De profondes divergences avec Téhéran sur la continuation de la guere en Syrie et une prise de bec inconciliable avec le dictateur syrien Bachar al Assad concernant son avenir, ont précipité l’ordre choquant du Président Vladimir Poutine de ce lundi 14 mars, que la « majeure partie » des forces de l’armée russe quitte la Syrie dès le lendemain matin. C’est ce que révèlent les sources des renseignements militaires de Debkafile.
Les limites définitives du retrait militaire, cinq mois après que Moscou se soit embarqué dans cette intervention [à la demande, semble t-il de l’Iran, en la personne de Qassem Soleimani, en visite à Moscou en juillet 2015], ne sont pas encore définies. Mais le Kremlin a effectivement fait savoir que Moscou maintiendrait une présence militaire dans le port maritime de Tartous et sur la base aérienne de Hmeymim, à l’extérieur de Latakia. Cela laisse sur place le noyau dur de la présence aérienne et navale de l’armée russe ; Poutine n’est pas prêt à renoncer à ce pied à terre qui incarne sa puissance dans l’Est de la Méditerranée. Le Président russe n’a pas fixé de calendrier de retrait militaire – mais seulement annoncé son démarrage. Pas plus, du reste qu’il n’a promis d’interrompre toutes les opérations militaires en Syrie.
Il a seulement dit, en effet, que : « La mission demandée au Ministère de la Défense et aux forces armées russes a été globalement remplie » et il a parlé « D’un tournant fondamental dans le combat contre le terrorisme international ». Son ordre donné au Ministre russe des Affaires étrangères « d’intensifier notre participation à une solution pacifique dans le conflit syrien » donne une claire indication de la direction vers laquelle Moscou se tourne à présent.
Les troupes russes ont commencé à charger les avions-cargos, de retour vers leurs bases en Russie.
Cela faisait référence à la relance des discussions organisées par l’ONU à Genève, mardi 15 mars, entre les différentes parties en guerre dans le conflit syrien.
Les cercles des renseignements de Debkafile remarquent que, après cette décision semblant tombée du ciel de la part de Poutine, les bateaux de guerre russes sur les mers de la Caspienne et de la Méditerranée demeurent prêtes à interférer à tout moment dans les combats, mais à une certaine distance, si la situation du régime Assad se détériore. Ils ont perçu un présage de cette sortie imminente de l’armée moscovite dans la livraison massive à l’armée syrienne, le mois dernier, de tanks T-90 les plus avancés, ainsi que d’artillerie lourde à autopropulsion.
Les sources occidentales ont cru que ces cargaisons indiquaient une investissement russe renforcé en vue de victoires militaires syriennes à enjeux très forts, notamment dans les batailles d’Alep dans le nord et de Dera’a dans le Sud de la Syrie.
Mais c’est cette hypothèse même qui a été démentie par l’annonce faite par le Kremlin, lundi. Ces tanks et l’artillerie étaient, en fait, fournis pour permettre à la Syrie et à son allié iranien de continuer à se battre sans le soutien des Russes.
Les divergences entre Moscou et Téhéran concernant la guerre en Syrie sont parvenues à un point critique le 19 février, au cours de la visite à Moscou du Ministre iranien de la Défense, le Général Hossein Dehgan. Le Ministre iranien a présenté les exigences de son gouvernement que la Russie se retire de tout accord avec les Etats-Unis à propos d’un éventuel cessez-le-feu.
Téhéran veut poursuivre la guerre sans répit. Après avoir marché main dans la main avec Moscou durant un temps dans l’arène syrienne, les Iraniens ont été atterrés de découvrir que Poutine prenait la tangente et entrait en collaboration avec l’Administration Obama pour mettre un terme aux hostilités et trouver une solution politique au conflit.
Caricature arabe : Assad tirant de toutes ses forces sur l’Ours russe qui cherche à s’en aller.
Concernant Assad, il n’a aucune intention de jouer le rôle que lui assignent les plans de Poutine, de démissionner et de transmettre ses pouvoirs par phase à Damas. Assad n’a pas la moindre intention et à aucun moment de laisser le pouvoir lui échapper.
