Les USA doublent les forces navales contre la Chine, la Corée et l’Iran
Donald Trump a marqué son premier mois au poste de Président des Etats-Unis d’Amérique par deux stratagèmes militaires majeurs, au Moyen-Orient, en Asie et dans les Mers du Sud de la Chine. Aux premières lueurs de dimanche 19 février, la Marine américaine a annoncé que le porte-avions de classe Nimitz, l’USS Carl Vinson et un groupe de frappe ont commencé à patrouiller dans les eaux disputées des Mers du Sud de la Chine. Les accompagnent, trois escadrilles aériennes provenant de leur station aérienne et navale de Lemoore ; le croiseur à missiles guidés l’USS Lake Champlain et deux destroyers lance-missiles guidés, l’USS Michael Murphy et l’USS Wayne E. Meyer.
Ce déploiement survient après la mise en garde de Pékin, que la moindre unité navale américaine aperçue en train de naviguer près des îles disputées de Spratleys, où la Chine construit des îles et une présence militaire, serait perçue comme une violation de souveraineté, ce que les Etats-Unis et le Japon refusent de reconnaître.
En 2011, un reportage tournée par l’armée chinoise à l’île de Yongxing :
Par conséquent, la mise en mouvement de l’Administration Trump ouvre une arène de confrontation potentielle entre les Etats-Unis et la Chine. Elle envoie également un message retentissant à la Corée du Nord, que Trump a désigné comme un « gros, gros problème et on s’en occupera avec force ».
Il y a une semaine, le 12 février, La Corée du Nord a lancé un missile balistique, en faisant usage d’une nouvelle technologie « d’éjection à froid », qui rend possible le tir d’un missile à partir d’un sous-marin. Les experts militaires à Washington et Jérusalem estiment que dès que Pyongyang aura perfectionné ce système, les Coréens le transmettront à Téhéran et probabilité qui a été couverte lors des échanges Trump-Netanyahu, la semaine dernière, révèlent nos sources.
Nos sources militaires ajoutent qu’alors que Washington a publiquement annoncé le transfert d’une force aéronavale vers les Mers du Sud de la Chine, le déploiement de la vaste unité du 11ème Corps expéditionnaire de combat de la Marine vers le Golfe d’Aden et la Mer Rouge est resté fort discret.
L’habitude de pensée, jusqu’à présent, était que, dans l’éventualité d’un affrontement de l’Iran contre les Etats-Unis ou les Etats du Golfe, y compris l’Arabie Saoudite, Téhéran répliquerait en bloquant le Détroit stratégique d’Hormuz. A présent, les forces américaines se sont placées en position pour empêcher l’Iran de bloquer le Détroit de mandeb, et ainsi d’étouffer la principale route maritime utilisée par la navigation pétrolière et marchande vers ou depuis la Méditerranée, par le Canaal de Suez, en postant des bases lance-missiles sur la côte ouest du Yémen en Mer Rouge.
Ce contingent, fort de 4.500 fusiliers-marins (marine’s) mécanisés et marins est appuyé par des combattants et des hélicoptères d’attaque, à bord des navires d’assaut amphibie USS Makin Island, bu bateau de transport amphibie l’USS Somerset et du navire de débarquement et d’accostage l’USS Comstock. Leur mission est de maintenir cette voie stratégique ouverte et sécurisée.
Le déploiement du destroyer l’USS Cole autour de ce Détroit a été annoncé le 3 février, quelques jours après l’attaque d’une vedette-suicide des rebelles Houtis yéménites contre la frégate saoudienne Al Madinah, au large des côtes du Port Yéménite d’Al Hudaydah.
Les analystes de Debkafile remarquent que ce déploiement de forces navales et aériennes sur deux arènes maritimes internationales offre au Président Trump un scenario opérationnel flexible. Il peut ordonner à l’une de ces forces de poursuivre l’offensive en tant qu’avertissement aux éléments hostiles, dans l’un des cas – ou d’entrer en action dans les deux cas simultanément – par exemple, les Etats-Unis pourraient frapper simultanément des cibles en Corée du Nord et en Iran, de façon parfaitement synchronisée.
En ligne avec ces mouvements navals, un flottille américaine a quitté sa base de Duqm, à Oman, en Mer d’Arabie,le 12 février et elle navigue vers le Détroit de Bab al Mandeb.
Téhéran a réagi lundi 20 février, en se lançant dans de grandes manœuvres militaires intitulées Grand Prophète 11. Le Général Mohammed Pakpour, Commandant des Forces terrestres des Gardiens de la Révolution Iranienne, a annoncé que cet exercice à grande échelle comprendrait des lancements de missiles, sans spécifier ni leur type, ni leur portée.
Les dirigeants iraniens ont délcaré de manière répétée qu’ils ne permettraient pas que les avertissements américains puissent les dissuader de poursuivre leur programme de missiles,pas plus que Pyongyang n’a hésité un seul instant à faire voler les siens face à des mises en garde du même genre. Ces mises en gardes sont, à présent appuyées par la puissance de feu navale et aérienne de l’Amérique en position de combat.
DEBKAfile Reportage Spécial 19 Février 2017, 10:04 PM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski
Ce courageux monsieur TRUMP, va faire taire tous ces barbares, je l’espère, mais j’aimerai que « nos » soldats américains ne se fassent pas tuer,j’espère que l’humain américain sera épargné, je l’espère de tout mon cœur.
Il est difficile de combattre ces barbares dont la vie ne compte pas .Le deploiement americain est necessaire , souhaitons que le cout humain dans cette guerre , reste limitee…