Israël face à la bombe à retardement bédouine

 

Le Sergent de 1ère Classe Erez Lévy, 34 ans, sous-officier dans la branche des opérations de la police israélienne, a été écrasé et tué mercredi matin 18 janvier dans une attaque à la voiture-bélier, dans le village bédouin d’Ummal-Hiran, dans la région du Sud du Neguev. Ses funérailles ont eu lieu au cimetière militaire de la ville de Yavneh. Il laisse derrière lui une femme et deux enfants, ainsi que ses parents et ses frères et sœurs.

Le meurtrier de Lévy, un villageois de 47 ans, était membre de la branche radicale du Mouvement Islamique du sud d’Israël, sympathisant de Daesh et il a été tué.

Levy, avec des centaines d’autres policiers et membres de la Police des Frontières, avait atteint les faubourgs de ce village bédouin afin d’assurer la sécurité à l’équipement lourd arrivé pour exécuter un ordre de démolition de maisons construites illégalement sur des terres appartenant à l’Etat, ordonné par le Tribunal.

Afin que l’opération se passe dans l’ordre et sans pertes humaines, les diverses autorités ont négocié depuis des mois avec les dirigeants Bédouins sur des alternatives. La veille de cette explosion de violence, des accords ont été conclus et signés avec les représentants du village, d’après lesquels ils acceptaient de relocaliser les lots de maisons prévus dans la ville bédouine d’Hura.

A l’aube, mercredi, cependant, on a constaté une vaste foule descendant du village conduits par un groupe de députés arabes israéliens, avec à leur tête le Président du Parti Arabe Unifié Ayman Oudeh, incitant les villageois à renier tout l’accord qu’ils venaient juste de passer pour l’obtention de maisons alternatives.

Par un ordre bref, le rassemblement a tourné à l’émeute, lançant des pierreet des pétards à la police. Ce déchaînement a culminé par l’envoi d’une Jeep bédouine contre un groupe de policiers, tuant le Sergent Lévy et blessant un deuxième agent.

Quelques heures plus tard, dans une interview avec la radio de l’armée « Galei Tsahal », un autre député de la liste conjointe arabe, Jamal Zahalkeh, qui n’était pas présent, a osé prétendre comme un arracheur de dents : « Ce policier ne s’est pas fait écraser, il a été tué par les tirs d’autres policiers ».

Les preuves amenées par les prises de vue de l’hélicoptère et les témoins sur place confirment que Yakub Abu Al-Kiyan a délibérément accéléré pour lancer sa jeep dans le groupe de policiers qui se tenait sur le bas-côté de cette route poussiéreuse menant au village.

Selon la police, les agents ont tiré en l’air au moment où la voiture accélère. Selon les manifestants, ils auraient tiré en direction du conducteur, perdant le contrôle. Ce sera donc parole cotre parole… 

Ces éléments démontrent aussi que les agents ont hésité à ouvrir le feu – Précision de Debkafile : peut-être dissuadés de le faire à cause du récent dossier du Sergent de Tsahal Elor Azaria, condamné pour homicide par un tribunal militaire pour l’élimination à froid d’un terroriste blessé-. A Umm Al-Hiran, les policiers ont tiré en l’air plutôt qu’en direction de la tête du chauffard, alors qu’il fonçait sur eux. Ce n’est qu »après que deux agents de police soient à terre qu’on lui a tiré dessus et qu’on l’a tué.

Face à cette tragédie, la police est confrontée à de graves questions sur la façon dont elle a dirigée cette opération hautement sensible, finalement ordonnée par le Tribunal de District et la Cour Suprême, après de longues auditions et les pétitions des résidents. Pourquoi a t-elle échoué à ériger un cordon sécuritaire autour du site de démolition et à encercler son périmètre par des sentinelles des garde-frontières en faction? Pourquoi n’y avait-il pas de barrages routiers ni de véhicules de la police en place tour du village afin de maintenir à bonne distance les manipulateurs politiques venus avec d’autres semeurs de troubles, dont ces membres de la Knesset réputés pour exploiter toutes les failles du système?

