En Israël, ils sont perçus comme des frères à tous les sens du terme, mais de nouvelles recherches prouvent que les Druzes sont beaucoup plus proches des juifs que la plupart des gens ne le croient.
Les sociologues, les linguistes et les historiens sont fascinés par les origines des Druzes depuis plus de 1.000 ans. Les Druzes, dont le peuplement se concentre dans les régions montagneuses du Sud de la Syrie, au Liban et en Israël, sont une secte de l’Islam qui a connu des influences hindoues, juives et chrétiennes. Cette religion a, en réalité, pris racine en Egypte au cours du règne du Sixième Calife fatimide, appelé Al-Haki bi Amr Allah, qui a régné entre 996 et 1021.
Après la disparition du Calife dans les montagnes autour du Caire, les Druzes se sont déplacés vers le nord, où l’explorateur juif Benjamin de Tudela les a découverts au cours de ses voyages au 12ème siècle.
Les généticiens ont récemment commencé à retracer les racines génétiques des membres de cette secte particulière et ils ont découvert en 2013 que les gènes de nombreux Druzes indiquaient que leur origine se situe en Turquie.
Cependant, dans une nouvelle étude publiée dans le journal des reportages scientifiques, le chercheur israélien, le Dr. Eran Alhaik a découvert que ces origines génétiques de la communauté provenaient du Nord-Est de la Turquie, d’Arménie et du Nord de l’Irak.
L’équipe de recherche a prélevé des échantillons d’ADN de 400 Druzes d’Israël et de 1.000 autres Eurasiens durant deux ans.
Ce qu’ils ont découvert est apparu frappant : les Druzes sont plus proches des peuples du Caucase, de Turquie et des Juifs Ashkenazes qu’ils ne le sont d’aucun autre groupe ethnique au Moyen-Orient.
Le Dr Alhaïk dit que les origines ADN des Juifs Ashkenazes et des Druzes proviennent d’une zone montagneuse où on a découvert plusieurs villages antiques dont les noms dérivent directement de la racine « Ashkenz ».
Il est bien connu que les Juifs Ashkenazes vivaient, au cours du Moyen-Âge, dans des villages qui correspondent de nos jours à l’Est de la Turquie, dans une zone appelée « Ashkenaze antique ». Alors que les deux communautés auraient coexisté au cours de cette période, il semble qu’à un certain moment, les Juifs aient fait mouvement vers le nord, dans le royaume khazar et poussé plus loin vers l’Europe, alors que les Druzes se soient dirigés vers le Sud vers ce qui est actuellement la Syrie, le Liban et Israël.
Ces deux peuples – les Juifs et les Druzes – partagent une origine commune. Benjamin de Teluda a même commenté à son époque sur l’affection particulière que les deux communautés avaient l’une envers l’autre. Il est logique de supposer qu’il y ait pu y avoir des conversions et des mariages entre les deux groupes, dans les deux directions ».
ce genre d’infos a tout l’air d’être une sorte de poisson d’avril (au mieux), au pire le délire d’un malade mental : on sait désormais que la « treizième tribu » khazar était une théorie tout à fait infondée et que le royaume Khazar, utilisée dans la parabole de Rabbi Yehouda Halevi n’eut aucunement l’impact démographique qu’on lui a prêté.
Vous confondez beaucoup de choses sur la base d’infos parcellaires ou erronées. La fameuse légende « khazare » (la fausse) entend dire que tous les Juifs Ashkenazes seraient en fait originaires d’un royaume pris en étau entre la Chrétienté et l’Islam et pour ne pas se plier, son Roi aurait opté pour se convertir au judaïsme. Cela, on n’en a jamais eu la moindre preuve. C’est une légende.
Maintenant, il est parfaitement connu et reconnu que les marchands aschkénazes ont vécu aux confluents des grands marchés d’Asie centrale et du Levant, entre la Turquie et l’Iran, tout comme une autre partie a vécu très tôt sur le Rhin, près des marchés germaniques et champenois. Qu’il y ait eu des implantations juives dans les zones du nord-est de la Turquie est parfaitement plausible : pour une seule raison : sa situation géographique et donc économique privilégiée comme portail entre l’Orient, l’Asie et l’Occident. Le nier c’est manquer de nez.
Il faut bien expliquer les trajectoires migratoires et tout le monde n’est pas passé par l’Espagne ou le Maroc! Cela ne veut, en aucun cas, spécifier que ces Juifs soient « d’origine khazare » (selon la légende, simplement dispersés à la fin de l’antiquité romaine et au Moyen-Âge.
Ensuite, il peut être plus douteux qu’il y ait eu des croisements génétiques, dans la mesure où les deux religions sont plus fermées et se sont justement préservées des influences et mixages extérieurs, sauf en de rares périodes (1021 à 1073, dit-on pour l’ouverture aux conversions du Druzisme). Mais pour le généticien, il faut bien expliquer les ressemblances chromosomiques qu’il constate ; alors, à l’historien de faire son boulot.
Aucune maladie mentale là-dedans, sinon celle de critiquer et insulter systématiquement sans fondement, pour certains commentateurs, qui fondent leurs croyances sur des approximations superstitieuses (terme « khazare » signifie « conversion », etc) à cause du travail de sape de faux historiens comme Shlomo Sand.
Détail important pour corriger l’erreur émise par l’auteur à la fin de son article : la religion Druze n’est pas une religion qui accepte des convertis , on ne peut pas devenir Druze et donc se convertir et se marier avec les Druzes .
Ils ne sont pas mahométans…. un bonheur pour ISRAEl . Quand la Syrie va se disloquer , que va t-il arriver aux druzes du Golan syrien ?? Il faudra l’annexer hum hum ….