Le Président russe peut avoir agi maintenant parce qu’il en a simplement par-dessus la tête des chamailleries interminables avec ses deux alliés, qui ne mènent absolument nulle part, excepté de poursuivre encore et encore cette guerre calamiteuse qui dure depuis cinq ans. Il leur a donc exposé un fait accompli dans les termes les plus crus. Si vous voulez vraiment continuer à vous battre, c’est parfait ; mais ce sera sans l’armée russe.
14 mars 2016, 10:33 PM (IDT)
DEBKAfile Reportage Spécial 1′ Mars 2016, 10:33 PM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski
la confusion est la seule idée claire qui règne dans ce conflit. une partie d’échec se joue à deux joueurs en général, là il y en une trentaine.
L’Iran: l »iranie du sort. Maintenant les Ayatollahs vont se retourner vers FAKIUS
et Hollande pour effacer l’ardoise.
[…] Lire la suite : https://jforum.fr/poutine-a-assad-et-teheran-continuez-a-vous-battre-mais-sans-moi.html […]
Face aux retournements évidents de ses éventuels amis, que l’Etat d’Israël demeure vigilent.
Israël a apporté des preuves indiscutables que l’Iran et la Syrie sont en train de transférer les missiles Russes S300 au Hezbollah malgré l’interdiction de Poutine qui estime avoir été trahi; c’est pour cela que les forces Russes se retirent mais restent à distance pour éviter de se retrouver au milieu d’un conflit majeur qui va éclater parce que Israël va être obligé de lancer une attaque de très grande envergure pour détruire les 300.000 missiles stockés par les terroristes du hezbollah qui menacent la sécurité d’Israël; d’ici l’été, on sera définitivement débarrassé du Hezbollah et de son chef Narallah qui est le bras armé de l’Iran
Une bonne partie des « informations » ici mentionnées sont fausses ou mal comprises et fondées sur un « israélocentrisme » qui n’a à voir que marginalement avec ce qui est en jeu dans ce retrait, à ce stade : l’Iran n’a pas pu transférer de S300 au Hezbollah (on parle de SA 22, de Scud D, de Fateh 110 ou M-600…), pour la bonne raison qu’il n’a pas encore mis la main dessus, sachant que les Russes ont reporté la date de livraison depuis 2007. Ce ne serait qu’une raison annexe si jamais s’en était une. Le Hezbollah n’a jamais disposé de 300.000 roquettes et missiles. On parle d’un tiers de ce chiffre environ. Et Poutine ne part pas de Syrie pour ne pas être au milieu de ce conflit qui pourrait se dérouler sur ou autour du territoire libanais, sachant qu’une coopération russo-israélienne évite tout simplement de confondre des « objectifs » avec des entrepôts ou pistes ou postes russes ou israéliens. Israël est en dehors du conflit syrien jusqu’à présent et ce conflit concerne des dizaines d’autres protagonistes. Le caractère sensationnaliste du post explique à lui seul sa fonction.
[…] Source […]
[…] Jforum […]
les russes ont toujours annoncé qu’ils ne voulaient ni vainqueur ni vaincu: ils faut les laisser s’entre-detruire
Rien n’est plus dangereux qu’un sot ami (US), mieux vaut un sage ennemi (Russie)
Honnêtement, je doute que Poutine et la Russie se désengagent de la Syrie…
une « retraite stratégique », en attendant la ou les « Grosses Conneries » que
vont certainement nous faire la Turquie et l’Arabie Saoudite…
Bizarrement, j’ai « confiance » en ces 2 pays pour nous déclencher la
3iem Guerre Mondiale…
Le Hezbollah et l’Iran sont toujours là, prêt à attaquer Israël…
Ce n’est qu’une question de temps !!!
Mais ça ne veut pas dire que la Turquie et l’ Arabie Saoudite sont pour Israël…
On sait très bien qu’au nom de l’Islam, ils veulent aussi la destruction d’Israël !
Il est certain qu’Israël se prépare aussi à accueillir comme il se doit…
tous ces fous suicidaires, et peut être même la Russie ?!
Bon point de vue.