Les Brigades Badr pro-Iran vont entrer en Syrie©

Hadi al-Amiri, Commandant de la plus puissante milice irakienne chiite, les Briggades Bdra déclaré mercredi 31 mai, que ses forces se préparent à entre en Syrie. Les capacités avancées dfe cette puissante milice dirigée directement par l’Iran ferait fortement pencher la guerre syrienne en faveur de l’Iran, avec des conséquences alarmantes pour les Etats-Unis, Israël, les Kurdes et la Jordanie.

Al-Amiri, en faisant cette annonce, a cité le nouveau slogan de l’Iran : « La stabilité de l’Irak ne pourra être maintenue que si la sécurité de la Syrie est préservée ». En d’autres termes, le conflit syrien ne se terminera que quand les milices tes pro-iraniennes, dont le Hezbollah contrôleront la Syrie de la même façon qu’elles contrôlent l’Irak.

Les sources des renseignements militaires de Debkafile révèlent que l’entrée en Syrie des Brigades Badr a été assurée, cette semaine, quand un conglomérat de forces chiites irakiennes a fait une percée à travers la frontière irako-syrienne dans le Nord, sur les ordres du chef des Forces Al Quds, le Général Qassem Soleimani.

Cela ouvrait le couloir transfrontalier tellement convoité par l’Iran à travers l’Irak et la Syrie.

Les capacités au combat des Brigades Badr, estimées à environ entre 30.000 et 50.000 hommes, sont impressionnantes. Représentant l’une des forces armées les plus professionnelles et les mieux entraînées en Irak, ses recrues reçoivent leur instruction dans des camps spéciaux pilotés par le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne sur le sol iranien. La milice est constituée de forces spéciales, de tanks, d’infanterie mécanisée et d’unités anti-aériennes. La haute qualité de ses munitions, de son armement et de ses missiles peut être aperçue dans la photo d’illustration au sommet de cet article.

Leur entrée en Syrie pourrait élever le total des forces chiites pro-iraniennes combattant en Syrie de 80.000 à 100.000 hommes de troupe.

Les sources des renseignements s’attendent à voir les Brigades Badr d’abord foncer vers le Sud en direction de la zone de Deir Ez Zor afin de fusionner avec les forces de l’armée syrienne et du Hezbollah, qui menacent les forces spéciales américaines et alliées qui tiennent le passage frontalier central d’Al-Tanf contrôlant le triangle où se rencontrent les trois frontières jordanienne, syrienne et irakienne.

Il leur faudrait couvrir 230 kms entre Palmyre et Deir-Ez Zor, tout en combattant de petites concentrations éclatées de Daesh. credi 31 mai, la Russie s’est portée du côté de Téhéran, par une frappe de missiles de croisière contre des cibles de Daesh à Plamyre. Eles ont été tirées par la frégate lance-missiles Amiral Essen et le sous-marin Krasnodar dans le but dramolir la résistance djihadiste face à l’avancée orientée au sud des brigades Badr.

Les conséquences de cette intervention massive pro-iranienne dans la guerre syrienne sont terribles pour les Etats-Unis, Israël, les Kurdes et la Jordanie. Pour Washington, elle prépare le terrain pour la domination de la Syrie par Téhéran – face aux promesses solennelles du Président Donald Trump d’empêcher que cela se produise.

Pour Israël, la pénétration hostile du Hezbollah sur les frontières syriennes jouxtant son territoire n’est encore qu’un jeu d’enfants, si on la comparer à une force militaire imposante capable de transformer la Syrie en une énorme zone pour la mise en scène de l’agression iranienne contre l’Etat Juif.

Le pressentiment de la Jordanie est actuellement que les milices chiites pro-iraniennes qui prennent leurs aises sur sa frontière représentent une menace bien plus effrayante que Daesh.