Ce sera  les 120 ans du premier congrès sioniste, qui s’est tenu à Bâle en 1897, qui a formulé le credo sioniste et son plan d’action pour la réalisation de ses objectifs, devenant ainsi une plate-forme fédératrice du mouvement sioniste.

Ce sera aussi les 70 ans du Plan de partition des Nations Unies, qui a remporté le soutien de l’Assemblée générale des Nations Unies, pour la création d’un Etat juif et d’un Etat arabe, dans la Palestine sous mandat Britannique.

Significativement, ce sera aussi les 50 ans de la victoire miraculeuse d’Israël contre cinq nations arabes vouées à l’extinction de l’Etat juif. Après seulement six jours de conflit, Israël non seulement est parvenu à se défendre, mais je jeune état a libéré Jérusalem, la Judée et la Samaria, le berceau de la civilisation juive.

On pourrait supposer qu’étant donné les revendications des opposants et des détracteurs d’Israël, cette date sera le point focal de l’activisme anti israélien au cours de l’année à venir, car on nous rabâche constamment que la racine du conflit et l’absence de paix, résulte de la soit-disant occupation.

Cependant, la semaine dernière, à la Chambre des lords du Parlement britannique, une table ronde a été organisée pour commémorer un autre jalon important de la création d’Israël, la Déclaration de Balfour.

La déclaration Balfour est une lettre écrite par le ministre britannique Lord Arthur James Balfour, demandant la reconnaissance des droits du peuple juif à sa patrie ancestrale. La déclaration a ensuite été adoptée par la communauté internationale à la Société des Nations, ancêtre de l’ONU.

L’événement à la Chambre des Lords a eu lieu sous les auspices du « Centre pour le Retour des Palestiniens » et a été présidée par la baronne ‘vinaigrée’ Jenny Tonge, qui a été forcée de démissionner de son parti politique en raison de ses remarques anti-israéliennes vitriolées, que l’on peut volontiers qualifier d’antisémite. Cet événement a marqué le début d’une campagne hostile, dirigée par l’Autorité palestinienne, appelée Balfour Apology Campaign, qui qualifie cette lettre de «crime» contre l’humanité.

Ce que cette focalisation obsessionnelle sur une lettre écrite il y a 100 ans démontre de façon éclatante, puisqu’elle ne porte pas sur la libération de la Judée et de la Samarie il y a 50 ans, c’est que cela n’a jamais été l’occupation le problème; elle traduit une volonté de s’opposer à toute reconnaissance des droits du peuple juif à la souveraineté sur leur patrie ancestrale.

L’Autorité Palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, envoie un message à Israël et à la communauté internationale, qu’ils expriment fréquemment en arabe, que la fin de la présence d’Israël en Judée-Samarie n’est pas leur objectif principal.

Ce rejet obsessionnel est celui des Palestiniens depuis presque un siècle.

Les Palestiniens ont rejeté les recommandations de la Commission Peel de 1937, ce qui leur aurait donné la majorité écrasante sur ce qui est maintenant l’état d’Israël, rejeté le Plan de Partition de 1947, les Paramètres Clinton de 2000 et les offres des anciens premiers ministres Ehud Barak et Ehud Olmert en 2001.

Si les dirigeants palestiniens avaient accepté une de ces offres, ils auraient eu un Etat, et Israël aurait eu peu ou pas de présence en Judée et en Samarie. Cette attaque de la déclaration Balfour, signifie qu’ils ne revendiquent pas ce qui a été libéré en 1967, mais de ce qui a été reconnu en 1917.

La Déclaration de Balfour a été la première reconnaissance internationale moderne des droits historiques et juridiques des Juifs sur la terre d’Israël, qui avait été conquise, colonisée et occupée pendant 2 000 ans depuis l’expulsion de ses peuples autochtones.

