Le 9 novembre 2015, le premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou et le Président américain Barack Obama, se sont retrouvés pour la première fois à la Maison blanche, depuis l’accord controversé sur le nucléaire iranien. A cette occasion, ont été évoqués la nécessité d’un renforcement de la coopération israélo américaine face aux menaces que représentent l’Etat islamique (qui n’avait pas encore frappé la France) et le Hezbollah, mais également le principe d’une reconnaissance internationale de l’annexion du Golan qu’Israël a conquis lors de la guerre des 6 jours de juin 1967 avant de l’annexer le 14 décembre 1981.
A cette occasion, le Premier Ministre israélien a rappelé que la Syrie n’était plus qu’un « Etat opérationnel », ce qui permettait « de voir les choses différemment » d’autant que la communauté internationale exigera le départ de Bachar Al Assad lors de la recomposition future de la Syrie. Il s’est notamment appuyé sur l’analyse de l’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michael Oren, publiée la veille sur CNN selon lequel la restitution du plateau à la Syrie amènerait le Hezbollah « au dessus des villages israéliens du nord de la Galilée » pendant que « l’EI se positionnerait sur la rive orientale du lac de Tibériade ».
Israël est grandement intéressé par la reconnaissance internationale de l’identité israélienne du Golan pour des raisons non seulement stratégiques mais aussi économiques : les ressources aquifères du plateau couvre un tiers des besoins d’Israël. En outre, le sol volcanique est particulièrement fertile pour l’agriculture en général et les vignobles en particulier. Les pâturages sont de qualité exceptionnelle pour le bétail et les sites touristiques sont tout à fait attractifs, y compris l’hiver puisqu’il est possible de skier sur le Mont Hermon. Enfin, sur le plan énergétique, Israël a lancé un vaste projet de construction de parcs éoliens et les ressources pétrolières découvertes dans le sous-sol du plateau sont substantielles.
Depuis longue date, Israël procède vainement à des forages exploratoires dans son sous-sol, en l’occurrence 530 puits qui ont été abandonnés compte tenu de l’absence de rentabilité. Israël a, un temps, bénéficié du pétrole exploité dans le Sinaï conquis en 1967, mais l’exploitation a cessé, à la suite de sa restitution à l’Egypte dans le cadre de l’accord de paix. Aussi, les réserves pétrolifères dans le Golan présentent une véritable opportunité : elles pourraient conduire Israël à l’indépendance énergétique, d’autant que le gaz découvert en Méditerranée pourrait en faire un Etat exportateur. A ce jour, l’exploitation du pétrole se heurte juste à des considérations environnementales puisque son exploitation suppose l’emploi de la méthode de fracturation, polluante pour les réserves aquifères et pour le lac de Tibériade, alors que, par ailleurs, elle est susceptible de déclencher des tremblements de terre.
En droit interne israélien, rien ne s’oppose à l’exploitation de ce pétrole dans le sous-sol du Golan : tout d’abord, au regard de la Loi israélienne, le Golan fait bien partie de l’Etat d’Israël depuis son annexion en 1981. Le cas échéant, les Tribunaux israéliens pourraient toujours invoquer le principe dégagé par la Cour Suprême israélienne au cours du mois de décembre 2011, en l’occurrence celui de « l’implantation prolongée » : le principe a été posé pour permettre l’exploitation des pierres de taille en Zone C de Cisjordanie (d’autant que les prérogatives accordées à Israël sur le territoire de Cisjordanie résultent des accords passés avec l’Autorité palestinienne).
En Droit international, la communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion du Golan par Israël, et continue de le qualifier de « territoire occupé » mais rien ne justifie sa rétrocession à la Syrie pour 4 raisons.
Tout d’abord, la communauté internationale a certes condamné l’occupation israélienne du Golan en 1967 avec la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’Onu du 22 novembre 1967, exigeant « la restitution des territoires conquis lors du récent conflit ». Le principe a d’ailleurs été réitéré à la suite de la guerre du Kippour avec la résolution 338 du 22 octobre 1973. Enfin, son annexion a été condamnée avec la résolution du 17 décembre 1981 qui a décidé que « la décision prise par Israël d’imposer ses lois, sa juridiction et son administration au Golan syrien occupé était nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international ». Or, il convient de rappeler que la résolution 242 de 1967 exigeait également des parties au conflit qu’elles reconnaissent l’intégrité territoriale de chaque Etat. La Syrie ne saurait donc exiger d’Israël qu’il applique une résolution vieille de 48 ans alors que lui-même ne l’a jamais appliqué s’agissant de son obligation de reconnaître Israël.
En outre, et S’agissant de la souveraineté du plateau, rappelons qu’il n’est resté que peu de temps sous souveraineté syrienne. Pendant 400 ans, il dépendait de l’Empire ottoman, soit jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Lors de la signature du Traité de Versailles, le Golan n’a pas été rattaché à la Syrie mais à la Palestine sous mandat britannique. Ce n’est qu’en 1946, lors de la création de la Syrie, que le Golan y a été rattaché, et ce jusqu’à son occupation par Israël en 1967. Le Golan est donc resté syrien pendant 21 ans alors qu’il est depuis 48 ans sous législation israélienne.
Il y a peut être, un autre aspect, celui « »de réparation de guerre « » !! N’oublions pas que la Syrie était, un élément moteur pour la destruction de l’ Etat Juif, et les guerres que la Syrie à imposé à Israël, sont importante : 1948 / 1967 . 1973, sans compter, Sabra et Chatilla au Liban, massacre orchestré par la Syrie et mettant, cette tuerie sous la responsabilité d’Israël ….Réparation de guerre serait de l’envisager et par conséquent cette annexion fait partie de la réparation ……….!
ML
Ce n’est qu’en 1946 lors de la création de la Syrie que ..etc etc ….??????????????????
Hussein obama et eurabia n accepterons jamais que le golan reste Israelien.Il est temps pour l etat Juif de prendre son destin en main .Aujourd hui le droit international est artcule sur la comdamnation automatique d Israel.