Manuel Valls: «C’est la fin d’une histoire pour le PS»

Sans le dire complètement, l’ancien premier ministre Manuel Valls constate la mort clinique du Parti socialiste. Ainsi, s’il s’est dit «satisfait» du score réalisé par Emmanuel Macron, et s’est en même temps qui «triste pour le PS, pour ce qu’il a pu apporter lorsqu’il était au gouvernement». «C’est la fin d’une histoire, affirme ainsi Manuel Valls. Depuis le référendum sur Maastricht de 1992, nous n’avons pas tiré de leçons sur ce que devait être la gauche. Nous n’avons pas assumé ce que nous étions. Ceux qui ne partagent pas les mêmes idées sur l’Europe, l’économie, les entreprises, peuvent-ils être de la même famille politique ? Je ne le crois pas. Nous sommes dans un phase de démolition. J’aimerais que nous soyons bientôt dans une phase de construction.»

Manuel Valls avait invité dès le premier tour à voter pour Emmanuel Macron. Lundi matin, il se justifie encore une fois de n’avoir pas respecté son engament de soutenir le vainqueur de la primaire. «On a tous une responsabilité dans ce score [de Benoît Hamon]. Moi, j’ai choisi d’abord l’intérêt de la France. J’aurais mieux fait peut-être de ne pas donner mon avis. Mais image-t-on un responsable politique ne pas donner son avis ? J’ai assumé mes responsabilités, contrairement à certains au gouvernement.» L’ancien premier ministre a jugé durement le candidat du PS: «Quand on mène une campagne d’extrême gauche ou de gauche de la gauche, on récolte ce que l’on a semé», estime-t-il. Pour Valls, «un candidat PS se doit d’avoir une position centrale».

Rachline espère des électeurs potentiels de Le Pen dans l’électorat de Mélenchon

Interrogé sur l’absence de consigne de vote, à cette heure, par Jean-Luc Mélenchon, le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, n’a pas caché son espoir de voir une partie de l’électorat de La France insoumise reporter leur vote sur Marine Le Pen au second tour.

Jean-Luc mélenchon « a fait une déclaration très digne », a-t-il réagi, ne s’attachant pas à l’absence de consigne de vote évoquée par le journaliste. « Chez ses électeurs, encore une fois, il y a sans doute des gens qui veulent que la nation soit protectrice, (…) qui veulent ce retour de la République partout. En tout cas moi je vois que ces idées-là sont majoritaires et qu’elles porteront Marine vers la victoire. »

Dans le Pas-de-Calais, la colère d’un maire prêt à démissionner après l’arrivée en tête de Le Pen dans sa commune

La commune d’Annezin, dans le Pas-de-Calais, ne compte que 5800 habitants, mais la réaction de son maire aux résultats du premier tour a été partagée plus de 7000 fois sur Twitter.

« Il est possible que je démissionne car je ne veux pas consacrer ma vie à des connards« , a réagi Daniel Delomez, hier soir, auprès d’un journaliste de L’Avenir de l’Arthois. Dans cette commune située près de Béthune, la candidate du FN est arrivée en tête avec 38,07% des voix devant jean-Luc Mélenchon (19,25%) et Emmanuel Macron (17,29%).

Cette phrase, partagée par le média local sur Twitter, a été retweetée plus de 7000 fois et aimée plus de 5600 fois. Les avis sont partagés dans les réponses au tweet. Certains saluent cette réaction spontanée, tandis que d’autres raillent le fait que ce maire a été élu par ces mêmes électeurs.

Le Pen en tête à , colère du maire : « il est possible que je démissionne car je ne veux pas consacrer ma vie à des connards »

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Marc

Quel imbecile qu’il démissionne je pense plutot
Que ses administrés ne méritent pas un gugus pareil