Dans une critique inhabituelle, l’envoyé Israélien à Moscou accuse la Russie de bloquer la définition internationale de l’antisémitisme

Vladimir Putin

Le Président russe Vladimir Poutine, lors du Sommet du G20 Summit ià Hangzhou, en Chine, le 4 Sept. 2016. (Etienne Oliveau/Getty Images)

(JTA) — L’Ambassadeur d’Israël à Moscou a vivement critiqué la Russie pour être responsable du blocage de l’adoption d’une définition de l’antisémitisme au niveau international, qu’il a directement lié à une série récente de déclarations anti-Juives de la part d’un ensemble d’hommes politiques russes, [NDLR : ainsi que de la récente expulsion -pour contacts avec le Joint américain et « atteinte à la sécurité de l’Etat », il faut le faire!- du rabbin Ari Edelkopf et de sa femme, Chana, couple Loubavitch estimé et réputé de Los Angeles, signe d’un durcissement de l’autoritarisme classique de Vladimir Poutine et de ses services].

Gary Koren a fait une déclaration tout-à-fait inhabituelle sur l’antisémitisme en Russie, lors d’une interview avec Interfax, rapporté l’agence, mercredi 15 février. Koren a  mis en exergue le comportement de la Russie, qui bloque l’adoption d’une définition de l’antisémitisme par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, une groupement inter-gouvernemental de 57 Etats-membres.

« l’OSCE a tenté de se déterminer autour d’un texte, qui cherche à définir précisément ce que l’on peut catégoriser (qualifier) comme antisémitisme et ce qu’est exactement sa définition de travail », déclare l’Ambassadeur. « Nous discutons de ce problème avec le Ministère russe des Affaires étrangères et espérons que la Russie va adopter cette définition à l’avenir ».

Les ambassadeurs israéliens en Russie commentent rarement les questions qui ne concernent pas directement Israël et les relations bilatérales avec la Russie.

La déclaration de Koren ient comme une confirmation à certains rapports, dont celui du Président du Bureau des Députés Juifs de Grande-Bretagne, Jonathan  Arkush, disant que la Russie est l’unique pays qui cherche à bloquer l’adoption de cette définition, qui est controversée, justement parce qu’elle fait la liste de certaines formes de discours de haine contre Israël comme exemple d’antisémitisme.

« Tous les autres pays ont accepté c définition, exceptée la Russie », a révélé Arkush, au cours d’un exposé le 4 février, à la Conférence du Limoud FSU d’Europe, sur l’éducation juive à Londres ». « Je m’attends à constater certaines actions diplomatiques de la part d’Israël, dans un avenir proche sur cette question sensible ».

Au cours de l’entretien avec Interfax, Koren a ajouté une mention spéciale à une récente série d’incidents antisémites impliquant des hommes politiques russes, qui sont coutumiers de l’emploi d’un discours diffamatoire, tel que le discours de haine antisémite.

L’approbation de cette définition par la Russie « permettrait de clarifier les propos de gens qui tentent de se justifier en prétendant que leurs propos ne comporteraient pas d’insulte contre les Juifs à proprement parler », précise Goren.

Cette semaine, un député au Parlement d’Etat de St-Petersbourg, Vitaly Milonov, a déclaré que les Chrétiens ont survécumalgré le fait que les ancêtres de Boris Lazarevich Vishnevsky et Maxim Lvovich Reznik, deux députés juifs russes occupant des siègres dans ce même Parlement « nous faisaient bouillir dans des marmites et nous donnaient à manger aux animaux ».

Le mois précédent, Peter Tolstoï, un Député au Prlement Fédéral, est apparpour accuser les Juifs des persécutions anti-religieuses menées sous le régime Communiste. Il faisait référence aux descendants des gens qui, en 1917, « ont traversé la frontière de la « Zone de Résidence » (terre des Shtetls ») -la zone au-delà de laquelle les Juifs n’avaient aucun droit de vivre et de se déplacer dans la Russie tzariste- pour tenter « de détruire nos Eglises ».

Ces deux hommes ont démenti que leurs propos, que n’importe quel Juif russe condamne avec fermeté, aurait pu avoir le moindre caractère antisémite.

La définition que la Russie s’emploie à bloquer, ressemble, de manière saisissante, à celle récemment adoptée par l’Alliance Pour la Mémoire de la Shoah, une agence Inter-gouvernementale réunissant 31 nations occidentales. Cette définition a aussi été adoptée, l’an dernier, par le Gouvernement britannique de Theresa May, après que l’Agence pour la lutte contre le Racisme de l’Union Européenne ait supprimé un texte presque similaire qu’elle désignait, jusqu’en 2011, comme sa définition de travail sur l’antisémitisme, à cause des protestations des groupes de pression pro-palestiniens contre toute référence à Israël. 

 15 Février 2017 8:22am

jta.org

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Aldo

La politique de tous les pays du monde est basée sur l’argent. L’argent représente la force d’un pays. Poutine n’est pas antisemite, il a, après tout ,grandi avec une famille Juive durant sa jeunesse. Il peut meme reciter le Kiddoush. l’argent représente la puissance d’un pays. Leur économie achete des influences mondiales. Poutine dictateur! Oui mais la Russie a besoin d’un tel homme. La Chine, l »afrique et tous les pays Musulmans ont aussi besoin d’une Dictature ansi que tous les pays de l »amerique du Sud. Sinon ils seraient incapable de gouverner.

DAMRAN

Il n’y a que les naïfs qui croient en une certaine entente entre la Russie et Israël.
Il faut toujours garder à l’esprit la fameuse déclaration de Winston CHURCHILL :
« Les nations n’ont pas d’amis, elles n’ont que des intérêts ».

Il est bon de rappeler que c’est l’URSS qui a inventé le mythe du « peuple palestinien ».
Il est bon de rappeler que c’est l’URSS qui a fabriqué la tenue et le look du Nobel-Terroriste Arafat.
Il est bon de rappeler que c’est l’URSS qui a formé les terroristes « palestiniens » à l’Université Patrice Lumumba.
Il est bon de rappeler que c’est l’URSS qui a fourni des armes aux pires ennemis d’Israël.
Il est bon de rappeler que c’est l’URSS qui a provoqué la Guerre des 6 Jours après différentes manipulations.
Il est bon de rappeler que c’est l’URSS qui a affronté l’aviation israélienne au-dessus du Canal de Suez.

Maintenant que c’est Poutine, l’ancien patron du KGB qui est aux commandes de son pays qu’il a transformé en nouvelle dictature, il ne fait que continuer la politique traditionnelle menée par les « crapules staliniennes » au pouvoir avant lui, tandis qu’il cherche à redonner à son pays la place qu’elle occupait avant Gorbatchov.

Tous les chaos actuels du Moyen Orient, sont provoqués par la Russie qui a pris la place des USA après que le calamiteux Obama a baissé les bras, en leur abandonnant le contrôle de la Syrie.
Enfin, si l’Iran se trouve au seuil de la bombe nucléaire, c’est bien grâce à l’aide de la Russie.

Mon Dieu, protégez-moi de mes « amis » de mes ennemis, je m’en charge…