LE VOTE DE L’UNESCO [1]: UN ÉVÉNEMENT TOTAL

 

De la même façon que le sociologue Marcel Mauss parlait d’un « fait social total », le vote récent de l’UNESCO est un « événement total », c’est à dire une manifestation de la réalité  dans laquelle se retrouveraient toutes les strates de la socialité et se miroiteraient de multiples perspectives (politique, religieuse, économique, juridique…). Comme si la situation globale se donnait à lire dans un événement singulier.

  1. Le fait le plus puissant et le plus « irradiant » que cet événement donne à voir concerne la condition juive. Le verdict de ce tribunal inique prétend annuler, par la force de son verbe, 30 siècles d’histoire juive, qu’il réécrit entièrement à l’avantage de la vision ethnocentrique de l’islam[2], au déni – faut-il le rajouter – de l’histoire chrétienne de l’Occident. Le récit de la réalité historique et politique qu’il tente d’imposer dénie aux Juifs leurs droits religieux les plus fondamentaux et implique que les assertions du judaïsme quant aux lieux et au contenu de son histoire ne sont que des mensonges. C’est une agression symbolique de la personne juive dans toutes ses dimensions, une délégitimation qui porte en puissance une violence totale à son égard. Elle ne vise pas seulement la sécurité des Juifs: elle concerne l’essence de l’existence juive.
  2.  Qu’une institution censée défendre « le patrimoine de l’humanité » se prête à une telle forfaiture dévoile la corruption profonde de la pseudo « communauté internationale ». Elle montre que nous sommes dans une jungle où tout peut arriver. C’est la figure de Sodome qui y montre son rictus, Sodome où les principes de la justice étaient invoqués pour perpétrer le crime. L’UNESCO n’agit ainsi pas autrement que l’Etat islamique à Palmyre et les islamistes devant les Bouddhas de Bamian.
  3.  Plus grave: qu’une institution politique et culturelle réécrive l’histoire de façon révisionniste au mépris le plus clair des faits historiques est le signe d’une nouvelle période noire pour l’intelligence humaine. Nous y sommes depuis une vingtaine d’années, concernant le peuple juif et le judaïsme, objets, jusque dans les études juives, d’une réécriture de son histoire et de sa réalité, sur la foi de modes idéologiques qui, toutes, émargent à l’idéologie dominante de notre temps, le postmodernisme, un post-marxisme propre à l’âge de décomposition de l’Occident dans lequel nous sommes entrés[3]. Cette réécriture est devenue une vérité officielle assénée au plus haut niveau par les institutions réputées « académiques », dont les représentants entendent bien faire respecter leur loi exclusive et donc imposer le silence ou l’exclusion à ceux qui contreviendraient à cet ordre de pouvoir. Arrive un temps ou la science et l’idéologie se confondront.
  4. Que la résolution ait été portée par des pays arabes qui, à l’exception de l’Algérie, sont réputés « modérés », donne la mesure du profond ressentiment envers le peuple juif qui hante le monde musulman, et de l’intolérance qui y sévit. Qu’élever une prière sur le Mont du Temple ou s’y prosterner devant un Dieu qui est censé être le Dieu révéré par toutes les religions soient perçus par les musulmans comme une provocation  et un sacrilège pose question. Qu’Israël, semble-t-il, collabore en sous mains avec plusieurs de ces pays contre l’impérialisme iranien, fait douter de la reconnaissance et du respect qu’implique cette coopération du côté des puissances musulmanes sunnites. Le déni de l’être juif reste intact.
  5. Que la France ait voté pour cette résolution implique une atteinte aux droits religieux des Juifs français, le droit de se rendre sur leurs lieux saints et de voir respectée leur identité historique. Que ce vote favorise l’islam et son récit théologique à l’encontre des autres religions, conduit à se demander, comme l’archevèque Lustiger il y a quelques années, si l’islam occupe objectivement en France le statut d’une religion d’Etat, ce que le discours du gouvernement socialiste illustre dans les faits, quand il pose des affirmations au nom de cette religion. Dès lors il apparaît que la seule « reconnaissance » dont les Juifs jouissent concerne la victimitude liée à la Shoah et non leur identité historique.
