Le principe historique applicable aux ennemis d’Israël

Le 25 janvier 2017, le département d’Etat américain a indiqué procéder à un réexamen de l’aide de 220 millions de dollars, accordée par l’administration de Barak Obama aux palestiniens de Gaza. (Rappelons qu’avant de quitter le Ministère des Affaires Etrangères, John Kerry avait, le 20 janvier 2017, donner instruction de débloquer cette somme « pour les programmes de reconstruction de Gaza »). Selon le porte-parole du département d’État Mark Toner, le nouveau Président américain Donald Trump entend effectuer les « ajustements nécessaires » pour s’assurer qu’elle corresponde bien aux priorités de l’Administration « Trump–Pence ».

Cette décision s’inscrit en réalité, dans le cadre de deux décrets du 25 janvier 2017 qui prévoient, d’une part, la suppression de la contribution financières des Etats-Unis à plusieurs agences des nations Unies et, d’autre part, la révision de certains traités. Un comité est ainsi créé pour examiner dans quelles proportions se montera la réduction des dotations, notamment l’aide aux pays qui s’opposent aux décisions importantes des Etats-Unis tout comme pour le Fond des Nations Unies pour la population (FNUAP).

Les Etats-Unis représentent actuellement 22% du budget opérationnel de l’ONU. Or, parmi les dispositions contenues dans les décrets, les Etats-Unis devrait cesser de financer les agences des Nations unies ou les organisation internationale « qui ont accordé un statut de membre à part entière à l’Autorité palestinienne ou à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ». S’agissant des autres organisations, le texte préconise une diminution de 40 % de la contribution.

La nouvelle dynamique impulsée par l’arrivée du Président américain Donald Trump modifie radicalement les relations tendues entre Netanyahu et Obama. Les Etats-Unis condamnaient systématiquement les implantations israéliennes en Judée Samarie, constitutives, qui, selon John Kerry, étaient un obstacle à la solution à deux Etats, israélien et palestinien (sic). Or, le 24 janvier 2017, le nouveau porte parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a refusé de commenter l’annonce par Israël de la construction de 2 500 logements dans le Goush Etzion, Ariel et Beit El, ou encore celle de la mairie de Jérusalem concernant la construction de 566 logements à Jérusalem Est.

En tout état de cause, ces mesures déplaisent particulièrement aux palestiniens (qui vont faire les frais de ces coupes budgétaires) puisqu’ils seront placés face à leur responsabilités : soit ils normalisent les relations avec Israël, soit ils s’enfoncent dans l’abyme. En réalité, non seulement les moyens administratifs, financiers et philosophiques empêchent les palestiniens de s’autodéterminer, mais en outre, les facteurs géographiques l’interdisent définitivement. Si la Direction Palestinienne à Gaza refuse de normaliser ses relations avec Israël, c’est la disparition naturelle (mais assurée) de l’entité terroriste.

La bande de Gaza souffre d’un manque cruel eau potable. Les nappes phréatiques sont polluées par les eaux usées, les produits chimiques tels les nitrates (utilisés dans l’agriculture), et l’infiltration de l’eau de mer dans le sous terrain : ce sont désormais 90 % des eaux des nappes phréatiques qui sont inutilisables pour la consommation courante. L’eau sortant des robinets est salée comme si elle était directement pompée dans la mer : elle ne peut ni être consommée, ni être donnée aux animaux pour l’élevage. Or, les trois stations de dessalement d’eau (qui produisent 8600 mètres cube d’eau par jour) sont insuffisantes pour pourvoir à la demande.

La principale source d’eau de gaza procure 55 à 60 millions de mètres cubes d’eau par an alors que les besoins des deux millions de Gazaouis s’élèvent à 200 millions de mètres cubes. Aussi, et pour s’hydrater, les palestiniens sont donc obligés d’acheter de l’eau minérale, dont le coût est prohibitif. Par ailleurs, certains palestiniens la bande de Gaza creusent des puits, ce qui appauvrit encore les nappes.

Actuellement, les négociations entre israéliens et palestiniens ont conduit la fourniture par Israël de 5 millions de mètres cubes d’eau supplémentaires (le comité BDS n’a étrangement pas suggéré aux palestiniens de Gaza de boycotter l’eau israélienne…ni les médicaments produits par la société Teva). Par ailleurs, les palestiniens ont inauguré, le 20 janvier 2017, une usine de traitement des eaux, financée par l’Union Européenne et l’Unicef pour un montant de 10 millions d’euros, qui devrait assurer la fourniture de 75 000 personnes. Ces mesures restent néanmoins insuffisantes. Aussi, et pour répondre à la hausse de la demande en eau, un nouveau site de dessalement est à l’étude qui génèrera un coût de 500 millions d’euros.

