Plusieurs municipalités françaises ont annoncé leur intention de maintenir totalement ou partiellement les arrêtés « anti-burkini » malgré l’invalidation vendredi de l’arrête anti-burkini de Villeneuve-Loubet par le Conseil d’Etat.
Le député-maire du Touquet, Daniel Fasquelle, a expliqué samedi que l’arrêté qu’il a pris pour « assurer la sécurité sur la plage » continuera à s’appliquer, car il n’a été que « partiellement invalidé » par la décision du Conseil d’Etat. L’arrêté a été pris début août et valable jusqu’à la mi-septembre.
Ange-Pierre Vivoni, le maire de Sisco, en Haute-Corse, a indiqué vendredi qu’il maintenait son arrêté « anti-burkini ». « Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d’État », a déclaré l’élu qui avait pris cet arrêté au lendemain d’une violente rixe entre une famille de Corses d’origine maghrébine et des villageois dans sa commune mi-août.
Le maire de Mandelieu-la-Napoule, Henri Leroy, qui a pris un arrêté « anti-burkini » en 2013, entend maintenir lui aussi son arrêté.
Le sénateur-maire Front national (FN) de Fréjus, David Rachline, a annoncé également son intention de maintenir son arrêté qui court jusqu’au 12 septembre.
Le maire de Leucate à quant à lui décidé de maintenir son arrêté jusqu’au 31 août.