Les sources des renseignements militaires affirment que la publicité donnée par la milice terroriste libanaise du Hezbollah, bras armé de l’Iran, à cet incident, somme toute, mineur – prenant presque par hasard, un avantage peu significatif sur Israël – a sérieusement piqué au vif Moscou dans les efforts qu’il déploie, avec le consentement obéissant de Damas, afin de calmer la crise en cours, qui ne cesse de monter en puissance, depuis que les avions de chasse israéliens ont frappé des cibles du Hezbollah, dont, vraisemblablement, des missiles nord-coréens près des villes de Palmyre, au centre de la carte du pays, Zabadani et Qusayr, plus proches de la frontière israélienne, le vendredi 17 mars 2017.
Le gouvernement russe, selon des sources autorisées à Moscou, ont fait clairement savoir à Bachar qu’il ferait mieux des’abstenir de représailles « démesurées » (bouillantes) contre les frappes aériennes israéliennes. S’il décide de jouer avec le feu israélien, a t-il été prévenu, il ne doit en tout cas pas s’attendre à ce que Moscou vole à sa rescousse pour le défendre.
Le dicta-tueur syrien, qui est pleinement engagé pour le moment, à combattre une offensive rebelle de grande envergure sur l’Est de Damas, a semblé se mettre en conformité avec l’avis de Moscou, par un simple commentaire lui permettant de sauver la face, mardi, transmis par l’agence russe Interfax : « La Russie joue un rôle important dans la prévention d’une confrontation future entre la Syrie et Israël », a t-il déclaré.
Cependant, Hassan Nasrallah du Hezbollah joue son propre jeu dans cette affaire. Ses forces se battent au beau milieu des villages syriens rebelles des versants du Mont Hermon, dans une manœuvre tête la première visant à se déployer sur la frontière du Golan avec Israël. Il agit, par conséquent, afin de forcer la main d’Assad et de court-circuiter les efforts de Moscou, en vue d’une désescalade, en publiant cette affaire de drone israélien, soit-disant abattu par des tirs de la défense anti-aérienne syrienne.
On doit ajouter que la publication de cet incident directement par Israël, tout-de-suite après l’incident, dimanche, aurait permis de priver le Hezbollah de ce « scoop » et delui en retirer l’initiative.
Moscou se retrouve bousculé dans un recoin difficile. Tout en cherchant à éteindre les flammes de la crise israélo-syrienneles Russes se retiennent en même temps d’interférer afin de stopper les menées du Hezbollah en vue d’assurer sa présence permanente dans etautour de la ville de Quneitra. Par conséquent, ces flammes demeureront élevées tant que l’avance du Hezbollah se poursuivra en direction de son objectif.
Un média appartenant au Hezbollah a diffusé lundi 20 mars des photos d’un Skylark de Tsahal qui aurait été, selon l’article, abattu par l’appareil de la défense anti-aérienne Syrienne, après s’être infiltré dans l’espace aérien syrien, dans la périphérie de Quneitra.
Une des photos de ce véhicule aérien sans pilote (UAV) montre un autocollant identifiant le drone comme étant un Skylark appartenant aux forces terrestres de Tsahal et fabriqué par Elbit systems.
Tsahal a confirmé qu’un UAV s’était écrasé dimanche sur le territoire syrien au cours d’opérations militaires dans cette zone, insistant sur le fait qu’il n’y avait aucune inquiétude concernant une éventuelle faille sécuritaire. On enquête actuellement sur les circonstances de cet incident.
Des réseaux sociaux appartenant au régime syrien ont mentionné dimanche que l’armée syrienne avait pourchassé un drone israélien après qu’il ait violé l’espace aérien syrien. C’est juste après cet incident qu’on a rapporté ensuite qu’ un chef d’une milice syrienne conduisant près de Quneitra en direction de Damas avait été liquidé par un autre drone.
Ce n’est pas la première fois que les Syriens font des reportages sur des drones israéliens qu’ils auraient soit-disant abattu ou qui se seraient écrasés sur leur territoire.
Il y a environ deux mois, un drone Skylark de Tsahal s’est écrasé au Liban. Il est possible que ce soit le même drone qu’on ait ressorti un mois plus tard, pour ces clichés produits par le Hezbollah.
La semaine dernière, mercredi, un autre drone Skylark s’est écrasé à l’intérieur des limites frontalières de Gaza, au cours d’activités militaires israéliennes dans le secteur de Shuja’iyya.
Le Skylark est le plus petit des drones utilisé par les forces terrestres de Tsahal et il se lance manuellement. Il néanmoins, une certaine réputation à s’écraser au cours des activités et missions qui lui sont conférées.
Ces incidents ne provoquent d’habitude de dommages qu’à l’image et à la réputation de Tsahal et ne posent pas de risques sécuritaires conséquents, puisque ces drones sont programmés pour s’écraser complètement en de telles circonstances et qu’ils ne détiennent aucune information classifiée dans leurs banques d’information.
(Traduit & édité par Lior Mor)
Adaptation : Marc Brzustowski
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Concequences techniques ,ce n est pas rien ,il est temps d y remedier !