File photo : Retired Lieutenant General Michael Flynn, U.S. national security advisor, arrives to a swearing in ceremony of White House senior staff in the East Room of the White House in Washington, D.C., U.S., on Sunday, Jan. 22, 2017. Trump today mocked protesters who gathered for large demonstrations across the U.S. and the world on Saturday to signal discontent with his leadership, but later offered a more conciliatory tone, saying he recognized such marches as a "hallmark of our democracy." Photographer: Andrew Harrer/Bloomberg(Sipa via AP Images)

La démission surprise du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Michael Flynn, est le point culminant d’une campagne secrète menée depuis plusieurs mois par des anciens membres de l’administration Obama. Leur objectif est de contrecarrer l’appareil de sécurité nationale du président Donald Trump et de préserver l’accord nucléaire avec l’Iran. Selon de multiples sources à la Maison Blanche qui se sont confiées au Washington Free Beacon, ces fonctionnaires ont  manœuvré en coulisses pour distiller une série d’histoires dommageables sur Flynn dans les médias nationaux.

Ben Rhodes, un ancien conseiller de l’administration d’Obama, est l’architecte d’une « Chambre blanche » œuvrant pour créer ce qu’il a décrit comme une chambre de résonnace pro-Iran. Pour se faire, il a mis sur pied une petite équipe de travail de loyalistes d’Obama, qui a inondé les médias avec des histoires visant à éroder la crédibilité de Flynn, ont révélé de multiples sources.

L’opération a principalement fait en sorte de discréditer Flynn, un adversaire farouche de l’accord nucléaire iranien, afin de nuire aux efforts de l’administration Trump, ayant pour but de divulguer des détails secrets relatifs à l’accord nucléaire avec l’Iran, tenus cachés par l’administration Obama.

Les initiés qui sont familiers de cette campagne anti-Flynn ont déclaré au Free Beacon que ces loyalistes d’Obama avaient comploté depuis des mois précédant l’investiture de Trump pour mettre des bâtons dans les roues à l’équipe de sécurité nationale de Trump, dont plusieurs membres s’opposent à des relations diplomatiques avec l’Iran. 

Les sources qui se sont confiées au Free Beacon ont demandé l’anonymat pour parler librement de la situation et éviter d’interférer avec le récit officiel de la Maison Blanche sur Flynn, l’accusant de n’avoir pas informé le président, d’une série d’appels téléphoniques qu’il aurait eu avec des responsables russes.

Flynn a assumé ses erreurs, concernant ces appels téléphoniques, dans une brève déclaration publiée lundi soir. Les responsables de l’administration Trump ont ensuite déclaré que les efforts de Flynn pour cacher au  président et au vice-président ses contacts avec la Russie, ne pouvaient pas être tolérés.

Cependant, plusieurs sources, étroitement impliquées dans l’affaire, ont signalé qu’une campagne plus vaste et plus secrète visait à discréditer Flynn et à saper la Maison Blanche de Trump.

« Il est indéniable que la campagne pour discréditer Flynn était bien engagée bien avant le jour de son investitude, avec une série de fuites très gênantes et politisées conçues pour le saper », a déclaré un ancien conseiller de sécurité nationale, étroitement lié à l’équipe de la Maison Blanche. « Ce schéma me rappelle la période qui a mené à l’accord avec l’Iran, et comporte probablement la même distribution de personnages concernés. »

La Free Beacon avait déjà signalé en janvier que, jusqu’à ses derniers jours au pouvoir, l’administration Obama a accueilli plusieurs pro-iraniens qui ont contribué à tromper le public américain sur les termes de l’accord nucléaire. Il s’agissait d’un ancien fonctionnaire du gouvernement iranien et du chef du National Iranian American Council, ou NIAC, qui a été accusé de servir de porte-parole de l’Iran à Washington, D.C.

Depuis lors, des membres de l’équipe de sécurité nationale de l’administration Obama ont mis sur pied une plateforme de communication, après leur départ de la Maison Blanche et ont déclaré aux journalistes qu’ils utilisaient cette infrastructure pour miner la politique étrangère de Trump.

« C’est en fait Ben Rhodes, le NIAC, et les mollahs iraniens qui se réjouissent aujourd’hui », a déclaré un ancien opposant à la politique étrangère d’Obama, qui est proche de Flynn et de la Maison Blanche. « Ils savent que la cible numéro un de Trump est l’Iran … [et] ils savaient tous que leur petit accord sacré avec l’Iran allait être révélé. Alors ils se sont débarrassés de Flynn avant que quoi que soit concernant ces accords [secrets] ne filtre.

Flynn s’était préparé à révéler de nombreux détails sur l’accord nucléaire qui avait été délibérément cachés par l’administration Obama dans le cadre de ses efforts pour obtenir un soutien pour cet accord, ont déclaré ces sources.