Bien évidemment, le seul moyen de résoudre ce problème d’approvisionnement en eaux des palestiniens, consiste dans l’établissement de relations diplomatiques entre israéliens et palestiniens, de nature à permettre aux palestiniens d’importer massivement de l’eau en provenance d’Israël qui dispose d’infrastructures considérables pour le dessalement de l’eau.

Si les palestiniens de Gaza s’assagissent et renoncent à leur projet d’anéantir Israël, ils réaliseront que leur survie est conditionnée par l’existence d’Israël, non par sa disparition : il pourra alors s’opérer un rapprochement entre israéliens et palestiniens. Inversement, si les palestiniens refusent de normaliser leurs relations avec Israël (c’est-à-dire pour le Hamas de s’auto éliminer), Israël ne pourra pas venir au secours de la bande de Gaza en fournissant l’eau indispensable, mais également en construisant port et un aéroport international. Les palestiniens de la bande de Gaza devront alors quitter la zone devenue invivable (pour se réfugier en Europe).

Il est peut être en train de s’affirmer un phénomène récurrent, applicable aux peuples qui ont refusé de s’entendre avec Israël, et ce, depuis la naissance du peuple d’Israël (après la mort des premiers nés d’Egypte, paracha de la semaine).

On peut citer notamment le cas du peuple romain, de l’Allemagne nazie, des pays qui ont déclaré la guerre Israël en 1948 et qui n’ont jamais fait la paix avec lui comme la Syrie, le Liban, l’Iraq. Il en est également ainsi de l’Olp, instituée en 1964 pour détruire Israël. Depuis, Yasser Arafat a obtenu le prix Nobel de la paix en acceptant (formellement) de faire la paix avec Israël. Son mouvement terroriste appelé Fatah (acronyme en arabe de « Organisation de Libération de la Palestine »), est dirigé par Mahmud Abbas qui noue des relations plus apaisées avec Israël (coopération sécuritaire).

Même les pays du Golfe sont sur le point de normaliser ses relations avec Israël : l’ancien chef du renseignement saoudien, le prince Turki al-Faysal, a pris des mesures en ce sens. De même, des contacts existent entre des officiels des services secrets saoudiens, qataris, émiratis et les israéliens. Evoquons encore la poignée de main entre al-Faisal et Moshe Yaalon, alors Ministre de la défense lors d’une conférence en Allemagne, ses entretiens publics avec Yaakov Amidror, ancien conseiller pour la « sécurité d’Israël », ou les propositions de vente d’armes (Dôme de Fer) par Israël à l’Arabie Saoudite…

L’Arabie Saoudite dispose déjà des missiles Patriot Américains

Le principe qui est en train de voir le jour peut être ainsi résumé : « qui veut la destruction d’Israël disparaît le premier. Qui fait la paix avec lui jouira d’une longue prospérité ». Que les palestiniens de Gaza en prennent note.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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trender

La conclusion est difficile a appréhendée en réalité, le Hamas n’est pas une entité politique viable mais une organisation mafieuse qui cache sa véritable nature sous le vernis très mince d’une entité politique et l’on retrouve à travers elle , tous les travers des sociétés musulmanes du Moyen Orient c’est à dire une culture de clans qui se résume ainsi : « tu es de mon clan, a toi la richesse et les honneurs, à l’inverse tu n’es pas de mon clan , tu peux crever…. » difficile humainement, insupportable philosophiquement mais malheureusement c’est la base de nombreuses sociétés africaines ou musulmanes…
Comme par exemple l’Algérie au Maghreb qui a récupéré les biens laissés par les Français en 1962 , pour finir avec plus de 50 % de jeunes au chômage malgré une manne ininterrompue de pétrodollar , récupérés seulement par le pouvoir de militaires en place, et avant eux on a eu ; la Libye, la Syrie,l’Irak , l’Iran et j’en passe.
Donc on pourrait espérer un regain de lucidité de ces chefs mafieux à Gaza, pour entrevoir une paix des braves, mais j’en doute la fin est programmée, poussée à ses extrémités et refusant de perdre leurs avantages et surtout leurs pots de vin, la société Gazaouie va exploser et déclenchera une énième guerre qui provoquera son anéantissement , préférant mourir en martyrs pour obtenir , dans l’autre monde , le droit d’accès aux 70 vierges….. A l’exception peut être des chefs historiques , qui eux, par contre se planqueront , avant la phase finale dans des pays amis…..