Assaut du 18 novembre 2015 mené par la police à Saint-Denis | REUTERS/Christian Hartmann
Ce n’est pas le terrorisme qui menace l’Occident, c’est de ressembler à Israël, avance une tribune publiée par le journal Le Monde… Qui semble préférer les bourreaux aux victimes.

Rédacteur en chef international du Monde, Christophe Ayad signe une chronique dans le quotidien daté du 2 décembre, intitulée: L’israélisation du monde (occidental).L’accroche de l’article résume le propos: «L’Occident s’est mis à ressembler à Israël: une forteresse assiégée, cherchant des réponses sécuritaires à ses problèmes politiques.»

christophe-ayad

Christophe Ayad

Il ne s’agit donc plus de voir dans les Juifs, des bourreaux, position antisémite traditionnelle, qui permet «d’équilibrer» Auschwitz et d’acquérir à bas prix une bonne conscience, mais de désigner Israël comme le fossoyeur de la civilisation occidentale, incapable de réagir «intelligemment» au terrorisme aveugle dont il est la cible. Et ainsi, Israël n’est pas isolé dans le monde, comme le croirait la droite israélienne, «c’est l’Occident qui a rejoint Israël, symptôme avant-coureur de ce qui l’attend

Israël: fossoyeur de la civilisation

Attention, braves gens de l’Occident, ce n’est pas le terrorisme qui vous menace, c’est de devenir comme Israël. Se défendre comme le font les Israéliens quand on veut les tuer, c’est mal. Ils n’ont rien compris. Pensez donc: ils cherchent à prévenir les assassinats! Ils feraient mieux de changer de méthode. Bien entendu, le journaliste n’en propose aucune.

Les deux colonnes publiées illustrent assez bien l’espèce de culpabilité ressentie par une partie des Occidentaux devant ceux qui les nient. La pensée tient en peu de mots: l’État d’Israël a subi la violence terroriste bien avant les pays occidentaux et a réagi en se défendant comme il pouvait (mur de séparation, checkpoints, permis de travail, etc.), au point aujourd’hui d’installer une surveillance qui va jusqu’à repérer dans l’ordinateur d’une jeune Palestinienne ses projets de meurtre. Et notre auteur de se lamenter en reprochant à l’État hébreu, comme au monde occidental qu’il aurait contaminé, «le refus de se poser la seule question qui vaille: pourquoi une jeune fille pas encore majeure en vient-elle à projeter de poignarder des soldats ou des civils au lieu d’aller en classe?»

Mais oui, après tout, pourquoi? Pourquoi des lycéens éduqués en France partent-ils pour la Syrie afin de se former à la violence aveugle? Pourquoi ne parvient-on pas à extirper d’un cerveau l’obsession de la haine? Lisez l’article: l’ombre de la réponse s’y profile derrière ses lignes. Peut-être parce que la jeune Palestinienne ne supporte pas la présence d’Israël. Peut-être parce qu’elle préfère tuer des Juifs que d’aller en classe, comme les djihadistes français qui haïssent tellement la France qu’ils veulent tout, sauf s’arrêter de tuer des Français sur leur sol (voir le livre Les Revenants, de David Thomson, dont Le Monde a publié les bonnes feuilles).

Peut-être, après tout, parce que nous leur procurons les raisons de leur haine. Ah, salauds de victimes! Il faudrait enfin reconnaître que si le terrorisme se déchaîne contre Israël, comme contre de nombreux pays occidentaux, c’est que nous sommes tous coupables. De quoi? Oui, au fait, de quoi exactement?

Coupables de vivre

Quand une femme portant une minijupe se fait violer, elle l’a bien cherché, n’est-ce pas? Elle n’a que ce qu’elle mérite. Si elle s’habillait autrement, ça n’arriverait pas. Quand un sale gosse se fait tabasser, il faut quand même reconnaître qu’il était exaspérant. Quand un otage est décapité, ne s’est-il pas exposé à cette barbarie en refusant de se plier à la règle des assassins en puissance? Et bien entendu, il ne s’agit pas seulement d’Occidentaux, mais de tout être humain vivant sur terre.

Bien sûr, notre journaliste souhaite, comme tout le monde, que le conflit israélo-palestinien soit réglé «d’une manière réaliste et rationnelle». Mais il ne précise pas comment.

