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Musulmans de France : l’impossible décompte

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De fait, nous sommes cantonnés dans le flou sur le nombre de musulmans vivant dans l’Hexagone. TNS Sofres avançait, en 2007, le chiffre de 3 % de la population française. De son côté, le CSA donnait 4 %. Deux ans plus tard, pour l’IFOP : 5,8 %, soit environ 3,5 millions. 1

En 2010, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, « estimait a à peu près 5 ou 6 millions le nombre de musulmans en France ». Enfin, en 2016, selon l’IFOP, ils représenteraient 5,6 % de la population de plus de 15 ans en métropole. Soit environ 3,7 millions pour une population de 66 millions.

Avec une telle disparité de chiffres, une chatte n’y retrouverait pas ses petits ! Or, pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient !

Au XIXe siècle, 97,5 % de la population française se déclarait catholique.

Ce constat est celui apparu à l’occasion d’un « recensement religieux » en 1872, premier et dernier effectué par la IIIe République naissante. Qu’en est-il désormais, où 2.500 mosquées sont implantées sur le territoire national et qu’il faut s’attendre à un doublement d’ici à deux ans, si nous nous plions aux desiderata de M. Dalil Boubakeur ?

Je veux bien croire, et ce, malgré leur arrivée migratoire massive, que les musulmans ne représenteraient que 5,6 % de la population française. De fait, ne serait-il pas utile de savoir si cette abondance de lieux de culte réclamée est réellement nécessaire ? Comment faire ? Par un nouveau « recensement religieux, toutes obédiences comprises ». Vous pensez peut-être que la chose est interdite. Eh bien, non !

En fait, cette interdiction de principe connaît plusieurs dérogations qui intéressent le recueil de données sur l’appartenance religieuses des individus. La première permet le recueil de telles données avec le consentement exprès de l’intéressé (article 8-II, 1°), ce qui signifie un accord explicite et écrit.

Une autre dérogation existe lorsque le traitement de données assure l’anonymat à la source des données collectées (article 8-III – loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés)

Le CFCM devrait donc s’y prêter de bonne grâce, pour quantifier les réels besoins de sa communauté ; le clergé des ministères chrétiens et autres représentants religieux s’y plieraient également.

Cette simple proposition risque d’indisposer tout ou partie de la bien-pensance… Et il est vrai que sa seule formulation comporte des risques. Lesquels ? Ceux d’encourir les foudres de l’islamofascisme. Cette crainte est, d’ailleurs, alimentée par un sondage, celui récemment commandé par l’Institut Montaigne et qui nous apprend que les musulmans de moins de 25 ans représentent aujourd’hui 10 % de la population française et que les plus rigoristes, religieusement, et les plus autoritaires y sont au nombre de 50 %.

L’islam est hégémonique et guerrier. Nous en avons mille preuves ! Hélas, les révolutions, les prises de pouvoir, les subversions ont toujours eu comme ferment une poignée d’idéologues dont les doctrines ont progressivement gonflé leurs rangs, fussent-elles y compris inculquées par la force.

Or, les faibles se plient à la force et les forts asservissent les faibles, y compris musulmans !

Richard Pascal

Notes:

  1. NDLR: La CIA indique les proportion suivantes : Chrétiens (majoritairement catholiques romains) 63-66%, Musulmans 7-9%, Bouddhistes 0.5-0.75%, Juifs 0.5-0.75%, autres 0.5-1.0%, sans religion 23-28%
  2. Bld Voltaire

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