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Iran : des sociétés-écrans pour l’export d’armes©

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L’Iran crée des sociétés-écran afin d’exporter des armes et des produits illicites : investigation

A ship docks at the Bandar Imam Khomeini port in Khuzestan province, over 600 miles southwest of Tehran, Iran.

Un navire à quai sur le port de Bandar Imam Khomeini dans la province du Khuzestan, à environ 966 kms au Sud-Ouest de Téhéran, en Iran.  (REUTERS/Raheb Homavandi)

Près de la moitié des quais d’accostage des navires en Iran sont activés et gérés par l’armée du ré&gime et celui-ci utilise des sociétés-écran afin de se livrer au trafic d’armes et à d’autres produits illicites, selon un nouveau rapport.

Un total de 90 quais d’accostage sont la possession du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) qui les utilisent afin de contourner les sanctions et financer ses activités terroristes au Moyen-Orient et au-delà, se lon l’Organisation des Moudjahidin du Peuple d’Iran (PMOI/OMPI/MEK)

« Fondé sous les ordres directs de l’actuel Guide Suprême, Ali Khamenei, aucune autorité n’a l’autorisation de superviser les activités du CGRI dans les zones frontalières ou de transit, qu’elles soient terrestres, maritimes ou aériennes et  il peut importer tout ce qu’il veut en n’importe quelle quantité sans payer le moindre frais de douane ou taxe », ont déclaré les responsables de l’OMPI dans un communiqué envoyé à Fox News. « Le CGRI utilise ces quais pour les activités hautement hors-la-loi ». (internationale).

L’OMPI ajoute que, dans le but de financer leurs activités, les Gardiens de la Révolution sont impliqués dans la contrebande de pétrole, de gaz, de produits chimiques, de cigarettes, de narcotiques, d’alcool, de téléphones mobiles, de produits pharmaceutiques frelatés, de matériel d’hygiène, de drogues énergétiques et de compléments nutritifs.

L’importation et l’exportation de ces produits illicites permet au CGRI de prélever un revenu net de 12 milliards de $ par an, selon les estimations du groupe dissident.

Les bateaux commerciaux sous le contrôle direct des gardiens utilisent ces quais pour transférer ces produits et d’autres équipements, ainsi que des armes à d’autres pays loin des regards de la supervision internationale.

« Ces docks jouent un rôle central pour les efforts du régime visant à échapper aux sanctions internationales », déclarent les responsables du MEK. « Les enquêtes menées par les sources de l’OMPI tapies au cœur du régime, concluent que les exportations illégales d’armes en direction des forces supplétives de la région partent de ces mêmes quais ».

Ces sources de l’OMPI ont contribué à identifier trois organisations : le groupe Amiral, Hafez Daya Arya et Valfajr- comme étant les sociétés-écran utilisées comme façades pour le transfert clandestin d’armes à  destination d’autres pays, à travers toute la région, et en particulier, au Yémen.

Puisque la plupart des docks yéménites sont fermés aux bateaux iraniens, les sociétés-écrans des GRI ont commencé à utiliser les ports du pays voisin d’Oman afin de transporter clandestinement des armes au Yémen. L’OMPI affirme qu’ils utilisent prioritairement le Port Sultan Qaboos à Muscat, le port de Sohar dans le Nord d’Oman et le Port de Salalah dans le Sud d’Oman.

Pour le reste de leurs opérations, les gardiens de la révolution opèrent dans des ports des Provinces d’Hormozgan et de Bushehr, le long du Golfe Persique, ainsi que dans les îles Farsi et Faror, selon les accusations formulées par le groupe dissident.

Perry Chiaramonte

foxnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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