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Saint-Pétersbourg : l’islamiste Kirghize, Akbarjon Djalilov©

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Le métro de Saint-Pétersbourg cible d’un terroriste-suicide khirghize, Akbarjon Djalilov : 14 morts et 47 blessés

 

La Police russe pense qu’un terroriste-suicide de 22 ans, Akbarjon Djalilov, originaire du Kirghizstan, ayant des relations étroites avec d’autres islamistes radicaux, est bien à l’origine de l’attentat terroriste contre le métro de Saint-Pétersbourg, lundi 3 avril, qui a provoqué la mort de 14 personnes et blessé au moins 47 autres. Une image des vidéos prises par les caméras de surveillance montre un jeune homme à lunettes habillé d’une parka et portant un bonnet vert en guise de chapeau. Un sac à dos lui a permis de transporter l’engin explosif qui a ensuite explosé à l’intérieur de la rame. Une deuxième caméra le montre marchant dans les rues les poings serrés. Bien que la police, au départ, traquait deux terroristes en fuite, elle croit, à présent que c’est le jeune Kirghize qui a perpétré l’explosion, autant qu’il a, auparavant, déposé une seconde bombe déguisé en pompier, bombe que la police a pu découvrir à temps et désactiver.  Aucune organisation n’a encore revendiqué l’attentat, bien que Daesh ait clairement appelé à « Brûler la Russie ».

La Russie est, plus qu’aucun autre pays, dans la ligne de mire de l’Etat Islamique depuis plusieurs mois (et années), plus que Paris, Londres ou Bruxelles, bien que les menaces contre les villes occidentales retiennent bien plus l’attention en Occident. Au cours de ces dernières semaines, la propagande de Daesh a martelé à ses disciples qu’ils devaient lancer des frappes contre des cibles russes, pour venger les opérations militaires russes contre les forces djihadistes en Syrie.

On a fait très peu de publicité à l’attaque du 24 mars où six soldats russes ont été tués dans une fusillade à l’extérieur de leur base des Gardes Nationaux, au Sud de la Tchétchénie. Une bande de terroristes islamistes armés a utilisé les conditions climatiques brumeuses pour ramper à l’intérieur de la base dans le but de massacrer les soldats à l’intérieur. Ils ont été confrontés à une a résistance féroce, suffisante pour empêcher un seul des terroristes à réaliser une percée.

Au cours de ces dernières semaines, l’Etat Islamique est  à couteaux tirés contre Moscou, à cause de son déploiement de plusieurs bataillons de parachutistes tchétchènes en Syrie, afin qu’ils combattent pour soutenir l’armée russe. Ils ont été postés à l’extérieur de Damas, de Hama et de l’enclave kurde d’Afrin près de la frontière turque.

L’assaut contre la base des Gardes Nationaux Russes n’était encore que le présage d’une attaque majeure contre une des principales villes de Russie, la deuxième. Si la piste se confirme, Daesh aurait réussi à pousser jusqu’à Saint-Pétersbourg, tuant 14 personnes et en blessant 47 passagers.

L’attentat a eu lieu, alors que le Président Vladimir Poutine était présent dans cette ville, sa ville-natale, pour y recevoir le Président Alexander Lukashenko, de Biélorussie. L’agenda et le timing de cet attentat atteste d’une certaine faiblesse dans le niveau d’alerte des services de renseignements et de sécurité. Au coude sa première réponse, Poutine a envoyé ses condoléances aux familles endeuillées. A lors que les motivations et les causes de l’attentat n’étaient pas encore très claires, Poutine a déclaré que la Russie envisageait « d’abord et avant tout » qu’il s’agissait bien d’un attentat terroriste.

L’engin explosif non-identifié a explosé à 2h20 de l’après-midi (heure locale), dans un train en mouvement en route depuis la station l’Institut de Technologie vezrs la station du Square Sennaya, selon la Commission anti-terroriste russe. On décrit l’engin comme de fabrication artisanale et sans doute équivalente à 200 grammes de TNT. Des fragments trouvés prouvent qu’elle était emplie de shrapnels, une vieille ruse terroriste consistant à maximiser les pertes et les séquelles graves.

On a découvert une deuxième bombe, ensuite désactivée, qui a d’abord suggéré un complot coordonné mis sur pied en vue d’explosions-jumelles, visant à provoquer un carnage massif dans des wagons bondés.

Le métro de St-Pétersbourg, la forme de transport la plus importante dans cette agglomération, qui transporte 2 millions de passagers par jour,a immédiatement fermé ses portes. L’aéroport a également été fermé et les mesures de sécurité ont été renforcées à Moscou et dans toutes les installations de transport à travers la Russie.

Si aucune organisation n’a immédiatement revendiqué l’attentat, les adeptes de Daesh à travers le monde et le web se livrent à des réjouissances en pleine lumière, en faisant l’apologie de cet attentat sur les mêmes sites de propagande qui, depuis des semaines,postent des affiches de trous de balles dans la tête de Poutine ou des bâtiments du Kremlin en feu.

