Kevin Guiavarch, djihadiste «repenti», mis en examen et écroué en France

Le logo de l'État islamique.

Parti combattre en Syrie, ce Breton de 24 ans était visé par un mandat d’arrêt international et s’était rendu aux autorités turques en juin. Il est soupçonné d’avoir été un recruteur du groupe djihadiste, via les réseaux sociaux, et d’avoir joué un rôle dans son financement.

Il s’était rendu aux autorités turques en juin dernier, se présentant comme «repenti», alors qu’il était visé par un mandat d’arrêt international. Le djihadiste français Kevin Guiavarch, 24 ans, a été mis en examen et écroué ce samedi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et financement du terrorisme, selon le parquet de Paris. Il a été placé sous mandat de dépôt, a précisé l’instance.

Alors âgé de 20 ans, ce Breton avait rejoint la Syrie fin 2012, ralliant d’abord les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaida, avant d’intégrer l’État islamique. En juin 2016, il avait quitté la Syrie avec quatre femmes, dont certaines l’avaient rejoint dans ce pays, et leurs six enfants, avant d’être interpellé en Turquie et incarcéré. Depuis, les quatre femmes ont été expulsées vers la France, mises en examen et écrouées pour trois d’entre elles. Les enfants, dont certains sont nés en Syrie, ont quant à eux été placés. Kevin Guiavarch avait été transféré de Turquie en France vendredi.

Figure du djihadisme français

Le jeune homme est une cible importante des services de renseignement français: recruteur présumé de Daech, il est aussi soupçonné d’être directement impliqué dans son financement. Le 23 septembre 2014, l’ONU avait placé Kevin Guiavarch sur sa liste noire des combattants les plus dangereux, faisant ainsi l’objet de sanctions internationales et d’interdictions de voyager.

Son parcours comporte de nombreuses zones d’ombre pour les enquêteurs: pourquoi a-t-il pris contact avec la France? Quelles sont ses motivations réelles? S’agit-il véritablement d’un repenti comme il le prétend? Désormais sur le sol français, les autorités espèrent qu’il pourra livrer des informations précieuses sur l’organigramme et le financement de l’EI.


Retour des combattants

Le retour de djihadistes, aguerris par plusieurs années au front, est un défi pour les autorités. Entre ceux qui sont morts, ceux qui veulent continuer à combattre, et ceux qui ne voudront pas rentrer par crainte des représailles de Daech, «il ne faut pas en attendre beaucoup», estime un responsable antiterroriste à l’AFP. À l’heure actuelle, «il y a peu de retours spontanés de Syrie», juge cet expert, qui met en garde face aux «cellules dormantes» potentiellement présentes sur le territoire français dans le futur. Environ 700 Français se trouveraient actuellement en Irak ou en Syrie aux côtés du groupe État islamique, selon les chiffres des autorités. Plus de 200 ont été tués.

» Lire aussi: Terrorisme: le retour des djihadistes inquiète la France*


Comment Kevin, un jihadiste français, a mis en place un système de recrutement financé par sa mère

Ce Français de 21 ans faisait du « chantage affectif » à ses parents pour financer ses activités terroristes, rapporte « Le Parisien ».

Des combattants du Front Al-Nosra près d\'Alep (Syrie), le 4 avril 2013.
Des combattants du Front Al-Nosra près d’Alep (Syrie), le 4 avril 2013. (GUILLAUME BRIQUET / CITIZENSIDE / AFP)

A 21 ans, le jeune homme est considéré comme un « gros poisson » par les services terroristes, classé sur les listes noires de l’ONU ou de l’UE. Le Français Kevin Guiavarch avait mis en place un système de financement de ses activités en Syrie, en faisant notamment du « chantage affectif » à sa mère, rapporte Le Parisien (article payant), vendredi 24 octobre. Prénommée Axelle par le quotidien, la quadragénaire et son compagnon ont ainsi été mis en examen pour « financement d’une entreprise terroriste ».

Un recruteur de candidats français au jihad

Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) ont découvert ce circuit de financement présumé d’Al-Qaïda en Syrie après le départ pour le jihad, avorté, d’une mineure venue de Troyes (Aube). Ils ont cherché à identifier les soutiens de l’adolescente, finalement récupérée en Allemagne.

Converti à l’âge de 14 ans, Kevin Guiavarch combat depuis décembre 2012 dans les rangs d’Al-Qaïda, explique Le Parisien : il est depuis considéré comme un recruteur pour les candidats français au jihad. Depuis six mois, Kevin, le jeune homme de 21 ans tentait de convaincre la collégienne de le rejoindre.

Des transferts de fonds via sa mère

A la faveur de cette première découverte, les enquêteurs constatent qu’Axelle recevait « du monde entier » des contributions destinées à Kevin, jusqu’à « 2 000 euros par mois ». La mère les transférait ensuite, via un service de transfert de fonds, « toujours en Turquie », explique-t-elle. Elle confie aussi avoir acheté « trois tenues militaires sur Leboncoin.fr », qu’une femme est ensuite venue chercher à son domicile. Axelle l’assure, elle n’était pas consciente de financer les activités terroristes de son fils.

francetvinfo.fr

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Marie

La Bretagne et les bretons étaient les admis des nazis en 39-45 à partir une petite monorité qui a rejoint le planqué de Londres
Ils ont largement collaboré avec les nazis en offrant leurs terres et leurs femmes
Les anglais qui ont attaqué les navires français avaient raison de le faire compte tenu qu’ officiers et marins 95% bretons étaient des petainistes et admirateurs d’Hitler
Aujourd’hui la ma Jornet des concer is à l’Islam sont des bretons.
Hier amis des nazis et aujourd’hui les Kevin, erwan, Gaëlle ….. Sont les amis des islamistes et sont tous des pro arabes et surtout des antijuifs
Les bretons ont la Palma de merde de l’antijudaisme et ne se sont jamais posé la question que ceux qu’ils prient comme Rabbi Jésus , Myriam dit marie. Les apôtres sont tous des juifs
Aussi les bretons Aves leurs calvaires. Églises , cathédrale , processions de toutes sortes allant des chiens aux bateaux sont des vrais païens soulignant que le ces chrétiens forment une secte et pas une religion et cela tant que les chrétiens ne retourneront pas à la vraie religion : le judaïsme
Kevin n’est qu’un petit exemple de ces bretons racistes antijuifs qui pullulen’y en Bretagne et cela dés le biberon ou la tétée chez les mères bretonnes qui ont le vu bien chaud pour l’offrir surtout les femmes de marins aux noirs et aux arabes qui les engrossent et deviendrons des petits bretons pur beur