Les Palestiniens savent que la Déclaration de Balfour a été un point crucial dans la reconnaissance des droits nationaux juifs par la communauté internationale, et que cela, à son tour, a conduit au soutien majoritaire pour la création de l’Etat juif et le retour des Juifs sur la Terre d’Israël. Ils croient que s’ils parviennent à annuler cette reconnaissance, ils parviendront à saper la légitimité d’Israël en tant que nation juive et démocratique et obtenir sa disparition.

Bien sûr, c’est un combat absurde, surtout pour un peuple qui n’est même pas parvenu à avoir une identité singulière de nombreuses décennies plus tard.

Néanmoins, cela traduit la duplicité profonde d’un régime qui cherche non seulement à renverser l’histoire, mais à la déformer, comme l’a démontré amplement la récente résolution ordonnée par les Palestiniens à l’UNESCO, qui nie les liens historiques juifs avec Jérusalem et le mont du Temple.

La résolution de l’UNESCO, qui n’a aucune signification politique ou diplomatique tangible, est une autre étape qui participe de cette bataille de délégitimation, que certaines institutions internationale commencent à cautionner.

Que ce conflit n’ait jamais porté sur l’occupation ou la création d’un Etat palestinien est évident. Leur objectif, encore et toujours, est de saper et de nier l’histoire juive, les droits du peuple Juif et le droit international, afin détruire l’État d’Israël.

ODED FORER est un membre de la Knesset pour Yisrael Beytenu.

Jerusalem Post – traduction JFORUM

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André

Les mondes chrétiens et musulmans continuent de se comporter avec les juifs comme ils l’ont toujours fait : en maître qui veut décider de leur sort. Que les juifs refusent dorénavant de se soumettre et se hissent même à leur niveau en les surprenant tous (car ils n’y croyaient pas au fond et ça ne devait être juste à la limite qu’un modeste « foyer ») avec la création d’un État indépendant et viable à partir de rien en moins de cinquante ans, les rend de plus en plus hystériques et agressifs.

[…] Source […]

martin54

dieu ramène son peuple dans sa terre a la fin des temps comme annoncé par les prophètes .
le malheur est sur ceux qui s’y opposent( individu, famille, pays, langues , riches, pauvre, connu , inconnu ,etc…) et leurs projets contre israel seront anéantis.

Dans un transport de colère je t’ai, un instant, dérobé ma face; désormais je t’aimerai d’une affection sans bornes, dit ton libérateur, l’Eternel. 9 Certes, je ferai en cela comme pour les eaux de Noé: de même que j’ai juré que le déluge de Noé ne désolerait plus la terre, ainsi je jure de ne plus m’irriter ni diriger des menaces contre toi. 10 Que les montagnes chancellent, que les collines s’ébranlent, ma tendresse pour toi ne chancellera pas, ni mon alliance de paix ne sera ébranlée, dit Celui qui t’aime, l’Eternel! 11 O

בְּשֶׁצֶף קֶצֶף, הִסְתַּרְתִּי פָנַי רֶגַע מִמֵּךְ, וּבְחֶסֶד עוֹלָם, רִחַמְתִּיךְ–אָמַר גֹּאֲלֵךְ, יְהוָה. {ס}
כִּי-מֵי נֹחַ, זֹאת לִי, אֲשֶׁר נִשְׁבַּעְתִּי מֵעֲבֹר מֵי-נֹחַ עוֹד, עַל-הָאָרֶץ–כֵּן נִשְׁבַּעְתִּי מִקְּצֹף
עָלַיִךְ, וּמִגְּעָר-בָּךְ.
כִּי הֶהָרִים יָמוּשׁוּ, וְהַגְּבָעוֹת תְּמוּטֶינָה–וְחַסְדִּי מֵאִתֵּךְ לֹא-יָמוּשׁ, וּבְרִית שְׁלוֹמִי לֹא תָמוּט, אָמַר מְרַחֲמֵךְ, יְהוָה.
{ס}