  6. Peu se sont rendus compte que ce ne fut pas seulement la sécurité des Juifs qui a été visée depuis le début des annnées 2000 mais aussi le judaïsme lui même, dans ses symboles et ses aspects les plus cruciaux, et ceci dans l’arène culturelle et intellectuelle, alors que l’islam occupa toutes les scènes et fut à l’abri d’une censure répercutée par tous les médias et les discours politques et intellectuels. Le vote de la France, comme l’existence même d’une telle résolution de l’UNESCO, montre que ces jugements sur l’histoire juive ont une portée politique très concrète dans la réalité. La menace dont les Juifs sont l’objet, en France et en Europe de l’Ouest, de la part de milieux islamiques n’a ainsi aucune chance d’être reconnue pour ce qu’elle est et donc d’être combattue efficacement. L’Union Européenne n’est pas capable d’autre chose que de compassion pour des Juifs voués à n’être que des victimes (passées).
  7. Cette évolution de la France s’inscrit dans une évolution stratégique de l’Union Européenne, depuis une vingtaine d’années et plus exactement depuis le premier choc pétrolier. L’institution du « Dialogue Euro-arabe » a instauré un marchandage sous le signe du pétrole contre de l’immigration et de la « tranquilité » en Europe, sur le plan du terrorisme palestinien – alors seul terrorisme islamique à l’œuvre -, contre la reconnaissance diplomatique de l’OLP[4]. Quand le Marché commun devînt l’Union Européenne, un autre « échange » prit la suite de ce « marché », sous l’égide de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et son programme « Alliance des civilisations » dont l’objectif était entre autres de réécrire l’histoire de l’Europe pour y assurer la part belle à l’islam et à l’arabité. L’évolution des choses dans le rapport de l’U.E. à Israël (souvent mené par la France) n’est donc pas le fait du hasard mais d’une politique clairement définie, que les « commissions » de l’UE appliquent systématiquement aux pays membres et dont nous connaissons toutes les « directives ».
  8. Cette évolution politique est travestie sous le masque d’une Europe qui a la prétention d’incarner les droits de l’homme et de devenir le tribunal de la planète sur la foi de sa contrition pour la Shoah, alors que, depuis plus de vingt ans, on y assiste au déferlement de l’antisionisme, de l’antisémitisme et, on le voit, avec l’UNESCO, de l’antijudaïsme. Le destin de l’Etat d’Israël est devenu l’objet d’une obsession malsaine de la politique européenne. L’Union Européenne a laissé s’installer des discours et proliférer des milieux, des idéologies qui prônaient la haine des Juifs sous couvert de la haine d’Israël, sans réagir durant de longues années: depuis la soi-disant « deuxième intifada ».
  9. Le parti socialiste a démontré, sur tous les plans, à quelle relégation il vouait les Juifs de France: depuis le gouvernement Jospin qui a occulté, pendant un an et demi (2000-2002), à l’échelle de toute une société, des centaines d’actes antisémites pour finir par les travestir sous le signe de « tensions intercommunautaires », jusqu’au dévouement de ses avatars successifs à la cause palestinienne, qui ne réserve à Israël que le choix entre la soumission à un diktat et la mise au ban mondiale, mais aussi sa dégradation symbolique dans toutes les arènes internationales. Ce que l’Etat « hollandais » prépare dans les mois qui viennent, avant de quitter le pouvoir (pour longtemps!), en sera l’apothéose. Sans doute espère-t-il ainsi faire la différence en gagnant l’électorat musulman français à sa cause. La scandaleuse lettre de Pascal Boniface recommandant au Parti socialiste, au début des années 2000, de « lâcher » les Juifs pour séduire l’électorat musulman, a bien été mise en œuvre. On est en droit de se demander si depuis ces années ne s’est pas installé un « antisionisme d’Etat », qui vire, gravement aujourd’hui, à l’antijudaïsme. Cet antisionisme n’est pas uniquement le revers de la « politique arabe » de la France, ou plutôt du Quai d’Orsay, qui pratique effectivement une politique résolument anti-israélienne, il est diffus dans l’opinion et sur la scène publique, relayé par l’AFP, agence quasi-étatique, qui contribue à dépeindre Israël dans des traits idéologiques qui accentue le ressentiment des milieux hostiles aux Juifs… français, etc.
  10. L’événement démontre la faillite de la politique des institutions juives. Le président du CRIF a protesté, le grand rabbin est allé voir le ministre des affaires étrangères et chacun est rentré chez soi, bien gentillement. Rien ne s’est passé:  le signe juif est désormais vide d’intérêt pour les politiciens après que les Juifs officiels aient contribué à le vider de tout contenu. Le silence des rabbins censés être sensibles à cette atteinte est d’ailleurs assourdissant. On n’a vu aucun des intellectuels juifs courtisés par les médias se manifester.

