Sur le mur de son bureau à la Knesset, derrière un grand drapeau israélien, Ayoob Kara a accroché  une prière pour l’Etat d’Israël encadrée, avec en toile de fond le Mur occidental et une colombe, symbole de paix.

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Elle lui a été offerte par l’organisation d’intervention d’urgence Zaka. « En espérant des jours tranquilles », peut-on lire sur l’inscription. Pour Kara, le plus ancien politicien druze israélien, ces jours tranquilles sont arrivés. «Israël bénéficie aujourd’hui d’une plus grande légitimité et sa position à l’internationale est la meilleure depuis l’indépendance », a déclaré Kara récemment. « Nos relations avec nos voisins sont meilleures que jamais. »

On pourrait être tenté de penser qu’il s’agit là de paroles creuses, comme souvent en politique. Mais il n’en n’est rien. Kara, vice-ministre de la coopération régionale, a la preuve de ce qu’il avance.

En Novembre dernier, Israël a tranquillement ouvert son premier bureau diplomatique à Abu Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, à l’intérieur du siège de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable de l’Organisation des Nations Unies.

En Juillet, les diplomates israéliens ont eu la visite du ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry. La première en neuf ans.

Et tout récemment ils ont reçu  une délégation saoudienne de haut rang dirigée par le général à la retraite Anwar Ishqi. Avec en ces jours derniers la signature de l’accord de réconciliation avec la Turquie, Israël jouit d’une reconnaissance diplomatique avec la quasi-totalité de ses voisins régionaux.

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Et ce n’est que la face visible de cette nouvelle donne dont bénéficie l’état hébreu.  » Autrefois, les politiciens arabes me fuyaient dès qu’ils comprenaient que je suis israélien », a déclaré Kara. « Aujourd’hui, les membres du gouvernement israélien sont salués par des ministres et des membres de parlement de pays comme l’Irak, l’Arabie Saoudite et le Maroc. » Ils le font discrètement  cependant, a-t-il ajouté, en raison de leur  » culture de l’hypocrisie. »

Kara, 61 ans, supervise les projets secrets de l’état hébreu avec le monde arabe, et ce, pour le compte de son patron, Benjamin Netanyahou. L’homme qui a double casquette est aussi ministre de la coopération régionale, et il oeuvre à l’amélioration des relations avec les pays environnants qui servent un double objectif: assurer la sécurité israélienne dans un environnement des plus plus volatiles et détourner l’attention du problème Palestinien.

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«Lorsque j’ai eu à faire avec la coalition Arabe, j’ai évité d’aborder la question palestinienne, dont je n’ai aucun intérêt à débattre tout le temps, » admet Kara. « Les accords d’Oslo nous ont causé plus de mal que de bien. Si Abu Mazen [le président palestinien Mahmoud Abbas] et ses amis n’étaient jamais revenu de Tunisie, la situation serait bien meilleure. « 

Selon Kara, c’est l’administration Obama qui insiste toujours pour relancer le processus de paix, malgré tous les obstacles. «Nous n’avons pas de partenaire, et il n’y a aucune chance de progrès de côté là. [Les Palestiniens] prétendent même vouloir faire annuler la déclaration Balfour [sic], alors que peut-on espérer ? « 

S’il n’y avait pas toutes ces ondes négatives en provenance de Washington, les relations d’Israël avec le monde arabe serait vraiment fleurissantes,  affirme Kara. «Notre problème est que nous faisons tout tout seul, sans aucune aide, » a-t-il dit. «Avec les Américains d’autrefois, Netanyahou aurait déjà rendu visite à plusieurs Etats du Golfe. Ils [les dirigeants arabes] l’admirent et l’aiment tellement. Je l’ai entendu dire d’au moins six ou sept leaders du monde arabe « .

Comme Netanyahou, Kara se méfie profondément des médias israéliens traditionnels. Le journalisme de gauche a systématiquement refusé de couvrir les avancées de son ministère avec les pays arabes dans le but de délégitimer le gouvernement Netanyahou, affirme -t-il. « Ils veulent pouvoir prouver qu’Israël est déconnecté du monde, que personne ne nous parle dans les pays arabes », a-t-il dit. « Si quelqu’un au Parti travailliste ou Meretz pouvait assister à de telles réunions, ils feraient les manchettes. » Un exemple le mois dernier Kara a rencontré le Premier ministre jordanien Hani al-Mulki. Seul le quotidien Israël Hayom, favorable à Netanyahou ont couvert l’évènement.

Farouchement fidèle au premier ministre, Kara néanmoins a perdu son sang-froid lors d’un remaniement ministériel qui ne l’a pas promu au rang de ministre. Ses titres gouvernementaux précédents sont toujours précédée du mot «adjoint»: orateur adjoint de la Knesset, ministre adjoint pour le développement du Néguev et de la Galilée.