DEBKAfile  Reportage Spécial 4 Avril 2017, 6:44 AM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

L’auteur de l’attentat à Saint-Pétersbourg est d’origine kirghize (INFOGRAPHIE+VIDEOS)

 

 

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« Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) était un ressortissant kirghiz Akbarjon Djalilov (…), né en 1995 », a déclaré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov.

La Russie, cible de plusieurs terrorismes

Une explosion qui a eu lieu vers 14h30 (13h30 heure de Bruxelles) dans un wagon de métro de Saint-Pétersbourg, près du centre de la ville, a fait quatorze morts et 47 blessés. Tout le métro de la ville a été évacué d’urgence, et cette mesure de précaution s’est avérée utile compte tenu du fait qu’une heure plus tard on aurait trouvé un second engin explosif dans un autre véhicule du métro.

Au moment de l’explosion, Vladimir Poutine se trouvait à Strelnia, un des faubourgs de Saint-Pétersbourg, où il assistait à une rencontre avec des journalistes organisée par le Front populaire panrusse, avant une entrevue prévue avec président biélorusse Loukachenko.

Jusqu’à présent, Saint-Pétersbourg n’avait jamais connu d’attentat dans son métro. En Russie, les dernières attaques aux explosifs se sont produites dans le métro de Moscou au mars 2010 quand deux femmes kamikazes ont fait exploser leurs engins dans deux trains différents sur une ligne du centre de la capitale. Ces attentats avaient fait 41 morts et 88 blessés. Cette attaque avait été revendiquée par Dokou Oumarov, leader de « L’émirat du Caucase ».

Un jeune suspect aperçu sur des vidéos

Ce lundi, l’attentat à Saint-Pétersbourg a pratiquement paralysé la circulation dans toute la ville, car tout le réseau souterrain a été complètement bouclé. Rapidement, des témoins oculaires ont affirmé qu’ils avaient vu un jeune homme changer de wagon en abandonnant délibérément son sac.

Les images d’un suspect ont très rapidement circulé sur Internet. Il s’agit d’un homme de 25-30 ans dont le visage trahit ses origines caucasiennes ou méditerranéennes.

L’attentat, perpétré alors que le président Poutine se trouvait à Saint-Pétersbourg, pose question. S’agit-il d’une simple coïncidence ou les auteurs avaient-ils été informés du déplacement du Président ?

D’autre part, certains observateurs se demandent aussi si cet attentat ne pourrait pas être une forme de réponse à la dernière sortie musclée du président Vladimir Poutine. Le patron du Kremlin avait en effet expliqué, la semaine dernière, que les manifestations populistes non autorisées (allusion à la récente marche contre la corruption organisée par son principal opposant Navalny) risquaient de provoquer des effusions de sang [CQFD : hypothèse qu’ici nous trouvons parfaitement ridicule et dans le ton du tout est dans tout de l’AFP].

Boris Toumanov, Correspondant à Moscou, et AFP
BORIS TOUMANOV, CORRESPONDANT À MOSCOU, ET AFP Publié le – Mis à jour le

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Jankel

«  »…dont le visage trahit ses origines caucasiennes ou méditerranéennes. » »

Le journaliste sait-il de quoi il parle????????????????? à propos des « origines caucasiennes  » et des origines méditerranéennes (?)
De toutes façons les peuples originaires étaient du Plateau Indo-Iranien où sont nés, à l’Est du caucase, les ethnies cousines Germano-Celtes R1b et Slaves R1a dont faisiaent partie les peuples Caucasien G, aujourdhui envahis par les Turco-Mongols et Arabes….Sarmates à moitiés Goths, Scythes, Alains et Daces et Bulgars mélanges de Slaves Germains et Caucasiens matinés de Phéniciens/Araméens…(.J2 ) Un Méli-Mélo ethno-culturel ..
Donc: un visgae Caucasien c’est devenu bien vague ..c’est un visage « européen » à variables spécifiques …Non-extra Européennes! Statitiquement un Khirgize n’est pas européen mais turco-mongol…Avant les Alains, Avars, avant les invasions Mongoles massives, cet « Espace centre-ouest-asiatique » était Germano / Slave et Turc Blanc en Altaï Sibérien ancien.)

Jankel

Sait-on que les RUS Varègues qui conquérirent l’Ukraine et le Caucase vers l’an Mil, détruisirent alors le Royaume Khazar (juif) qui défendait fort bien le Caucase, depuis 3 siècles et demi, des invasions Arabes depuis l’Hégire ou Migration-conquête débutée à Médine par « Mohammed »…(622)
Erreur majeure que le Monde Européen paie fort cher depuis.
L’Impérialisme des RUS est bien puni par son propre effet.
Il reste à « remettre les choses à leur place »!?…….