Les institutions juives récoltent les résultats de leurs politiques défaillantes.

Elles ont été instrumentalisées au maximum pour accréditer le slogan creux du « vivre ensemble », le contraire de l' »être ensemble », pour substituer une gestion ecclésiastique (le « dialogue des religions ») à une prise en mains  gouvernementale du problème, avant tout politique et sécuritaire, que pose l’islam. Le gouvernement a cherché à socialiser l’islam dans la société française par l’intermédiaire d’une pseudo pacification judéo-musulmane là où il fallait engager l’islam à se réformer pour rattraper son retard par rapport aux autres religions entrées dans le pacte républicain. Cette démarche n’a pu que rétrograder le judaïsme qui, lui, n’a aucun de ces problèmes. Le dispositif idéologique du « pas d’amalgame » a dispensé la communauté musulmane de  faire le clair sur l’antisémitisme qui règne dans ses rangs. Il a éteint la lutte contre l’antisémitisme islamiste au nom d’une lutte contre l' »islamophobie ». Enfin, la responsabilité des gouvernements successifs, dans les années décisives où il aurait fallu lutter contre l’antisémitisme et le djihadisme, a été trop vite recouverte du voile de la compassion, comme c’est le cas (seulement) depuis Charlie Hebdo. 

11. Où sont les fruits du dialogue avec les musulmans auquel les institutions juives ont consacré tant d’énergie (sans doute sur demande gouvernementale)? Les autorités de l’islam, sauf exception rarissime – et à un niveau faible d’autorité de la chaire – ni l’opinion réputée modérée de la communauté musulmane n’ont jamais clairement condamné les actes antisémites. Le chef du Conseil pour la Fatwa de l’Europe, l’imam Qaradawi est au contraire à  tête de l’antisémitisme islamique. 

12. Comment les Juifs pourraient-ils demander quoi que ce soit aux Européens sur la question d’Israël et la reconnaissance des droits religieux des Juifs? Leurs institutions se sont identifiées à JCall ou JStreet, deux groupuscules minoritaires qui poussent les Occidentaux à imposer une politique à Israël et soutiennent le mensonge palestinien tout résumé dans le mantra: « Deux peuples, deux Etats. Les promoteurs de gauche israéliens de cette politique sont restés significativement remarquablement silencieux sur le terrorisme islamique palestinien et les derniers développement de la réécriture de l’histoire de leur (?) peuple et Etat…

 

13. Israël expérimente à travers cet événement l’échec monumental de sa politique depuis les Accords d’Oslo. C’est en effet l’Autorité Palestinienne, le « partenaire de paix », qui est à l’origine de la résolution de l’UNESCO comme de la campagne antisémite mondiale du BDS dont le cerveau est à Ramallah.  La défaillance est en vérité bien plus grande car elle remonte aux premières heures de la « Guerre des 6 jours », quand, après la conquête de la Vieille Ville, résultat – rappelons-le – d’une guerre d’annihilation des Juifs lancée par la Jordanie, l’Egypte, la Syrie et alors que Jérusalem était occupée par la première depuis la guerre de 1948, le général Moshé Dayan a remis les clefs du Mont du Temple au Wakf islamique.

 

La leçon de l’histoire

Cette incapacité d’Israël à assumer sa stature historique, ce que j’appelle l' »éternité d’Israël »[5] est au fond à la racine de l’événement total que j’ai tenté d’analyser. Les Palestiniens de l’Autorité palestinienne comme ceux qui sont institutionnellement des citoyens d’Israël ont compris que c’était là la faille symbolique et stratégique de la souveraineté israélienne – faille morale, interne, subjective – et ils ont occupé cette faille de sorte que le Mont du Temple est, sur le plan de la « légitimité », sous souveraineté palestinienne comme le montrent l’incitation à la guerre sainte venue du mouvement islamiste israélien (sic!) et de la Liste Arabe Unifiée représentée à la Knesset autant que du Fatah et de Ramallah, sans parler du Hamas.  La résolution de l’UNESCO la confirme sur le plan international. Au cœur d’Israël, les Palestiniens détiennent ainsi un levier de pouvoir qui rayonne sur le plan islamique et mondial avec une puissance considérable.