« Je ne veux pas devenir le Madhat Yousouf de la politique, » a-t-il déclaré lors d’une rencontre à Beersheba en mai dernier, suite à la nomination d’Avigdor Lieberman comme ministre de la Défense. Il faisait référence  au policier des frontières Druzes de 10 ans qui a succombé à ses blessures dans le tombeau de Joseph après un affrontement armé avec des militants palestiniens à Naplouse lors de la Seconde Intifada.

« Le Premier ministre m’avait promis un poste de ministre ou l’équivalent, mais les ministres plus intrigants ont été nommés à ma place. Je ne suis pas intrigant, mais loyal envers le peuple d’Israël pour toujours. « 

La notion de sacrifice personnel pour la cause sioniste n’est pas étrangère à la famille Kara de Daliyat al-Karmel, une grande communauté druze au sud-est de Haïfa. Son grand-père Salman, un fonctionnaire du Keren Hayessod a supervisé l’acquisition de terres juives dans le nord d’Israël, puis a déménagé à Césarée à la création d’Israël, à la demande de la famille présidentielle Weizmann. Deux des fils de Salman Kara ont été tués par les nationalistes arabes en 1939 et 1947 pour avoir coopérer avec les Juifs, et  lui-même a été blessé en tant que bénévole de Tsahal pendant la Guerre d’Indépendance de 1948. Des années plus tard, Ayoob Kara perdrait encore deux frères à la guerre à la frontière libanaise et jeune officier, il fut gravement blessé lors de la première guerre du Liban.

Yitzhak Shamir, une vieille connaissance de son grand-père, juste avant de devenir Premier ministre, a persuadé Ayoob de rejoindre le Likoud après l’armée une fois la guerre terminée. «Ma famille était traumatisée. Le Chef d’état-major Moshe Levi m’a demandé de me retirer et de prendre soin de mes parents, en disant que je pourrais revenir dans l’armée quand je voulais. « 

Aujourd’hui, un avocat aguérri et seul membre non-juif d’un cabinet juif belliciste, l’hébreu que parle Kara est impeccable. Au cours de ses années de lycée dans une école agricole juive près de Haïfa, Kara a été pris en charge par un couple de survivants de l’Holocauste, Rosa et Ernest Or. «Ils étaient comme une famille pour moi», a-t-il rappelé. « Je récite leurs noms chaque année le jour de yom hashoah en souvenir de l’Holocauste [à la Knesset]. »


Kara a dit qu’il trouve désagréable d’être catalogué comme Druze dans les débats politiques nationaux. «Je suis Israélien » affirme-t-il. Pourtant, il arbore délibérément son statut d’appartenance à une minorité dans ses conversations avec ses homologues arabes à l’étranger. « Quel meilleur exemple peuvent-ils avoir de l’égalité entre Juifs et non-Juifs en Israël? » demande-t-il?

A l’heure où les Etats arabes s’effondrent tandis que d’autres tremblent devant l’arrogance et la menace iranienne, Kara voit là une occasion rare pour Israël. Jamais les Arabes n’ont eu autant besoin de l’aide d’Israël, que ce soit du point de vue technologique ou militaire.

Kara partage la conviction de Netanyahou que la paix ne viendra pas de documents signés avec les Etats voisins, mais d’une savante combinaison entre dissuasion militaire et force économique. Des usines et la création d’emploi dans le monde arabe garantissent davantage la sécurité d’Israël qu’un processus de négociation qui ne mène nulle part, a-t-il affirmé.

À cette fin, Kara travaille dur pour cimenter les liens économiques entre Israël et la Jordanie. Un canal prévu reliant la mer Rouge et la mer Morte sera construit, ainsi qu’une usine de dessalement de l’eau dans le sud de la Jordanie, tandis qu’une cascade artificielle en son centre produira de l’énergie hydroélectrique. Autonome pour satisfaire ses besoins en eau, pionnier en matière de déssalement et assainissement des eaux usées, Israël a récemment fourni à la Jordanie 100 millions de mètres cubes d’eau de la mer de Galilée, en signe de bonne volonté et pour favoriser les bonnes relations de voisinage.

Israël a également aidé la Jordanie en matière d’emploi, permettant  à 1.500 journaliers jordaniens de travailler à Eilat pour un salaire minimum israélien, qui est quatre fois leur salaire en Jordanie. Kara aimerait voir l’emploi des Jordaniens en Israël se développer au détriment des migrants étrangers clandestins en provenance d’Afrique et d’Asie de l’Est. Un nouveau passage frontalier va être ouvert au sud de la mer Morte qui permettra bientôt aux Jordaniens d’avoir des emplois dans les usines de la Mer Morte usines et les stations thermales.

