Après avoir suggéré à la commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’espionnage de la NSA en Allemagne de recueillir le témoignage d’Edward Snowden, la justice allemande demande aux autorités de procurer une «protection efficace» du témoin.
Selon le Süddeutsche Zeitung, la venue d’Edward Snowden à Berlin pour un témoignage sur l’espionnage de la NSA en Allemagne deviendrait de plus en plus réaliste.
#Allemagne : le comité d'enquête sur l'espionnage de la NSA pourrait demander à Snowden de témoigner @wikileaks https://t.co/ZY6UiPytJN pic.twitter.com/ToVPXGuN4N
— RT France (@RTenfrancais) November 21, 2016
La Cour fédérale de justice a jugé que le gouvernement allemand devait assurer une «protection efficace» du témoin et «établir immédiatement les conditions préalables à l’interrogatoire du témoin en Allemagne».
Le gouvernement allemand doit également informer la commission parlementaire chargée d’enquêter sur le scandale d’espionnage américain en Allemagne, «à quel moment il peut établir les conditions» de l’arrivée d’Edward Snowden.
Selon le journal allemand Die Zeit, Snowden est «probablement le témoin le plus important de la commission» parlementaire. Cette commission doit désormais faire une demande officielle pour faire venir Edward Snowden de son asile russe.
#Guantanamo, Bosnie… Découvrez tout des nouvelles révélations d'Edward @Snowden https://t.co/Qbu8SJju40 pic.twitter.com/oJuSD7U1Xo
— RT France (@RTenfrancais) May 17, 2016
L’ancien analyste du renseignement de 33 ans aurait accepté de témoigner uniquement s’il était autorisé à venir à Berlin et s’il avait la garantie de pouvoir retourner à Moscou.
"Cette guerre contre les lanceurs d'alerte ne sert pas les intérêts des #USA" @Snowden https://t.co/X1diYxAHwb pic.twitter.com/H4mBoqMXeH
— RT France (@RTenfrancais) September 14, 2016
Selon Die Zeit, Le gouvernement allemand craint de déclencher une confrontation diplomatique avec les Etats-Unis si les autorités allemandes accordent l’asile à Edward Snowden.
Ces craintes ont été confirmées par l’agence Reuters qui a rapporté une décision de la Cour constitutionnelle américaine selon laquelle un partage de la liste des cibles d’espionnage – sans permission américaine – entraverait la coopération des agences de renseignement allemandes avec leurs homologues américaines.