Accueil International L’Iran arrête 12 négociateurs nucléaires comme espions ©

L’Iran arrête 12 négociateurs nucléaires comme espions ©

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Au moins une douzaine de responsables de très haut-rang qui ont fait partie de l’équipe de négociation, et qui ont mené les négociations avec l’Occident concernant le programme nucléaire iranien de la République Islamique, ont été arrêtés par les autorités iraniennes pour accusations d’espionnage, selon la 2ème chaîne citant un membre iranien du Parlement, vendredi.

Le Député iranien Hussein Al Haj a déclaré plus tôt cette semaine que certains parmi ceux qui ont été arrêtés disposent de la double-nationalité, mais il n’a pas dévoilé leurs identités ni leur autre nationalité.

Les médias contrôlés par le régime islamonazi d’Iran n’ont ni commenté ni reconnu ces arrestations, mais les organes de presse arabe ont couvert cette affaire de manière aussi exhaustive que possible.

Les autorités iraniennes, plus tôt dans l’année, ont procédé à une arrestation de même ordre d’un autre membre de l’unité de négociation, accusant le suspect d’être un « espion ayant infiltré l’équipe nucléaire ».

Le suspect a été relâché plus tard sous caution, mais se trouve encore dans le cadre d’une enquête, avait à l’époque, déclaré le Ministre iranien des renseignements Gholamhossein Mohseni Ejei, lors d’une conférence de presse le 28 août.

Ejei répondait alors à une question à propos de l’affirmation d’un Député iranien, disant qu’un membre de l’équipe de négociation disposant de la double-nationalité avait été arrêté à cause d’accusations d’espionnage.

Le Procureur Général de Téhéran, le 16 août, a annoncé l’arrestation d’un citoyen ayant la double-nationalité qu’il dit être lié aux renseignements britanniques, mais il n’a pas fait mention du fait que la personne est aussi membre de l’équipe de négociation nucléaire.

Plus tôt en août, l’Iran a exécuté un scientifique nucléaire kurdo-iranien détenu depuis 2010, après être revenu au pays depuis les Etats-Unis d’Amérique, un Tribunal l’ayant condamné pour espionnage au profit de Washington.

Mohseni Ejei a affirmé que le Tribunal avait condamné Shahram Amiri à mort et que la sanction avait été suspendue par la Cour Suprême d’Iran, selon l’agence de presse d’Etat, IRNA;

Amiri , un chercheur universitaire travaillant pour l’Organisation à l’Energie Atomique d’Iran, avait disparu durant Pèlerinage en Arabie Soudite, en 2009, et a plus tard refait surface aux Etats-Unis. Mais il est fretourné en Iran en 2010 et a reçu l’accueil d’un héros avant d’être arrêté et condamné à mort.

Un responsable américain a déclaré ouvertement en 2010, que Washington avait reçu des « informations utiles » de la part d’Amiri [ce qui était une façon, de la part de l’Administration Clinton-Obama, de le condamner à mort après utilisation, sans doute contre des bénéfices au moment de la signature de l’accord avec le régime voyou]

L’Iran avait d’abord accusé la CIA d’avoir kidnappé Amiri. Les responsables américains ont affirmé qu’Amiri était libre de ses mouvements comme il lui plaisait et qu’il a pu décider de retourner en Iran à cause de pressions sur sa famille.

Connu formellement sous le nom de  Joint Comprehensive Plan of Action [Plan d’Action Conjoint Complet], l’accord négocié par les puissances mondiales et la République Islamique a été signé en juillet 2015, présenté comme l’une des réalisations diplomatiques les plus significatives obtenue depuis des décennies.

Le JCPOA est le point culminant d’un effort diplomatique mené durant deux ans, où les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, conduits par les Etats-Unis d’Obama, ont cherché à mettre fin à une crise en cours depuis 12 ans autour des travaux iraniens pour l’obtention de la bombe atomique.

Le JCPOA permet à l’Iran de conserver l’essentiel de son infrastructure atomique et lui offre le droit d’enrichir de l’uranium sur son propre sol. Mais l’accord requiert aussi que l’Iran plafonne et réduise partiellement cette infrastructure pour dix à quinze ans et que le régime permette à l’AIEA dépendant de ONU, d’accéder à certains sites afin de surveiller ce programme par des inspections (prévues au départ pour être) intrusives.

En échange, les gouvernements de Grande-Bretagne, de France, de Russie, de Chine, des Etats-Unis et d’Allemagne ont accepté un allègement de toutes les sanctions de l’ONU contre la République Islamique – une fois que l’Iran respecte un certain nombre de ses engagements relatifs au nucléaire.

Israël s’oppose catégoriquement à cet accord, disant qu’il fait trop peu pour dissuader l’Iran de relancer ses ambitions atomiques dans un avenir proche.

Le Premier Ministre Binyamin Netanyahu a fait un véritable travail de lobbying afin de saborder l’accord l’an dernier, allant aussi loin que possible en s’exprimant depuis le Congrès ds Etats-Unis sans invitation formelle du Président Barack Obama.

Le Président nouvellement élu Donald Trump a fait référence à cet accord comme l’un des pires jamais négociés dans toute l’histoire, mais il demeure peu évident de savoir quelle action il pourrait prendre à propos de cet accord, une fois signé.

Reuters et Michael Wilner ont contribué à cet article.

jpost.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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