ABIR SULTAN (POOL/AFP/Archives) "Le ministre israélien de l'Education Naftali Bennett (g) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jerusalem, le 30 août 2016 "
Une centaine de manifestants étaient rassemblés mardi soir à Jérusalem devant la résidence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, pour soutenir les habitants de l’implantation juive d’Amona en Cisjordanie, et contre son évacuation prévue le 25 décembre.


Israël – Implantations : les habitants d’Amona… par i24news-fr

Le Journal du Matin avec Nathalie Nagar – 14/12/2016

C’est dans une ambiance « beaucoup plus détendue », ponctuée de « chants » et de « danses », que les manifestants ont exprimé leur soutien à Amona, a indiqué l’analyste politique d’i24News, Daniel Haïk, présent mardi à l’événement, avant de rappeler les violentes manifestations qui avaient eu lieu en 2006 lors de la première évacuation de l’implantation.

« Nous manifestons pour renforcer les implantations juives et soutenir les habitants d’Amona », a indiqué un manifestant, Michael Meller.

« Nous venons dire aux habitants d’Amona de rester chez eux. La Terre d’Israël est la nôtre et elle nous appartient », a-t-il ajouté.

Après plus de dix ans de débats, la Cour suprême a statué en 2014 que l’avant-poste sauvage d’Amona, situé près de Ramallah, fondé en 1996 et qui abrite aujourd’hui quelque 40 familles, avait été construit sur des terres privées palestiniennes et devait être rasé.

« La Cour suprême ne gouvernera pas l’Etat, un gouvernement fidèle à la Terre d’Israël a le droit de déterminer l’ordre du jour d’Israël », a déclaré la leader du mouvement des implantations, Daniella Weiss.

Lundi dernier, un nouveau plan pour déplacer les résidents de l’implantation d’Amona vers des parcelles adjacentes, tout en permettant à l’implantation de « rester au sommet de la colline », formulé par le leader du Foyer juif Naftali Bennett, a été accepté par les résidents.

« Après des efforts intenses et des négociations avec le Premier ministre et le procureur général, nous avons réussi à former un plan pour garder Amona sur la colline », avait affirmé M. Bennett.

Le plan ne dérogerait toutefois pas à la décision de la Haute Cour d’Israël de démanteler les structures actuelles le 25 décembre.

Le Parlement israélien (Knesset) a par ailleurs voté la semaine dernière en faveur d’un projet de loi controversé qui permettrait de légaliser 4.000 logements construits en Cisjordanie.

Le projet de loi, révisé pour y exclure Amona, a été approuvé en lecture préliminaire et doit encore faire l’objet de trois lectures au Parlement.

En échange du renoncement d’inscrire Amona dans la liste des avant-postes sauvages légalisés, Netanyahou aurait accepté le principe de construire de nouvelles unités de logement dans des implantations juives de Cisjordanie déjà existantes.

I24 NEWS

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gerardn

Au lieu de manifester pour Amona devant chez Bibi, les israeliens devraient manifester tous les jours devant chez Bibi contre la vie chère, l’immobilier inaccessible, la surtaxation, l’éducation à un niveau très faible, et enfin l’insécurité. En fait demander la démission de Bibi et son équipe.

Aline1

Eh bien voilà une bonne chose !

Je préconise ce genre de manifestations depuis un bon moment.

Pas des manifestations contres les ultra-gauchistes israéliens et antisémites – Non ! Parce que vite, leurs officines médiatiques, ONG et associations de malfaiteurs de tous ordres – viendraient vite crier, ‘ »à un déni de démocratie ».

Mais en revanche, faire de grosses manifestations de soutien, très souvent, très importantes, en faveur de Bibi ou de son Gouvernements – Déjà, c’est très parlant (et c’est le peuple que l’on entend) et personne ne peut, alors parler de manque de démocratie.

Ce serait les critiques de ces manifestations, là qui seraient alors illicites et non démocratiques.

Allez on manifeste pour Bibi….Encore et encore !