« Il y a actuellement 4000 emplois à pourvoir dans les hôtels de la Mer Morte et l’agriculture dans la région de Arava occupés par des travailleurs étrangers», a déclaré Kara. « Pourquoi pas employer des Jordaniens? Cela renforcerait leur économie et ainsi leur sécurité. Et serait un rempart contre le fanatisme. « 

Kara aimerait voir ce modèle de coopération avec la jordanie s’étendre à l’Arabie Saoudite, qu’il considère comme un allié clé dans la lutte contre l’expansionnisme iranien. Non seulement Israël pourrait fournir de l’eau et du gaz naturel à l’Arabie saoudite, mais l’état hébreu pourrait même signer un pacte de défense régionale qui comprendrait le Conseil de coopération du Golfe entier.

« L’Iran doit savoir que s’il attaque, il devra faire face à une coalition unifiée et être vaincu », a déclaré Kara. « Une telle coalition est tout à fait possible à réaliser. Si les Américains nous donnent un coup de main cela va marcher à coup sûr, mais même s’ils ne le font pas cela va se réaliser. « 

Alors que Kara prône une attitude israélienne proactive agressive dans le Golfe, il se méfie de l’intervention en Syrie. La retenue a jusqu’à présent contribué à maintenir Daesh, ainsi que le Hezbollah, loin de la frontière du Golan, mais Israël pourrait être contraint de répondre à de futures attaques contre les Druzes de Syrie.

«Si, à Dieu ne plaise, les Druzes ont touche aux Druzes, ce serait une situation irréversible», a-t-il dit. «Ce serait une ligne rouge. »

TABLET

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patrick Nathan Muntz

De Nathan de Bruxelles, (nom de code) le bâton de Moshé,

Je partage l’avis de monsieur Kara et suis impressionné par les sacrifices de sa famille depuis avant la création de l’Etat d’Israël. Cependant, je trouve que les journalistes ont une influence délétère sur l’opinion en simplifiant les choses quand ils ne peuvent les cacher. Ce n’est pas vrai que M. Abbas ne comprend rien à… Il faut arrêter de prendre pour de la bêtise ce qui est de la peur. Abbas sera assassiné ou bien à tout le moins enseigné dans les écoles comme un traître à la nation arabe palestinienne en 2025 ou 2030 s’il osait signer des accords clairs avec Israël ou s’il voulait modifier les program- mes scolaires en les allégeant de leur anti-judaïsme (idéologie mystico-religieuse et politique) qui prépare la « guerre éternelle » de demain. Abbas doit appliquer une politique presque similaire à celle du Hamas s’il veut survivre. Et ce sera vrai de son successeur quel qu’il soit. C’est aussi cette peur mais de façon un peu moins centrale, qui commande les comportements des Arabes et arabisés de la région. Il faut cesser de prendre les politiciens (de tous les pays) pour des imbéciles. Ils lisent la presse et regardent la télévision comme nous. Ils se rencontrent pour les affaires intérieures dans leur pays et entre pays différents pour les affaires extérieures. Ils échangent des idées, des informations… et savent très bien qu’Israël possède des choses à vendre ou à échanger qui les intéressent (médecine, technologie militaire, technologie industrielle, agriculture, eau purifiée et stations de pompage, entretien du matériel militaire, sécurité informatique, participation à des salons industriels…).

Mais rien ne changera publiquement et après 25 ans de retard d’ailleurs avec quelques petits changements homéopathiques jusque là, tant que l’enseignement du mépris, de la haine, d’une identité de revendication arabo-nationaliste et arabo-islamiste sera intouchable dans le monde arabo-musulman. La diplomatie nationale de chaque Etat de la région ne sert qu’à renforcer sa position d’échanges et de bon voisinage en vue d’une guerre future (qu’ils craignent ou qu’ils désirent est sans importance ici).

Laissons la presse de gauche au gauchiement de sa pensée, à son désir enfantin de garder tous ses amis de gauche, même quand ils sont passablement antisémites. Si la presse qui soutient Natanyahou ne fait pas beaucoup de bruit autour des rencontres et échanges de celui-ci ou d’autres membres du gouvernement avec des responsables arabes ou arabisés, c’est parce qu’il vaut mieux rendre ses choses les moins visibles possible. Donner des noms de ministres, de politiciens, de conseillers de ceux-ci qui sont en négociation, en accords partiels ou temporaires avec Israël… est le meilleur moyen de tuer politiquement ces hommes. On en est aujourd’hui à faire le maximum et à en montrer le moins possible. Mais pour vérifier que cela fonctionne, il faut faire admettre aux intellectuels et enseignants des universités et à ceux qui sont en relation avec les Juifs, les Occidentaux, l’Etat d’Israël… qu’ils doivent prendre progressivement plus de risques et affirmer plus ouvertement leurs activités et critiquer publiquement les inconvénients d’une politique agressive envers Israël et/ou l’Occident.