Conséquence du fait qu’Israël fut incapable d’assumer avec responsabilité sa victoire justifiée de 1967. La souveraineté israélienne sur le Mont du Temple aurait au moins assuré la tolérance religieuse, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui sous la tutelle de fait palestinienne.

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Par Shmuel Trigano 
Professeur des Universités


[1] D’où il découle que le Mont du Temple, le Mur des « Lamentations », les tombeaux des Patriarches, le tombeau de Rachel sont des lieux saints musulmans que l’UNESCO enjoint aux Juifs de ne pas profaner.

[2] Ceci n’est pas un jugement de valeur mais un constat. C’est un fait que la théologie musulmane avance que la parole divine originelle est le Coran, apparu vers le 7ème siècle de l’ère chrétienne et que les textes révélés des deux monothéïsmes qui le précèdent historiquement (au moins de 14 siècles en ce qui concerne la Bible juive et 7 siècles pour ce qui est du Nouveau Testament) en sont des falsifications. Ainsi David et Salomon, promoteurs de l’édification du premier Temple de Jérusalem sont tenus pour des musulmans, sur la foi d’un glissement sémantique du mot « musulman » qui veut aussi dire « soumis » (à Dieu).

[3] Cf S. Trigano, La Nouvelle Idéologie Dominante, Hermann-Philosophie, 2012.

[4] Ce que démontrent sur la foi des archives européennes les études de Bat Ye’or.

[5] Cf. S. Trigano Le Nouvel Etat Juif, Berg International, 2016

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Pimprenelle

C’est tout d’abord une immense intox (le texte de l’UNESCO ne dit aucunement ce que raconte la propagande). En alimentant cette intox, finalement vous crédibilisez l’action de vos ennemis !

Guy

Mordekhai Khedar l’interviewé est professeur de l’Islam a l’Université Bar Ilan de tel Aviv , il parle souvent sur Al Jazzera (TV) a qui il donne une leçon d’histoire sur le sioniste et Israel….. il parle un Arabe parfait et clair…
Mais en ce qui concerne cette Vidéo, il est écoeuré et démontre comment un homme de Guerre Moshe Dayan, (qui pour ses besoins perso) a vendu la clef du Mont du Temple au WAQF (organisme Arabe responsable des Mosquées Omar et Al Aqsa).
Moshe Dayan est un grand archéologue, qui se servait de ses fonctions Militaires pour récupérer, des pièces archéologiques inestimables….. Il a été en son temps démystifiée par les autorités Israéliennes. Mais en 1967 se servant de sa qualité de ministre de la défense, il a passé un accord avec le WAQF, = il leur rendait le Har a Bait et en contre partie , il fouillait pour son propre compte et sans compte a rendre, sous les décombres du temple…… (bien sur le Waqf a accepté mais ne l’a pas laissé fouiller) M Kedhar dit tenir cette info de 2 témoins amis perso de Moshe Dayan. Ma conclusion a MOI (Guy) Dieu nous a rendu le lieu le plus Saint et un communiste Gauchiste très inbu de sa personne le refuse… a l’époque rappelez-vous le 7 Juin 1967 le Rabbin Chef des Armées Shlomo Goren (Hurlait de joie le mont temple est entre nos mains, le mont temple nous a été rendu par Adhem et la prière Sheihyanou Ve Kiyemanou….. ) avec le cri strident du shoffar….et une semaine plus tard ce même rabbin créait une yeshiva sur le temple, mais 3 mois plus tard Moshe Dayan envoie l’armée et le déloge (TRISTE et célèbre épisode)…… Voila la triste réalité que raconte Professeur Kédar. Vous pouvez voir cet interview sur Aoutz7 (tout en hébreu) ….. Un autre épisode très malheureux Itzhak Rabin offre aux accords de Camp David (sur un tableau d’argent) la 1/2 de Jeru. Mais Dieu intervient encore une fois et aveugle ARAFAT qui refuse l’offre voulant la totalité….
Alors la question est posé doit-on encore discuter….doit-on tenir compte des facéties de sois-disant organisme, que ce soit UNESCO. ONU, Ligue Arabe, la France, la Franc Maçonneire, le Rotary etc,,,,,, non ISRAEL EST SUR TERRE POUR ÉCLAIRER LE MONDE (OR LA GOÏM) Point barre……. Nathanyahou, tu ne peux plus parler avec Aboou truc, M Pasquier rentrait chez vous et prenez une bonne retraite mértée, et oubliez la politique, vous ne pouvez a vous tout seul RAPPROCHER le 1er le 7eme et le 21eme siècle…… vos rêves de rapprochement Judéo-Musulmans sont caduques (Please reconnaissez que Hollande est un chien a la recherche d’une caresse UNIVERSELLE, et surtout un léche babouche pétrolier…)
 » ASHEM MELKH ASHEM MALAKH ASHEM IMLOKH LÉ OLAM VAED  »

l’UNESCO..n’y pourra rien et BAN KI MOON non plus…… et Hollande doit plutôt s’occuper de Julie qui a froid (caillet) que de politique..

david

Le plus drôle de l’histoire est que le nom de jerusalem en hébreu porte en lui même son indivisibilité.
Il existe en effet deux modalités d’écritures du nom de la ville. ירושלם avec et sans le י (yod). sans le י cela donne yerou | shalem. Yerou ירו représente les 2 tables de la loi à valeur 216 soit 2 fois 108 (חק). Et shalem שלם signifie « intègre ». traduction la ville des 2 tables de la Loi Intègre. allusions contraires aux tables brisées.

je m’amuse beaucoup d’entendre les hypothèses des uns et des autres sur un partage ou encore de 2 états. les politiques , laïques et bien pensants ont pour de temps de beaux jours devant eux pour continuer à faire des trous dans l »eau.

Céline

Autre article à lire sur le sujet:
« La France antijuive existe : elle a voté la résolution révisionniste de l´Unesco »
A noter: la reproduction de cet article est explicitement autorisée : « Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info. » lit-on à la fin de l´article.
http://www.dreuz.info/2016/04/24/la-france-antijuive-existe-elle-a-vote-la-resolution-revisionniste-de-lunesco/

Céline

Le texte intégral de la résolution se trouve sur le site de l´UNESCO
http://unesdoc.unesco.org/images/0024/002443/244378e.pdf
sous le titre « Occupied Palestine »

Dechoux

Le problème du peuple juif c’est d’assumer l’immense héritage que Hashem a octroyé à notre peuple, pas seulement le mont du temple mais également la Judée Samarie qui ne peut être dissociée de l’Etat d’Israël actuel. L’héritage historique est encore plus dur à affronter : combien de temps mettra-t-on encore pour reconnaître Yeshoua comme le Tsadik des Tsadikim ? Il est l’otage de Rome depuis bientôt 2000 ans, il a été divinisé à tort et peu de juifs ont compris qu’il faisait partie de notre peuple avant d’être l’idôle que l’Eglise en a faite !
Dans tout cela frémit un ressentiment certain contre les chrétiens, que je ressens durement dans ma chair. Dans ma ville de province, lors de manifestations juives, les chrétiens y participent, mais le contraire, lorsque les catholiques invitent les juifs à leurs manifestations, l’on n’y voit aucun et aucune juive, qui en sont totalement absents …
signé par une grande amie des juifs, qui les défend, mais ne comprend pas leur sentiments contre les chrétiens.

BENJAMIN

CHALBENRépondre
1 mai 2016 a 16:12
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Il faut cette fois cette réaliser que la reaction dans les sites et réseaux n’est pas à la hauteur de l’événement qui cette fois fait beascûer la France dans le camp » des non alignés tiers mondistes des années 75 !
On a changé par ce vote la géopolitique a 360* !
Les élus de la République doivent savoir que les commémorations Vel D’Hiv , Libération des Camps et ..Yom Azikaron A la Victoire dans quelques jours en leur présence ressemblent de plus en plus a une pièce de Guignol aux Tuileries
Pleurer les morts d’il y a 60 ans et tuer les survivants dans leur Histoire , il ne s’agit plus de territoires occupés mais d’Histoire vidée de ses acteurs, de réécrire l’Histoire et de légitimer la conquête islamo djihadistes du temps
et le piratage de la Civilusation par la barbarie islamo fasciste !
Y a t il encore en France des gens qui pensent business arabe alors que l’´Europe n’arrête pas d’être ensenglantee ?
Y a t il dans les Institutions Juives Crif Consistoire Aujf , UPJFetc un seul de leurs dirigeants qui a l’heure où nous écrivons aurait l’aplomb de recevoir ces élus ou ces représentants de l’Etat Francais pour « commémorer » comme s’il ne s’était rien passé de grave et d’inacceptable en France ?
Le peuple Juif a une dignité et ses dirigeants doivent l’incarner !

Mariel

Donc pour finir ce n’est pas selon les croyances d’une majorité – d’ailleurs l’islam n’est il pas majoritaire ? – que le royaume de Dieu s’établira sur terre. Dans l’affaire de l’Unesco, et de l’opposition du monde à Israël il s’agit d’une partie « d’échecs » où les noirs paraissent impressionnants et dont la bêtise n’a d’égale que le culot, MAIS Dieu a déjà vu le film à l’avance et … Isaac ! Et il annonce qu’à la fin de la partie qui ne se compte plus qu’en dizaine d’années selon moi, le peuple juif sera vainqueur et la Parole de Dieu s’accomplira à la lettre. Qui est la lumière et l’espérance d’Israël ? Croyez vous que Dieu puisse laisser faire pendant encore longtemps ?

Mariel

Pourquoi j’aime Israël à la folie ?
Pourquoi je défend les juifs contre ma famille ?
Pourquoi je suis venu en Israël cinq fois
Pourquoi j’ai fait le volontariat à Bakoum ?
Pourquoi j’ai des amis juifs en Israël ?
Pourquoi je suis prêt à donner ma vie pour un juif ?
Pourquoi je fais parti d’une association qui organise des voyages en Israël ?
Pourquoi je crois en l’Éternel ?
Pourquoi je crois aux prophéties sur Israël ?
Pourquoi je crois en l’inspiration des Prophètes ?
En la réalité de la sortie d’Égypte ?
En la véracité des la Genèse ?
Qui motive en moi l’amour et le respect des Juifs ?
C’est en quelque sorte par l’Esprit d’un Rabbi pas si mauvais que ça
puisqu’il m’a transmit l’esprit qui est contenu dans la Bible et que j’ai saisi
l’Héritage dont elle parle.
Une croyance égale une autre croyance mais ce que Dieu révèle est-ce une croyance ?
Les prophètes ont parlés de sa part et sa vérité n’a pas de camp :

Sandrine AARON

En tant que juive messianique, je ne soutiendrai jamais ce vote à l’UNESCO contre Israël. Pour nous le Mont du temple et le mur kotel et le tombeau des patriaches seront toujours juifs. Il est honteux que des chrétiens n’aillent pas manifester dans les rues pour Israël et de la soutenir. On devrait le faire mais ça ne bouge pas.

Sitbon

Les réactions mitigées timides des instances juives de France sont un scandale
Alors que le gouvernement français venait -par son vote – de reconnaitre l’Islam comme la seule religion monothéiste decFrance, elles – et avec elles Haïm Korsia Grand Rabbin de France – se sont déclarées satisfaites des explications lénifiantes alambiquées et ambiguës du ministre des affaires étrangères.
Une démission du Grand Rabbin de France et la dissolution du CRIF auraient été un signal puissant donné à nos dirigeants.

jacqueline arragon

Mais le Vatican n’est-il pas en train de s’ islamiser depuis que le chef des catholiques a dit qu’il suivra les directives de l’ONU; d’ailleurs l ‘a t-on entendu s’élever contre les décisions de l’UNESCO ,

André

La conclusion de l’article de Shmuel Trigano (La leçon de l’histoire) est parfaitement exact. Le jour où les israéliens, oubliant pour (mauvaise) raison d’État les juifs du monde entier, ont abandonné le Mont du Temple aux arabes, ils leur ont signifié, inconsciemment, sans s’en rendre compte, qu’au fond ce « lieu sacré » ne l’était pas tant que ça et que finalement ils n’avaient donc rien à faire là. Et les arabes l’ont bien compris comme ça !

Imagine t-on un instant les musulmans laisser la Mecque entre les mains des chrétiens et ceux-là laisser le Vatican aux mains des musulmans ? Et bien c’est ce que les juifs en Israël ont fait avec Jérusalem et le Mont du Temple…

Merci monsieur Trigano pour vos analyses toujours si pénétrantes et exactes. J’attends toujours que monsieur Finkielkraut vous invite à son émission « Répliques » pour parler de toutes ces choses. L’échange entre le signataire de « JCall » et vous devrait être très intéressant. Qu’attend t-il ? Ça nous changerait de Regys Debrey « l’ami des juifs » ou de Rony Brauman « l’ami des palestiniens »…

André

En fait ce n’est qu’un projet du «conseil exécutif» constitué de 58 pays membres pour l’instant. Le véritable vote, si la résolution est présentée, est du ressort de la «Conférence Générale» qui compte les 195 pays membres.
Autrement dit le combat contre la duperie arabo-musulmane et leurs dhimmis ne fait que commencer !

André

« Qu’Israël, semble-t-il, collabore en sous mains avec plusieurs de ces pays contre l’impérialisme iranien, fait douter de la reconnaissance et du respect qu’implique cette coopération du côté des puissances musulmanes sunnites. Le déni de l’être juif reste intact. »
______________

En Iran seul le clergé chiite et ses sbires sont hostiles à Israël, mais pas la population. Chez les arabo-musulmans ce sont les dirigeants ET la population. Je suis prêt à parier qu’en France et en Europe on ne trouve pas un seul iranien dans les manifestations palestinistes organisées par les maghrébins arabisés…

[…] juive, qu’il réécrit entièrement à l’avantage de la vision ethnocentrique de l’islam[2], au déni – faut-il le rajouter – de l’histoire chrétienne de l’Occident. Le récit de la […]

André

Les arabo-musulmans sont des lâches. Ne pouvant battre Israël les armes à la main, ils utilisent celles des faibles : la calomnie, le mensonge et la tromperie. Le tout en achetant avec leurs petro-dollars tous ceux qui sont à vendre en Europe et en menaçant les autres d’attentats.

Ratfucker

@Serge: Vous ne comprenez pas (et les brêles du Quai d’Orsay encore moins) que derrière le négationnisme des Arabes, pour qui le Mont Moriah n’a jamais eu de lien avec le peuple juif (ce qui relève d’une crasse intellectuelle rassurante: l’arc de triomphe de Titus, portant l’inscription « Hyerosolyma capta » et le bas relief du pillage du trésor du Temple serait donc un faux? Sans doute une copie chinoise commanditée par le Mossad), les « sages » de l’islam conquérant attaquent aussi subrepticement les Evangiles, où sont décrits Jésus enseignant à ses disciples dans l’enceinte du Temple, Jésus débattant avec les rabbins, Jésus chassant les marchands du Temple, etc…Devant cette insulte à leur identité, que font les Goyïm? Ils adoptent la posture suppliante qu’affectionne la racaille islamique chez les dhimmis: pas la moindre protestation. Ce qui donne la mesure de la déchéance des églises: l’Eglise catholique qui avant la loi de 1905 écrasait encore la vie politique en France, qui il y a seulement 2 siècles envoyait encore des êtres humains accusés de judaïser ou d’hérésie à la salle de torture et la prison de l’Inquisition, arrachait des enfants juifs à leur famille sous prétexte d’un faux témoignage de baptême, l’Eglise qui a été le fer de lance de l’entreprise coloniale avec ses missionnaires s’est convertie à la « théologie de la libération », opérant la synthèse entre l’antisémitisme clérical millénaire et le palestinisme. Faisant preuve de la même stupidité que les Polonais qui applaudissaient au passage des trains de la mort menant les Juifs aux chambres à gaz sans comprendre qu’ils étaient eux-mêmes destinés à les suivre.

Serge

Très bonne analyse ! Le problème du peuple juif c’est d’assumer l’immense héritage que Hashem a octroyé à notre peuple, pas seulement le mont du temple mais également la Judée Samarie qui ne peut être dissociée de l’Etat d’Israël actuel. L’héritage historique est encore plus dur à affronter : combien de temps mettra-t-on encore pour reconnaître Yeshoua comme le Tsadik des Tsadikim ? Il est l’otage de Rome depuis bientôt 2000 ans, il a été divinisé à tort et peu de juifs ont compris qu’il faisait partie de notre peuple avant d’être l’idôle que l’Eglise en a faite !

Smadja

Peut-être, mais à mon avis, c’était un mauvais rabbi pharisien, qui a voulu imposer ses croyances, sans tenir compte de la majorité.
C’était peut être un sage mais pas plus que Rabbi Akiva ou Rabbi shimon
Bonne fin de fêtes de Pessah

Serge

Smadja, vous devriez peut-être vous renseigner sur ce qu’est véritablement un Tsadik ou autrement dit un Juste !

André

J’ai toujours pensé que l’Église devait rendre Jésus aux juifs… Elle le tient effectivement en otage et cloué sur une croix !