Les Etats-Unis et la Russie pourraient libérer Palmyre de concert, dès l’investiture de Trump. 

 

L’expulsion de Daesh de la ville de Palmyre pourrait être le premier véritable test de la collaboration entre la nouvelle Administration Trump et l’armée russe contre le terrorisme, révèle Debkafile.

 

Une partie de l’ambiguïté et du mystère qui entoure la nature des relations entre le Président-élu Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine pourrait se dissiper à l’issue de la prise de fonction du Président américain, jeudi 20 janvier, si l’un comme l’autre décidait de mettre en oeuvre l’une de leurs premières actions militaires conjointes, qui est déjà prête à se mettre en marche.

Les sources des renseignements militaires de Debkafile dévoilent en exclusivité qu’une force combinée américano-russo-syro-jordanienne se prépare à une opération majeure visant à libérer la ville syrienne patrimoine mondial de Palmyre, encore entre les mains de Daesh.

Une reconquête menée par une telle force coalisée aurait des implications cruciales : cela isolerait les forces de Daesh retranché dans le nord et le centre de la Syrie et les déconnecterait des djihadistes qui contrôlent des zones étendues dans l’Est et le Sud, à commencer par la Vallée de l’Euphrate,qui court entre la Syrie et l’Irak.

A partir de Palmyre, l’offensive centrale pour chasser Daesh de sa capitale syrienne, Raqqa, avancerait d’un grand pas de plus. L’Etat Islamique serait aussi mis à distance respectable des frontières jordaniennes avec la Syrie et l’Irak et cesserait de représenter une menace imminente contre le Royaume Hachémite.

Cette menace s’est encore rapprochée, la semaine dernière, quand des commandants de Daesh ont décidé de s’emparer de la ville de Deir Ez Zor dans l’Est syrien, dès qu’ils ont constaté que les forces du régime syrien quittaient leurs bases dans la ville et se dirigeaient vers le nord de Palmyre. Jusqu’à présent, Daesh occupait certains quartiers de cette ville stratégique (et jusqu’à 60%), tout en maintenant en état de siège, depuis deux ans, les quartiers détenus par le gouvernement et la grande base aérienne syrienne proche.

L’opération alliée visant à libérer Palmyre serait la première aventure du genre, fusionnant les forces de l’armée américaine et celle de la Russie, lancée par l’Administration Trump. Ce serait un test décisif de la capacité à travailler ensemble du nouveau Président américain et du Président russe.

C’est ce à quoi faisait référence le Président-élu, lorsqu’il a lâché ce commentaire, mercredi 11 janvier : « La Russie peut nous aider à vaincre Daesh. Si Poutine apprécie Donald Trump, vous savez quoi, les mecs (braves gens), cela ne peut s’appeler qu’un atout supplémentaire, et non un fardeau (une dépendance, servitude) ».

Le lendemain, il était  publiquement contredit par celui qu’il a nommé comme chef du Pentagone, le Général James Mattis, qui n’est pas un grand admirateur de Poutine (au contraire). Mais le Général a continué en ajoutant : « Je suis tout-à-fait favorable à entreprendre la négociation (avec la Russie), mais nous devons aussi reconnaître la réalité et que la balle est aussi dans le camp russe ».

Nos sources révèlent que, sur le terrain, les armées russes et américaines sont déjà entrées dans le processus visant à explorer le terrain commun de cet « engagement mutuel », à partir de leurs salles de commandement respectives à l’extérieur d’Amman : le Central Command (avancé) et le centre de Commandement russo-jordanien, non loin de là.

Des officiers de l’armée syrienne sont arrivés en Jordanie pour la première fois depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie, en mars 2O11 et ils ont été hébergés au sein des annexes de la Salle de Commandement russe. L’opération visant à reconquérir Palmyre serait actuellement à un stade avancé de coordination.

DEBKAfile Reportage Exclusif 15 Janvier 2017, 8:28 PM (IDT)

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires