» Parce qu’il décortique finement et analyse de façon extrêmement lucide les mythes fondateurs du terrorisme islamiste qui puisent leur carburant mobilisateur dans la cause palestinienne, l’ouvrage de Marc Brzustowski est incontournable. 

Un véritable petit traité de désoccultation des ressorts psychologiques et idéologiques du terrorisme. »

del_valle

Alexandre del Valle

Ecoutez l’audio : 

 La fabrique médiatique de Merah, Nemmouche, Coulibaly…

A travers les affaires Merah, Kouachi, Coulibaly, la France s’est découverte être la pépinière d’une nouvelle terre de djihad : cette plante dévorante a grandi sur le territoire national et prend d’autres nationaux en ligne de mire. Le terrorisme n’est plus vécu comme l’écho de théâtres de guerres lointaines, mais l’expression sauvage d’un ralliement de l’intérieur à l’Islam radical, de la part de jeunes issus de milieux interlopes, parfois de villes « bourgeoises ». L’exercice de la terreur prend pour cible prioritaire la Communauté Juive, au nom de raccourcis médiatisés qui l’associent à la première ligne de front contre l’extension djihadiste : Israël. Politique de déni, aucune disposition particulière n’a jamais été prise, en France et en Europe, contre les passe-droits, allant de l’expression antisioniste à l’atteinte aux personnes physiques juives, qui qu’elles soient, où qu’elles se trouvent. Ainsi s’écrit, à force d’allusions codifiées dans les médias, le bréviaire de la haine, inhérent au djihad qui sait instrumentaliser la globalisation.

Les moyens d’information de masse, par le caractère lapidaire des messages et images diffusés, sont une arme à double-tranchant : à la fois, simple caisse de résonance de l’état du monde et lieu de répartition des identités et d’intériorisation de causes partisanes, ils ont la capacité d’ouvrir le débat, ou de le court-circuiter. Les experts convoqués par les médias donnent le ton, mais le rôle de « faiseur d’opinion » reste à prendre avec le plus grand sérieux, puisqu’il façonne les attitudes, selon les parti-pris de certains « spécialistes » auto-proclamés. Le choix est drastique : soit, la libération de la parole préparera la résolution des conflits en cours. Soit, elle permettra d’y participer, en direct, en libérant les pulsions et germes de mort.

Au cours des vingt dernières années, divers hérauts intellectuels et médiatiques ont participé à la polarisation sur le conflit palestino-israélien comme étant la clé de résolution de l’ensemble des malaises éprouvés au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et même dans les relations interconfessionnelles hexagonales. Nous n’en citerons que quelques-uns : C. Enderlin, E. Morin, S. Hessel, P. Boniface, E. Plenel, A. Badiou, H. Bouteldja, C. Askolovitch… Dans un premier temps de la résonance, le présumé « Printemps Arabe » semble démentir cette obsession, par la diversité des autres revendications et attentes qui s’affichent. Les crises se démultipliant, avec l’extension des tribunes radicales,  la quête de la « causalité diabolique » resurgit et alimente une violence en suspension. Au-delà des dérives isolées et faits de société, de la faillite des régimes dictatoriaux d’Orient et de l’expansion islamo-insurrectionnelle, ce sont les piliers de l’Etat de Droit qui risquent de vaciller sur le socle de leurs valeurs fondatrices. Les Etats-Nations ont encore la ressource de faire face au Tsunami qui vient, à condition de lucidité et d’éthique de responsabilité…

Ce livre est disponible à l’adresse suivante:

jforum.fr@gmail.com

Ecoutez dans la « Pause Littéraire » de Jean-Jacques Biton, sur Radio ChalomNitsan

radiochalomnitsan.com/podcasts/marc-brzustowski–pause-litt%C3%A9raire-5477

———————-

Tout se passe aujourd’hui comme si le Vieux Continent, et la  France en particulier, n’échappait pas à cette malédiction qui résiste à l’évolution historique, au malheur héréditaire que le progrès n’a pas guéri : la haine antijuive.

La malédiction touche la France, le pays des Lumières.

 Après des bouleversements économiques et sociaux sans précédents, dans un monde nouveau qui refuse avec horreur toute idée de discrimination, comment peut-on encore tuer dans une cour de récréation, une petite fille de sept ans, parce que née juive, et alors qu’elle court, ajuster sa  cible vivante d’une balle dans le dos, la saisir par les cheveux et lui loger une balle en pleine tête ?

Ces événements,répercutés dans les médias, ne sont pas tombés comme un coup de tonnerre dans un ciel serein

Il y a des complicités, des procédés de blanchiment d’idéologies nocives, une palestinophilie qui fait la courte échelle aux assassins.  C’est ce compagnonnage dans la connivence, d’une majeure partie des élites journalistiques et intellectuelles,  servant avec zèle une politique jusqu’auboutiste au risque de perdre toute éthique et d’y laisser son âme, qu’explore, avec lucidité, ce petit traité de désoccultation des ressorts psychologiques et idéologiques du terrorisme.

Sartre disait que les mots sont comme des « pistolets chargés ». Marc Brzustowski démontre que ce n’est pas au hasard que ces armes ont visé des cibles juives.

 Marc Brzustowski, docteur en Sociologie et Sciences Sociales, titulaire d’un DEA sur les violences urbaines, rédacteur sur Jforum.fr,

est l’auteur de Daesh et Hamas, les deux visages du Califat

en collaboration avec Gilles Falavigna (Editions Dualpha) 

Ecouter sa présentation sur Radio Kernnews : https://jforum.fr/2015/03/loccident-doit-comprendre-la-dangerosite-des-freres-musulmans/

et de l’article « L’Islam, les Juifs et la République : un rêve d’Empire qui vire au cauchemar » dans l’ ouvrage collectif en trois volumes : L’Islamisation de la France : Fantasme ou réalité (Editions de l’Aencre).

 

Ce livre est disponible à l’adresse suivante:

jforum.fr@gmail.com

 

 ———————————-

Mon livre Médias, Jihad, Antisémitisme : Les Liaisons dangereuses, part d’un ensemble de constats :

  • les Djihadistes, comme Merah ou Coulibaly se servent du prétexte d’être « venus venger les enfants palestiniens » pour assassiner des Juifs partout dans le monde. Cela ne les empêche nullement d’assassiner aussi des soldats, des policiers, des juges, des laïcs, des Chrétiens, des caricaturistes.
  • Pour donner du crédit à la justification de leurs meurtres, ces terroristes s’appuient sur des slogans, des lieux communs qui sont devenus monnaie courante -dans la presse et parmi les milieux intellectuels-, au cours des 15 dernières années.
  • Même s’ils manipulent cette « information » comme un produit-marketing, le terrain leur a été préparé par un déséquilibre flagrant dans le récit des faits, qui favorise cette victimisation vengeresse.

Après le double-attentat de janvier 2015, Jeannette Bougrab, l’amie de Charb déclare, lors d’une interview émouvante sur BFMTV, que la France n’a pas su lire le message sur le mur, lors des attentats de Merah à Toulouse, en 2012. Mais on doit aller encore plus loin…

Si on se réfère aux principes des Chartes éthiques des journalistes, ce que j’ai fait tout au long de mon livre, on lit clairement que dans 3 cas sur 4, ces chartes gravées dans le marbre, ne sont absolument pas respectées.

La France n’a, d’autre part, pas eu le courage d’adopter les grandes lignes du Rapport Rufin (Chantier sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme), en octobre 2004 –soit un an et demi avant le meurtre antisémite d’Ilan Halimi). L’action publique aurait pu construire des outils préventifs capables d’éviter de nombreuses tragédies. Ce rapport distingue trois niveaux de responsabilité, apportant à chacun un type de réponse publique particulier :

  • Les auteurs de violence
  • Les manipulateurs (idéologues, réseaux politiques et terroristes)
  • Et les facilitateurs, dont l’opinion ou le silence légitime les passages à l’acte.

Ce rapport est l’un des premiers en France à reconnaître l’antisionisme comme l’expression de l’antisémitisme post-moderne et global contre les Juifs du monde entier, en raison de leur appartenance.

Au-delà de la répression des auteurs de violence, il faut donc mettre à jour l’ensemble des mécanismes qui relient les facilitateurs aux manipulateurs et ceux-ci aux auteurs de violence. Elles vont de l’insulte « mort aux Juifs », dans les défilés pro-Hamas ou les campagnes BDS, au crime terroriste.

Autre tabou français, alors que le problème est traité par des enquêtes, en Belgique, Allemagne, Etats-Unis : celui de l’antisémitisme musulman. Il est simplement « évoqué » pour n’être que formellement « condamné » comme ne représentant pas l’Islam, par Manuels Valls, devant ses représentants, le lundi 15 juin 2015.

Jean-Christophe Rufin n’est pas le seul, en Europe, à avoir détecté le danger démultiplicateur et propagateur de l’antisionisme ( de salon avant de devenir criminogène).

Jusqu’en 2011, l’Union Européenne s’était donnée une définition de travail sur cet antisémitisme de masse qu’est l’antisionisme :

Cette définition de travail, créée en 2008, disait que « les manifestations d’antisémitisme peuvent prendre pour cible l’Etat d’Israël en tant que collectivité juive. Elles ne consistent pas seulement à traiter ces citoyens d’un Etat comme des Nazis, mais à leur dénier tout droit à l’auto-détermination et à leur appliquer des « double-standard ». C’est-à-dire qu’on requiert d’Israël un comportement qu’on n’exigerait pas d’un autre pays démocratique.

Cette définition de l’antisémitisme post-moderne a disparu des sites officiels de l’Union Européenne et de son agence contre la discrimination. Pour quelles raisons? Officiellement, aucune.

 Ecrire, lire et faire lire ce livre : c’est dire Non au deux-poids-deux mesures, non aux double-standard, non au terrorisme, autant quand il touche des Juifs en diaspora ou au Proche-Orient, que lorsqu’il s’abat sur d’autres!

Ce livre est disponible à l’adresse suivante:

jforum.fr@gmail.com

 

Et sur Amazon

51b7ZGF1YiL._SX323_BO1,204,203,200_

 

Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
chavaneau

Tous mes encouragements pour ce travail d’analyses qui peut en éclairer plus d’un.
Selon mes observations, c’est notre état d’esprit qui fera la différence. Rappelez-vous ce qu’affirmait Jean François Revel: les intellectuels n’aiment pas la liberté.
Nous sommes confrontés à quelque chose dont la racine peut se définir ainsi: tout musulman qui veut respecter l’intégralité des sourates du Coran porte en lui une graine endormie de Daech ou EI. Ayaan Hirsi Ali et tant d’autres femmes, dont Wafa Sultan rappellent que le problème de l’Islam c’est le Coran.
DAC

Jcg

A Lire absolument ,nous avons aussi besoin de mettre nos idees et opinions dans le bon ordre ,car nous sommes « bombardes  » par les effets devastateurs de cette propagande antisioniste ou antisemite vehiculee par l ensemble des elites ,politiques ,journalistes ,artistes et nos collegues de travail ,nos voisins etc…la liste prend plusieurs pages .
La force de cette haine du Juif et d Israel doit faire reflechir ,car il y a encore beaucoup de Juifs qui s estiment en dehors de nos problemes .