Les rassemblements annuels du 10 février, marquant le 38e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, ont attiré des millions de personnes dans la capitale de Téhéran et dans d’autres villes du pays. Ce jour il y a 38 ans, des Iraniens de tous horizons ont envahi les rues pour encourager l’effondrement de la dynastie Pahlavi et l’émergence de la nouvelle ère. En l’espace d’un an, les extrémistes mollahs ont pris le contrôle du pays, emprisonné et assassiné leurs adversaires et lancé une ère véritablement nouvelle avec des rivières de sang, des pendaisons publiques, le terrorisme international et des menaces nucléaires.
Selon les médias, les manifestants ont porté des photos représentant le président américain Trump avec sa tête dans un nœud coulant. En effet, selon l’agence de presse Farse, le chef suprême iranien Ayatollah Seyed Ali Khamenei a encouragé les gens à «donner une réponse cinglante aux récentes menaces du président américain Donald Trump, en organisant des rassemblements massifs encore plus grands que jamais.
Trump s’est plaint dimanche dernier que dans le sillage de la signature de l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales, l’Iran « a perdu le respect » des Etats-Unis, et que Téhéran se sent maintenant «enhardi» par l’accord. Il a souligné que « toutes les options sont toujours sur la table », ce qui signifie, évidemment, y compris l’option militaire contre l’Iran – sauf que peu de temps après le président a précisé qu’il ne voulait pas menacer militairement Téhéran.
Tout cela a suivi les commentaires du conseiller à la sécurité nationale de Trump, Michael Flynn, la semaine dernière, qui a prévenu l’Iran que ses essais illégaux de missiles balistiques porteraient à conséquence.
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