Le Premier ministre indien, Narenda Modi, qui va effectuer cette semaine une visite en Israël, la première d’un chef du gouvernement indien dans l’Etat hébreu, ne se rendra pas à Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne où la plupart des dirigeants ont l’habitude de faire étape lorsqu’ils vont en Israël, a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères.
Le dirigeant indien, grand ami d’Israël, a refusé de se recueillir sur la tombe du terroriste Arafat. La tombe du dirigeant terroriste palestinien est située dans un mausolée construit dans l’enceinte de la Mouqataa, le quartier général de la présidence de l’Autorité palestinienne, à Ramallah.
De nombreux responsables palestiniens ont reconnu publiquement, y compris Mahmoud Abbas, quelques années après la mort de Yasser Arafat, que l’ex-leader palestinien avait autorisé de nombreux actes terroristes lors de la Seconde intifada.
Narenda Modi admire le savoir-faire militaire et technologique d’Israël.
La vente et production de missiles, drones ou radars, constituera une partie importante des discussions que le Premier ministre indien a programmées pendant trois jours à partir de mardi avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu.
L’Inde est aujourd’hui le premier marché pour les exportations d’armes israéliennes, achetant l’équivalent d’un milliard de dollars par an.