes : la participation à la cérémonie-anniversaire est importante, mais l’entretien de travail entre le président français et le Premier ministre israélien l’est encore plus.

Par RFI

rfi.fr/france

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PiedNoirAnonyme-Crimeur-Contre-L'Humanité

Le PCF, le NPA ou encore EuroPalestine
Ce ne sont pas ces organisations d’étrons qui applaudissent à chaque attentat commis par les terroristes cisjordaniens contre les israeliens ?
Le destin d’un étron est de partir dans les égouts lorsqu’on tire la chasse d’eau.

alexandra

RT est un site de propagande de l’extrême droite antisémite de type soralienne, il n’est donc nullement surprenant que leurs opinions rejoignent les positions abbérrantes, totalitaires et sectaires du PCF et de l’extrême gauche antisémite. L’antisémitisme, c’est le point commun de tous les totalitaires.