Flynn est maintenant  » sapé avant que quiconque ne puisse savoir ce qui s’est passé » avec ces accords secrets, a déclaré la deuxième personne au fait de l’affaire, proche de Flynn et la Maison Blanche.

Des sources à l’intérieur et à l’extérieur de la Maison Blanche craignent que la campagne contre Flynn ne s’étende à d’autres personnalités de l’administration Trump.

Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré au Free Beacon que les fuites ciblant l’ancien fonctionnaire n’étaient « pas le résultat d’une série d’événements fortuits ».

« Les fuites en cascade liées au général Flynn ont été lancées depuis sa nomination au poste », a déclaré un fonctionnaire, qui est un membre du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.  » Ce qui s’est passé la nuit dernière n’était pas le fruit du hasard. Le président a perdu un précieux conseiller et nous devons nous assurer que ce genre de chose ne se reproduise pas. »

D’autres sources ont exprimé leur crainte que la confiance du public dans la communauté du renseignement serait érodée par les actions des militants et leurs agendas anti-Trump.

« La question la plus importante qui se pose et qui devrait inquiéter le peuple américain est le pouvoir de grande envergure de ces apparatchiks inconnus et non élus de la communauté du renseignement qui décident d’eux-mêmes de ce qu’il convient au gouvernement de faire et quelle est la politique acceptable qu’ils permettront aux représentants élus du peuple de poursuivre, à déclaré le conseiller à la sécurité nationale cité plus haut.

« Mis à part l’affaire Flynn elle-même, le fait que des bureaucrates sans visage et sans nom, aient été en mesure de démettre un conseiller de la sécurité nationale du président, par une campagne de dénigrement basée sur des insinuations et sans preuves, devrait inquiéter tous les Américains », a expliqué la source.

Eli Lake, un chroniqueur de Bloomberg View et journaliste vétéran dans le domaine de la sécurité nationale à la Maison Blanche, a déclaré au Free Beacon que Flynn avait la réputation dans l’administration Obama d’être l’un de ses principaux détracteurs.

« Michael Flynn a été l’un des plus féroces critiques de l’administration Obama après avoir été forcé de quitter la « Defense Intelligence Agency », (Agence de Renseignement de la Defense) a déclaré Lake, qui a décrit « l’assassinat politique de Michael Flynn » dans un article publié mardi.

« [Flynn] était un critique de premier plan de la plus grande initiative d’Obama, en matière de politique étrangère, à savoir, l’accord avec l’Iran », a déclaré M. Lake. « Il a également accusé publiquement l’administration Obama de garder secret des documents classifiés, trouvés lors du raid de l’élimination d’Oussama ben Laden, qui a montré la relation étroite de l’Iran avec Al-Qaïda. Il était une épine dans leur pied.

Lake a écrit dans son article, qu’il n’adhère pas entièrement avec la version officielle de la Maison Blanche sur la démission de Flynn.

« Pour une Maison Blanche qui a une relation aussi occasionnelle et opportuniste avec la vérité, il est étrange que le » mensonge « de Flynn à Pence le fasse évincer », a écrit Lake. «Ça ne colle pas.

Le porte parole du bureau de presse de la Maison Blanche, Sean Spicer, a déclaré dans son exposé quotidien que «l’évolution et l’érosion du niveau de confiance causé par cette situation et une série d’autres incidents douteux ont amené le président à demander au général Flynn sa démission.

Une troisième source qui émane d’un conseiller du Congrès qui a été impliqué dans la lutte de 2015 contre l’accord avec l’Iran a déclaré à Free Beacon, que l’administration Obama craignait que Flynn ne révèle au grand jour, les accords secrets avec l’Iran.

« L’administration Obama savait que Flynn allait sortir ces documents secrets autour de l’accord avec l’Iran, ce qui porterait un coup fatal au mythe selon lequel il aurait été une bonne affaire qui aurait fait reculer l’Iran », a déclaré la source. « Donc, en décembre, le NSC d’Obama a commencé à travailler avec ses journalistes préférés, filtrant sélectivement des informations préjudiciables et incomplètes sur Flynn ».

« Après l’investiture de Trump, certaines de ces personnes sont restées et certaines ont commencé à travailler dans l’ombre, et ils ont coopéré pour continuer à saper Trump », a déclaré la source, détaillant une série de fuites de la Maison Blanche au cours des semaines passées ciblant Flynn. « La démission de la nuit dernière a été leur première victoire majeure, mais à moins que l’équipe de Trump ne fasse un sérieux nettoyage dans la maison, ce ne sera pas le dernier. »

BY: freebeacon – Traduction JForum

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tor

triste que Trump aut accepté sa démission. Il aurait dû en profiter pour bien enfoncer dans le crâne du nullard précédent qu’il était le nouveau président , seul à décider.