Par exemple, rappeler les déclarations publiques d’Erdogan sur le besoin qu’Israël aurait de la Turquie et le besoin inverse de celle-ci de coopérer avec Jérusalem. De même, rappeler les quelques 800 enfants palestiniens soignés gratuitement chaque année par les hôpitaux d’Israël pour des maladies que le monde arabe ne sait traiter et qui coûtent fort chers (entre autres, les enfants d’unions entre cousins). De même concernant les aides technique, médicale et militaire réelles apportée par cet Etat à certains pays musulmans. Montrer que les prix Nobel de médecine apportent un mieux être évident et mesurable à la santé des Arabes et arabisés. Exiger des familles dont un enfant est soigné gratuitement, de payer en déclarations claires télévisées et sans ambiguités, leur reconnaissance envers l’hôpital israélien qui a sauvé leur enfant. Et refuser l’excuse de l’honneur pour se soustraire à cela. Connaissant bien ce problème, je dirais que l’honneur n’est qu’un orgueil mal géré et souvent à la limite de la pathologie.

Dernier point : L’homogénéité recherchée du monde arabe doit être évitée pour plusieurs raisons évidentes que je ne développerai pas maintenant. Israël a objectivement intérêt à renforcer toutes les minorités de la région (que ce soit linguistiquement, religieusement ou identitairement), y compris militairement et même s’il s’agit des Kurdes en faisant peur à l’allié turc, s’il s’agit des Druzes hors d’Israël dont Israël se ferait réellement le défenseur sous la pression des Druzes israéliens, s’il s’agit des Yezidis menacés d’extinction, des Coptes quand le pouvoir égyptien ne fait rien pour les protéger des passages à l’acte des Musulmans, leur interdire de reconstruire leurs églises détruites, en refusant des procès de victimes chrétiennes… et, j’insiste, le plus ouvertement possible pour éviter tous les quiproquos. Il faut habituer les Arabo-musulmans (iraniens, turcs et saoudiens inclus) à un comportement israélien humaniste, ferme, défenseur des opprimés, favorable à la protection des minorités menacées, prêt à partager beaucoup pour le bien de tous, prêt aussi à la guerre et aux réponses musclées contre tous les durs anti-israéliens (y compris occidentaux) qui passent à l’acte. Cette habituation est aussi importante que les actes et est essentielle pour se donner un espace de liberté pour agir d’Israël et du maximum d’Arabo-musulmans. Habituer, c’est aussi puissant que de comprendre et les exemples de cela ne manquent pas dans tous les domaines !

Nathan, le bâton de Moshé.

Marie Esther

Ce sont de très bonnes nouvelles et Ayoob Kara mériterait d’être ministre et non pas vice ministre dans le gouvernement Netanyahu.
Que les relations s’améliorent avec le monde arabe et aillent au delà de l’Egypte et de la Jordanie consolident la légitimité d’Israël dans le Proche Orient à l’heure où l’Autorité Palestinienne qui ne comprend rien à cause de sa haine envers l’Etat juif voudrait revenir sur la déclaration Balfour de 1917 (ce qui revient à dire qu’elle connaît son importance) et après elle s’attaquera au Traité de San Remo, à la déclaration 181 de l’ONU, aux accords d’Oslo? Quel gouvernement de clowns non crédibles chez nos voisins actuellement !

viviane Lee

Que toutes ses prévisions se réalisent et qu’Israel soit protégée .AMEN

André

« Le journalisme de gauche a systématiquement refusé de couvrir les avancées de son ministère avec les pays arabes dans le but de délégitimer le gouvernement Netanyahou, affirme -t-il. »
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Sous toutes les latitudes, la malhonnêteté intellectuelle est ce qui caractérise l’intellectuel de gauche pour qui la priorité est d’adapter la réalité à ses idées.

popi soudure

formidable travail en effet les résultats sont la ( ouverture de l’ Afrique , monde arabe ,Asie ;;;) ,meme si la presse de gauche minimise et attise , conforte les critiques de l ‘ EU &co ! il y a encore de l’ espoir avec cette partie du monde arabe !

blum

Si je m’en tiens à cet article présentant M. Ayoob Kara, je vois un homme politique de grande valeur, compétent, avec une vraie vision géo-politique, loyal, qui plus est.
Il est difficile de comprendre qu’il ne lui soit accordé qu’un strapontin de « vice-ministre ». C’est injuste, et maladroit.
M. Ayoob a raison de se présenter en tant qu’Israélien. Il lui appartient de mentionner, quand il le juge opportun, ses appartenances particulières.