Art figé par essence, la calligraphie repose pourtant sur la maîtrise du mouvement, la gestion de l’espace et la vitesse d’exécution. En tant que réalisateurs, le mariage avec l’image filmée nous a semblé évident pour apprivoiser le geste de l’artiste et restituer la poésie des traits et des couleurs se révélant sur le papier. La calligraphie de Michel D’anastasio, à la fois abstraite, lyrique et contemporaine, nous a inspiré cette collaboration sous forme de vidéo artistique.

Hebrew Calligraphy – Calligraphie Hébraïque from Noir Electrique on Vimeo.

Loin de la calligraphie traditionnelle, qu’il a pourtant étudiée durant de nombreuses années, Michel d’Anastasio vous invite à découvrir une approche différente de l’art de l’écriture, la calligraphie hébraïque moderne..

En perpétuelle recherche, ce passionné de calligraphie gestuelle vous présente sur script-sign.com les synthèses de son travail sur la langue latine et hébraïque ou encore sur le signe abstrait.

Avec pour particularité de calligraphier de la main gauche et à l’aide d’outils assez inhabituels (cola pen, carton, plume d’oie, paille,…), chaque oeuvre, sur papier ou toile, procure à celui qui la regarde un sentiment d’apaisement et de sérénité… la beauté du signe se mélange avec grâce à la peinture (pigments naturels) et à la matière (sable, fibre, feuille d’or ou de cuivre…).

 

Calligraphie hébraïque

Entrer, même sans connaissance particulière de l’hébreu, dans l’univers graphique, symbolique et vivant de chacune des 22 lettres hébraïques. Calligraphier les 22 lettres et découvrir le sens de chacune d’elles.

Selon la tradition kabbalistique les lettres hébraïques ont présidé à la création de l’univers. Elles contiennent la mémoire et les vibrations de l’origine.
Tracer les lettres dans leur structure permet de se relier à cette mémoire et à l’essence de l’origine.

L’apprenti calligraphe entre en contact avec l’énergie des lettres.
Il recrée les lettres qui le sculptent. Il les assemble, les met en scène, signant par là le souffle, le mouvement, l’expression originale de sa présence au monde.


CALLIGRAPHIE HEBRAIQUE, HEBREW CALLIGRAPHIE… par VILLENAMUR

 

L’alphabet hébreu האלפבית העברי (haˈalefbet haivri)1 est un alphabet consonantique (abjad) dont les graphèmes se développèrent à partir de ceux de l’alphabet araméen. Les Hébreux appellent leur alphabet /ˈalefbet/, /ˈalef/ et /bet/ en étant les deux premières lettres.

Cet alphabet est utilisé pour écrire l’hébreu, mais aussi certaines judéolangues : le judéo-arabe (Al Yahudiyya), le yiddish (ou judéo-allemand), et aussi autrefois d’autres langues sémitiques ou encore régionalement des langues indo-aryennes parlées par la diaspora juive.

 

HISTOIRE DE L’ECRITURE HEBRAÏQUE

L’archéologie montre que l’écriture hébraïque ancienne est proche de l’écriture phénicienne qui s’est répandue au Moyen-Orient à la fin du IIe millénaire avant l’ère chrétienne. Pendant l’exil au vie siècle avant l’ère chrétienne, les juifs en ont emprunté une forme plus moderne aux Juifs babyloniens qui en avaient hérité eux-mêmes des Juifs assyriens. C’était l’alphabet carré qui est encore utilisé aujourd’hui.

Selon la tradition juive, leur écriture était formée à l’époque de Moïse, bien que le rôle d’Esdras soit reconnu pour sa contribution à l’écriture carrée. Du fait que la notation du calcul se faisait avec des lettres, comme en grec, les lettres hébraïques ont une valeur numérique, symbolique et mystique qui est abondamment illustrée par la Kabbale. Il est vraisemblable que si la forme des 22 lettres a évolué, leur rang dans l’ordre alphabétique est resté fixe depuis une origine très ancienne. Voir Alphabet ougaritique et Ordre levantin.

Malgré le déclin de l’hébreu et de l’araméen comme langues parlées, l’écriture hébraïque s’est maintenue dans l’enseignement religieux et comme véhicule des langues juives comme le yiddish, le judéo-arabe, lejudéo-espagnol, et autres langues de la diaspora.

