L’autodestruction de l’UNESCO ©

Signez la pétition : change.org/p/unesco-stop-denying-the-jewish-connection-to-israel-and-the-holy-sites?

Le 11 avril 2016, le Bureau exécutif de L’Organisation Educative, Scientifique et Culturelle des Nations-Unies (-UNESCO) a adopté une décision proposée par l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, Oman et le Soudan, et intitulée : “Palestine Occupée”.

Le titre même de cette décision trahit peut-être et sape du même coup ce qu’on est en droit d’attendre de la part d’un organisme international qui dit ostensiblement se consacrer à l’Education, à la Science et à la Culture.

La décision condamne toute présence et activités israéliennes  à Jérusalem, à Hébron et autour de la Tombe de Rachel. En procédant de la sorte, elle nie ostensiblement et délibérément, ignore et cherche à effacer de l’histoire tout lien historique, culturel et religieux entre le peuple juif, la religion juive et Jérusalem, y compris spécifiquement ses lieux saints religieux du Mont du Temple et du Mur Occidental ou Kotel, le Caveau de Machpelah à Hébron et la tombe de Rachel près de Bethléhem.

La décision fait référence à ces Lieux Saints juifs uniquement dans un contexte de « préservation de l’héritage culturel de la Palestine », à l’exclusion complète de l’héritage, du patrimoine et des droits du peuple juif.

Il ignore et nie le lien historique indigène et antique juif de la région avec le judaïsme, l’histoire juive et la religion et il ignore l’existence des ruines des sites saints juifs et le fait que cette zone est universellement reconnue par tous comme « le Mont du Temple », attestant du fait que c’était effectivement le lieu des temps juifs et en tant que tels, le berceau de l’existence et de l’histoire juive.

Dans ce contexte, même la place du Mur Occidental (Kotel) est désignée comme la « Place al Buraq » [nom du cheval supposé de Mahomet, dans son rêve).

Les sites antiques juifs – « Le Caveau de Machpela », à Hébron, « la Tombe de Rachel »proche de Bethléhem – universellement reconnus pour être les lieux de sépultures des ancêtres du Peuple Juif, Abraham, Itzakh, Ya’acov et Rachel, respectivement, sont cyniquement dénommés par la curieuse décision de l’UNESCO : « Les deux sites palestiniens de la Tombe d’Al-Haram Al Ibrahimi Tet des Patriarches à Al-Khalil/Hébron et la Mosquée Bilal Ibn Rabah/Tombe de Rachel à Bethlehem”.

Ce cynisme est encore aggravé par une curieuse condamnation du refus d’Israël « de supprimer ces deux sites palestiniens de la liste du patrimoine national d’Israël »é! Parmi les 58 Etats-membres du Bureau Exécutif de l’UNESCO : la France, l’Espagne, la Suède, la Russie et la Slovénie -tous ostensiblement des « amis » d’Israël- ont soutenu cette odieuse et honteuse décision, alors que six Etats seulement ont voté contre : l’Estonie, l’Alleamgne, la Lithuanie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Rétrospectivement, personne ne devrait être surpris par le fait que l’UNESCO ait adopté cette décision.

Cela fait suite à des décisions identiques au cours de ces dernières années, par les organismes de l’UNESCO, essentiellement à la demande des Etats arabo-musulmans, avec l’objectif de faire progresser un agenda extrêmement partisan sur le plan politique, qui n’a strictement rien à voir avec des fonctions culturelles ou éducatives pour lesquelles l’UNESCO a été fondé. Ces décisions sont destinées à instiller un narratif de négation des droits juifs et de faire en sorte de disséminer ce négationnisme à travers tout le système éducatif des organisations de l’ONU.

Ce n’est pas par hasard si l’UNESCO, parmi toutes les agences spécialisées de l’ONU, a accepté les Palestiniens comme Etat-membre à part entière de l’organisation, malgré les prérequis constitutionnels limitant le droit d’être membre uniquement aux Etats authentiques.

Mais cette dernière décision est singulière par le fait que l’UNESCO, qui a, depuis longtemps, été considéré et mis en avant comme étant l’organisme mondial central pour le progrès de la vérité, la culture, l’éducation et la science, a lui aussi été détourné et transformé en un nouvel organisme de dénigrement d’Israël.

Il a été complètement abusé par les Etats arabo-islamiques et ceux qui les soutiennent, avec un unique agenda, réécrire l’histoire,pervertir la vérité etr utilisé l’UNESCO comme une plateforme consacrée à cet objectif.

Ces Etats se moquent de façon flagrante et cynique des espoirs et objectifs sincères soulevés lors de l’élaboration de la Constitution de 1945 de l’UNESCO (dont la France est signataire), qui voulaient combattre l’ignorance, les préjugés,la suspicion, l’inégalité et la défiance entre les peuples, afin de faire progresser l’égalité, le respect mutuel et la solidarité morale et intellectuelle du genre humain.

Les violations flagrantes d’un organisme international à vocation universelle, dans l’unique but de nier l’histoire réelle, la culture et l’intégrité du Peuple Juif, de sa religion, devrait être de la plus haute préoccupation  pour la communauté internationale dans sa globalité, pour les Nations-Unies en particulier, ainsi que pour  les Etats-membres de l’UNESCO qui ont soutenu cette résolution.

C’est l’antithèse même de ce pour quoi l’UNESCO a été fondée pour réaliser et cela sape en effet la fabrique même de toute notion de communauté internationale.

Signez la pétition : change.org/p/unesco-stop-denying-the-jewish-connection-to-israel-and-the-holy-sites?

Serait-il complètement déraisonnable de s’attendre à ce que le Secrétaire-Général de l’ONU exprime ses réserves et son rejet total et qu’il se désolidarise de cette décision et en appelle à sa révocation?

Du même coup, plutôt que de murmurer du bout des lèvres et d’en appeler au « respect et au dialogue en ce qui concerne la Mosquée Al-Aqsa et l’esplanade du Mont du Temple, révérée à la fois par les Musulmans et les Juifs, serait-il également déraisonnable que la directrice-Général de l’UNESCO intervienne activement et de façon urgente, dans le but de révoquer cette résolution et d’instituer un passage en revue de la politisation du fonctionnement de sa propre organisation?

En vue de sauvegarder l’UNESCO et de lui éviter sa totale autodestruction, les Etats-membres doivent entreprendre une révision complète et urgente de la manière dont leur organisation, son intégrité et la fiabilité de la poursuite de son fonctionnement, en tant qu’agence spécialisée, ont été endommagés, abusés et détournés afin de servir les buts politiques des Etats arabo-musulmans.

Les Etats-Unis, Israël et d’autres Etats responsables doivent suspendre le cours de leur adhésion à l’UNESCO, y compris le versement de leurs droits d’adhésion et toute coopération scientifique et culturelle, jusqu’à ce que l’organisation prenne les mesures nécessaires pour renverser la balance de sa radicalisation politique, et retourner au remplissage des missions et fonctions pour lesquelles elle a été créée.

Les Etats qui approuvent cette résolution – dont la France, qui cherche à accueillir une conférence internationale et à jouer un rôle central dans le processus de paix palestino-israélien-, devraient être admonestés par les cercles dirigeants israéliens afin qu’ils annoncent leur révocation de ce vote et se dissocie de cette décision.

L’auteur, avocat international, a servi de conseiller juridique du Ministère israélien des Affaires étrangères et d’ambassadeur d’Israël au Canada. Il a été impliqué dans toutes les négociations pour le processus de paix. Il est actuellement Directeur de l’Institut des Affaires Contemporaines et du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem.

Alan Baker

jpost.com

 

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