L’homme de Vladimir Poutine à Washington, l’Ambassadeur Sergeï Kislyak, serait, dit-on devenu très ami avec l’Administration Trump. Et les Démocrates veulent que cela donne lieu à une enquête aussi complète qu’approfondie.

Mais qu’en est-il , alors, exactement des 22 fois où le supplétif de Poutine s’est rendu en visite à la Maison Blanche où l’attendait Obama, dont plusieurs fois en présence de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui se trouvait alors impliquée dans le scandale de l’uranium de Russie?

Rectifications

Wait … isn’t that … Sergey Kislyak?

Kislyak est apparu dans le registre des visiteurs il ‘y a pas plus longtemps qu’en septembre 2016, alors qu’il avait un rendez-vous de prévu avec l’un des plus proches conseiller d’Obama,  John Holdren, dans le bâtiment des bureaux exécutifs Eisenhower, selon le Daily Centre du 2 mars.

Kislyak fait aussi partie de la liste des registres en juillet 2016, mars 2016,janvier 2016, août 2015, avril 2014, février 2014, mai 2013, février 2013, novembre 2012, Décembre et juillet 2011, Décembre, octobre, mai, avril, mars et février 2010, Décembre et septembre 2010.

Le New York Times a révélé que les dirigeants d’une compagnie minière canadienne ayant d’énormes intérêts dans l’uranium américain ont fait de grosses donations à la Fondation Clinton, à une époque où la Russie était en train d’acquérir cette entreprise dans le cadre d’un accord approuvé par le Département d’Etat dont les rênes étaient exclusivement entre les griffes d’Hillary Clinton en personne (conflit d’intérêts évident).

La corporation nucléaire de l’Etat russe Rosatom s’inscrivait dans ce processus d’acquisition en assumant le contrôle de la compagnie canadienne, Uranium One, au cours des trois transactions s’étalant entre 2009 et 2013.

Le reportage du Times affirme que cet accord, qui a offert à la Russie le contrôle d’un cinquième de la capacité de production américaine d’uranium, requérait l’approbation d’une commission composée par les représentants de plusieurs agences du Gouvernement américain. Il mentionne qu’en définitive, le Département d’Etat, sous la férule de Clinton, « a signé » ce document.

Cet accord faisait progresser les intérêts et objectifs de Poutine en augmentant substantiellement la part russe dans la chaîne de livraison d’uranium mondial.

Par la Rédaction de WorldTribune  5 mars 2017

worldtribune.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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