Le Commissaire de police Roni Alsheikh porte la responsabilité de cette opération bâclée, autant que ces députés arabes israéliens qui exploitent à chaque fois la moindre occasion d’inciter au trouble à l’ordre public.

Quel que puisse être celui qui doit en être blâmé, on ne peut pas nier que la population bédouine, qui est largement concentrée dans le Neguev, devient une bombe à retardement pour Israël.  Les statistiques montrent que moins de 2% des Bédouins éligibles à la conscription dans l’armée signent leur engagement, essentiellement au sein des patrouilles de la Police des frontières et des unités de pisteurs.

En même temps, le fait est que leurs villages sont infestés par la multitude d’armes à feu, sans compter leur familiarité avec les méthodes opérationnelles de l’armée et de la police. Tour cela entrave la répression par les forces de l’ordre de la criminalité rampante dans le Sud. Et il ne s’agit pas seulement de crime « ordinaire » : l’anarchie bédouine se prolonge par l’implication dans le terrorisme, la rédicalisation islamiste, le soutien au Hamas fondamentaliste, les accidents mortels de la route et la violation systématique des lois relatives à la construction et au zonage.

Ce n’était qu’une question de temps (prévisible) avant que cette anarchie n’explose pour dégénérer en violence fatale. Mercredi, le 1er gent Levy l’a payé de sa vie.

DEBKAfile Reportage Spécial 18 Janvier 2017, 7:49 PM (IDT)

Adaptation  : Marc Brzustowski

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ABEL

Les bédouins d’Israël, qui viennent à l’origine d’Egypte, se sont multipliés par 20 (vingt) depuis 70 (soixante dix) ans, c’est-à-dire depuis la création de l’Etat d’Israël ! S’ils ont étaient fidèles à l’Etat d’Israël, à son origine, il semblerait que ce ne soit plus le cas aujourd’hui, pourquoi ? Tout simplement, parce qu’ils sont musulmans, et qu’ils pensent comme leurs frères, que l’heure de la victoire de l’islam est là, et qu’il faut en profiter ! En fait, un Arabe reste un Arabe ! Les gouvernants israéliens se mettent le doigt dans l’oeil, en faisant le distinguo entre Arabes palestiniens et arabes israéliens, même si une infime minorité de cette dernière catégorie serait fidèle à l’Etat d’Israël ! Les Israéliens ne connaissent pas les Arabes, car ils ne vivent pas vraiment avec eux, mais A COTE D’EUX ! Les seuls qui les connaissent vraiment, c’est ces Juifs qui ont été expulsés des pays arabes, et qui ont vécu avec eux, parmi eux ! Hélas, ces Juifs aujourd’hui, ne sont qu’une minorité, et il serait intéressant de trouver parmi eux, aujourd’hui Israéliens, des gens capables de mettre les Arabes au pas ! Car il est vital pour Israël de s’en occuper sans aucun laxiste, le danger devenant de plus en plus menaçant, la mort de ce pauvre policier (z.l.) en est une preuve flagrante ! Est-ce-que nos gouvernants en seraient capables ?

DANY83270

les Arabes bédoins agissent exactement comme tous leurs semblables, en Israël, en France , en belgique etc…; ils sèment le trouble à l’ordre public en profitant de la liberté qu’on leur donne et ils en profitent pour créer des « no-go-zones » appelées également « Zones de non-droit » dans lesquelles la police a de plus en plus de mal à circuler à cause des obstacles à la circulation qu’ils fabriquent en travers de la route en construisant des bâtiments sans autorisation.

il faut tout raser et surtout ne pas hésiter à jeter en prison les députés Arabes de la Knesset qui ont encadré leur manifestation en manipulant délibérément des terroristes qui sont prêts à mourir , non par patriotisme mais par l’appât du gain parce que ABBAS leur promet de verser une pension à leur famille; il faut donc rassembler les preuves à ce sujet et jeter en prison le dictateur de l’Autorité palestinienne;