Le Président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama n’a jamais consulté les dirigeants principaux de son armée, avant d’envoyer 400 millions de $ en liquide à l’Iran, plus tôt cette année, le jour où quatre otages américains ont été libéré, selon un rapport.

Lors d’une réunion de la Commission des forces armées du Sénat, le 22 Septembre, en réponse à une question posée par le Sénateur Républicain Ted Cruz, concernant des versements d’argent en liquide, le Secrétaire d’Etat à la Défense, Ashton Carter a déclaré que « ni lui ni le Président des Etats-Majors conjoints, le Général Dunford « ne sommes impliqués dans cette affaire ».

Defense Secretary Ash Carter, left, and Gen. Joseph Dunford. /Getty Images
Le Secrétaire à la Défense Ash Carter, à gauche, et le Gen. Joseph Dunford. /Getty Images

« Je ne connais pas tous les détails de cette affaire et le Président de l’Etat-Major ni moi n’étions impliqués dans cette affaire. C’est une décision qui a été prise par l’exécutif et la diplomatie (Département d’Etat) et je vous renverrais vers eux pour en savoir plus ».

Certains ont été surpris de ces remarques de Carter, étant donné que le Département d’Etat a dit, plus tôt, que toutes les agences et tous les départements « pertinents » (concernés) avaient été consultés sur le versement de ces ports-de-vins à l’Iran, [par un Gouvernement américain en parfaite infraction de toutes les lois américaines [et pouvant conduire Obama à 20 ans de prison minimum]

Il est aussi difficile pour certains, de croire que le gratin de l’armée ait pu être tenue dans l’ignorance, étant donné que « L’Iran est le  grand parrain du terrorisme international et que les terroristes préfèrent avoir du cash, plutôt que des virements électroniques, parce que c’est beaucoup plus difficile à tracer… et que ses forces armées et Pasdaran ont directement et indirectement menacé l’armée des Etats-Unis d’Amérique au Moyen-Orient », selun reportage de Bloomberg du 22 septembre.

Quand on a interrogé Dunford à propos de ces versements en liquide, il a répondu : « Je ne cherche pas à rester évasif, mais je ne connais absolument pas les détails de cet arrangement et c’était vraiment une décision « politique » qui a été prise de fournir cet argent et je ne pense pas qu’il soit approprié que je fasse des commentaires sur ce point ».

Christopher Sherwood, officier chargé des relations avec la presse au Pentagone, a déclaré à Bloomberg que ce virement  »  a été activé par l’Administration, le Département de la Défense n’a rien à voir avec ça ». 

Précédemment, le Département d’Etat a déclaré que la décision d’envoyer l’argent en petites coupures en Iran a été réalisé par l’intermédiaire d’un processus inter-agences. « Il y a toujours un débat entre agences autour de toute décision comme celle-ci et toutes les agences concernées soupèsent (une telle décision) », avait affirmé l’adjoint du Porte-Parole du Département d’Etat, Mark Toner, le 4 août.

Des reportages récents suggèrent également qu’au moins certains députés n’ont pas été consultés à propos d’autres versements d’argent à l’Iran. Le Weekly Standard a mentionné que des membres très importants de la Commission des Relations Etrangères du Sénat, dont son Président le Sénateur Bob Corker, n’ont pas été informés de certains versements électroniques à l’Iran et même après qu’Obama ait déclaré le mois dernier, que les Etats-Unis devaient envoyer de l’argent liquide à l’Iran parce que de tels virements électroniques étaient interdits. Politico a rapporté cette semaine que les Etats-Unis avaient fait des virements en liquide à l’Iran bien longtemps avant que ces versements en cash n’affluent en Iran.

« Ces révélations sont aussi le dernier exemple de la façon ont les chefs de l’armée des Etats-Unis ont pris leurs distances » avec la politique du Secrétaire d’Etat John Kerry au Moyen-Orient, selon le reportage de Bloomberg. « Les chefs militaires américains peuvent difficilement masquer leur opposition au dernier plan de cessez-le-feu en Syrie, qui aurait eu pour conséquence une coopération directe Etats-Unis pour choisir les cibles si la cessation des hostilités avait pu tenir plus d’une semaine. Et cela n’a jamais été le cas ».

Dunford a déclaré devant la Commission des Forces Armées du Sénat, le 22 septembre, que le Pentagone n’avait aucun projet (ni aucune envie) de partager le moindre renseignement avec le GRU russe.

Le fait qu’Obama ait pu maintenir Carter et Dunford à l’écart de sa décision de verser des rançons à l’Iran met aussi en exergue le fossé grandissant qui se creuse entre l’armée et la Maison Blanche. En quittant leurs fonctions, les quatre précédents secrétaires à la Défense d’Obama se sont publiquement exprimés à propos de leur colère et de leurs déceptions à l’égard de la Maison Blanche.

« Robert Gates, le 1er Secrétaire à la Défense d’Obama, a rédigé des mémoires particulièrement cinglantes, où il se plaint d’avoir été mené à la baguette par le chef d’équipe de la Maison Blanche, Léon Panetta, qui a dirigé le Pentagone entre 2011 et 2013, et il a déclaré au New York Times Magazine, qu’il n’a jamais vu la couleur des lettres envoyées directement par Obama au Guide Suprême iranien, alors qu’il servait comme Directeur de la CIA ou Secrétaire à la Défense. Le successeur de Panetta, Chuck Hagel, a déclaré au Foreign Policy, en décembre dernier, avait prévu de le détruire », selon Bloomberg.

Pendant ce temps, le Congrès dont la direction est assurée par les Républicains, a approuvé, le 22 septembre, une loi visant à interdire aux Etats-Unis de faire le moindre versement en liquide à l’Iran et qui requiert que le Congrès reçoive une notification avant que toute future déclaration d’entente avec l’Iran soit menée.

Cette loi a été votée avec une marge de 254 pour et -163 contre. 

« Le liquide ne laisse pas de trace sur des documents », avait dit le parrain de cette loi, le Représentant Républicain en Californie, Ed Royce. « Le cash est la monnaie du terrorisme ».

Un versement initial de 400 millions de $ en Euros, en francs suisses et en d’autres monnaies étrangères a été livré sur des palettes, le 17 janvier, le jour même où Téhéran a donné son accord à la libération des otages. Une autre rançon d’1, 3 milliards a été payée en espèces les 22 janvier et 5 février.

Par l’équipe rédactionnelle du WorldTribune 23 Septembre 2016. 

Carter: Obama did not inform military command of cash payments to Iran

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Dédou

« Espèce d’Obama » risque de devenir la nouvelle insulte.

Il aurait dû payer les iraniens en « bite conne », au bas mot, les républicains l’auraient approuvé.

Ratfucker

La flottille de Gaza, ce sont des chargements d’otages qui se présentent d’eux mêmes. Pourquoi ne pas les monnayer?