La Haskala marqua un premier moment de renaissance de l’hébreu écrit. L’écriture fut remise à l’honneur (en tant que support naturel de langues vivantes) lors de la renaissance de la conscience nationale et de la langue hébraïques à la fin du xixe siècle et l’hébreu comme langue officielle depuis la création de l’État d’Israël en 1948 (où les autres langues hébraïques ou variétés vernaculaires de la langue hébraïque sont également parlées aujourd’hui par des communautés aujourd’hui très vivantes, et qui entretiennent des relations culturelles très importantes avec la diaspora dans le reste du Monde).

À coté de l’écriture carrée une écriture cursive (Cursive Hebrew (en)) a également été adoptée.

ECRITURE DE L’HEBREU

Quelques lettres connaissent une variante contextuelle en fin de mot. C’est une caractéristique que l’on rencontre par exemple dans les alphabets grec et arabe. Toutefois, ces variantes ont parfois été utilisées pour noter des différences phonétiques et orthographiques, ou conservées par tradition dans des mots composés. Pour ces raisons, les textes en écriture hébraïque ne doivent pas faire l’objet d’une variation contextuelle automatique entre les formes finales et normales. L’écriture hébraïque doit donc être traitée comme si les formes finales étaient des lettres distinctes au plan orthographique, complétant l’alphabet de base. Ce n’est pas nécessairement le cas des autres variations utilisant les diacritiques consonantaux notés dans le tableau ci-dessous.

L’hébreu classique ne note pas les voyelles, puisque c’est un abjad, un alphabet consonantique. Des signes diacritiques, points ou nikkud, ont cependant été ajoutés pour faciliter l’enseignement et la lecture des textes sacrés. Il existe également des signes de cantillation et des ornements propres à la Torah. De même, l’utilisation des matres lectionis simplifie la lecture, en transformant l’abjad classique en alphabet (sans utiliser aucune autre voyelle diacritique).

Ainsi, quatre lettres de base de l’alphabet (א aleph, ה , ו waw ou י yodh) sont des semi-consonnes (ou semi-voyelles selon le point de vue), ce qui signifie qu’elles sont employées comme des consonnes dans l’écriture de base, mais le sont aussi occasionnellement comme voyelles (mater lectionis) dans certaines orthographes simplifiées de la langue hébraïque ; dans l’écriture hébraïque normale d’autres langues, comme le yiddish (ou judéo-allemand) et le jéddischdaitsch (ou judéo-alsacien), elles sont employées directement pour la transcription (nettement simplifiée) de leurs voyelles, sans forcément faire appel aux diacritiques voyelles de l’écriture hébraïque (cela nécessite l’usage de ligatures spécifiques à ces langues pour permettre certaines distinctions orthographiques entre les usages vocaliques et consonantaux).

Ces quatre semi-consonnes en langue hébraïque ont aussi une lecture contextuelle très fréquemment différente, et un comportement particulier relatif au placement des diacritiques voyelles qui peuvent aussi les précéder (et qui normalement complètent les lettres de base précédentes). Ces groupements sont alors nommés différemment pour qualifier cet usage vocalique particulier en liaison avec les autres « véritables » voyelles diacritiques hébraïques (pas toujours notées, même si elles sont implicites).

Alphabet hébreu.png 

 Sources Diverses – JForum.fr

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4 Commentaires
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Hervé Tordjeman

Bonjour
Je dois me faire tatouer le prénom de ma fille Noa en hébreu
Pouvez vous me communiquer un exemple
Merci d’avance
Cordialement
Hervé

[…] El otro kalligrafo se yama Michel d’Anastasio. Vos dishe al empesijo de esta emisyon ke uno a la rigor puede no ser djudyo el mismo, i yene azer pintura djudiya. Es un poko el kavzo de Michel d’Anastasio, salvo ke el no aze pintura djudiya, aze kalligraphiya djudiya (mas djugadera, vamos a dizir, ke la de Frank Lalou). Su istorya merese de ser kontada : Bivyendo en Fransya de orijen maltese, d’Anastasio se interesa a la kalligrafiya i se la ambeza kon grandes profesores. Despues de munchos anyos, en 2004, se va en Malta, i aya se ambeza ke una parte de su famiya es de orijen djudiya, lo ke el no saviya. Unos kuantos mezes despues, en un viyaje ke aze en Israel, se syente un amor de la kultura djudiya i sovre todo por el alfabeto ebreo. Kuando abolta en Paris, empesa a estudyar munchas oras al diya las letras ebraikas, i se tresale. Estudya la lingua ebraika i agora es kalligrafo ebraiko, kon una veluntad de modernismo. podesh mirar aki L’Alphabet Hébraïque ou l’Art de la calligraphie […]

ness

Bonjour,
je cherche l’écriture du mot espoir dans une calligraphie moderne.

Alice

splendide