De quoi sont coupables toutes ces victimes du terrorisme? Tout simplement de vivre. Ils ont tous le droit de vivre comme ils l’entendent, sans menacer la vie des autres. Et l’Occident, comme Israël, aussi. Bien sûr, notre journaliste souhaite, comme tout le monde, que le conflit israélo-palestinien soit réglé «d’une manière réaliste et rationnelle». Mais il ne précise pas comment, ni s’il faut, de guerre lasse, renoncer à vivre comme on le souhaite pour que les terroristes cessent de nous assassiner. Ce qu’il appelle un «problème politique».

François Rachline

Slate 

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nick-y

Urgence ; faire taire cet âne bâté qui répand ses poubelles!!

Henri

Christophe Ayad, un chrétien d’origine libanaise, étouffe de rage à voir l’occident ressembler de plus en plus à Israël ? C’est très bon signe.
D’abord l’idée n’est pas nouvelle chez les siens. La théorie de la Substitution -le vrai Israël c’est nous !- a tellement hanté la chrétienté pendant des siècles qu’elle en a tiré une avancée civilisationnelle certaine, faute d’avoir fait triompher son fumeux axiome.
Ensuite, notre quidam, récemment échappé d’un quotidien naufragé – Libé- nous certifie que des dizaines d’années de lutte « antisioniste » ont abouti à ce résultat accablant : le monde, son monde, se sionise !
De là à ce qu’une nouvelle théorie de la « Siobstitution » naisse….

Rachele Boker

Pourquoi ce machiavel a-t-il éprouvé le besoin de changer son patronyme d’origine pour « Christophe », je ne suis même pas sûre que « Ayad » soit son véritable nom de famille, les « Ayad » juifs sont de très braves gens, conciliants et bon enfant. Alors Monsieur « Abou…quelque chose », vous avez trop peur que l’un des vôtres vous décapite un jour ou l’autre, et vous n’avez pas d’autre choix que dissimuler votre véritable identité ? Et vous savez pourquoi ?
A cause du dicton suivant : celui qui creuse le trou de l’autre finit par y tomber ; d’autant que, à force de vous embrouiller dans vos propres contradictions, vous devez sûrement avoir le tourni…..

Ratfucker

Cet idiot utile ferait bien de se renseigner sur la façon dont Daesh ou les Palestiniens traitent les collabos. Ce savoir faire pourrait bien être importé en Europe.

Glubard

William Goldnadel a écrit il y a quelques temps que  » Certains préfèrent les Juifs en tenue rayée plutôt qu’en kaki « . Il a tout résumé.

Aaron

Jai du mal a croire que le monde publie de telles idioties…
La france du souci a se faire le plus grand mal a voir se genre d article ne sont pas les terroristes mais ceux qui leur trouvent de des raisons ( complètement absurde )
Le score de marine le pen aux prochaines présidentielles devrait faire étouffer ce genre d idées des plus stupide …

JMR

Si la France se décidait a ressembler plutôt aux palestiniens, les français égorgeraient hommes femmes et enfants arabes installés en France et raseraient les mosquées.

trender

La stupidité française revendiquée par le monde n’est pas nouvelle, ces idées réchauffées date des premiers fondateurs socialistes, qui vantaient le bolchevisme ancêtre du communisme comme réponse évidente et novatrice aux problèmes de pauvreté, d’ailleurs les pètes fondateurs sont allés bien plus loin puisqu’ils prétendaient que si la France détruisait toutes ses armes et supprimait l’armée, les autres pays copieraient cette idée géniale et le monde serait enfin en paix….la stupidité à l’état pur… véhiculée encore par les gauchos tiers-mondistes..stupides , naïfs et dangereux…puisque malgré deux livres rédigés à cette époque par un colonel devenu célèbre ensuite, le général De Gaulle.r résultat une nouvelle guerre mondiale et une France qui devint le pays qui a le mieux collaboré…peut être que ce journaliste est le fils d’un de ses collaborateurs..dont la mère fut sans doute tondue et qu’il tente de véhiculer l’idée que lorsque on cède à tous les caprices, sexuels sans doute inclus, l’ennemie vous épargne…triste constat qui reflète malheureusement le sentiment de très nombreux journaleux…gauchos

alexandra

Finalement le terrorisme et l’antisémitisme c’est la même chose : de la jalousie de ratés congénitaux.

alexandra

Je souhaite au contraire à l’Occident de ressembler – s’il le peut – à Israël, pays multiculturel dynamique et prospère, à la pointe et innovant dans tous les domaines, tant artistiques et culturels que sur le plan des avancées scientifiques et écologiques.