Evalué avec un score de 69,7 points sur 100 en 2017, Israël maintient son statut de pays modérément libre dans l’indice économique élaboré par le laboratoire d’idées américain Heritage en se classant à la 36ème place mondiale.

Le Japon se classe à la 40ème place, la Belgique à la 49ème place, l’Espagne à la 69ème place et la France à la 74ème place. Aux premières places on trouve Hong Kong, Singapour, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et l’Autriche. Le Canada est 7ème, les Etats-Unis à la 17ème, et l’Allemagne à la 26ème place.

Malgré un contexte économique extérieur très difficile, l’économie israélienne est sur le chemin de l’expansion économique. Avec une base de production de plus en plus diversifiée et des réformes structurelles en cours, la croissance régulière a été en moyenne de plus de 3% par an au cours des cinq dernières années. La compétitivité économique a été ancré dans une forte protection des droits de propriété et facilitée par l’ouverture aux échanges et aux investissements mondiaux.

Les entreprises en démarrage ont été bien soutenues par des processus réglementaires efficaces et une coordination efficace des politiques. Israël possède la plus forte concentration mondiale de start-ups de haute technologie par habitant. En contribuant à la stabilité générale, le cadre judiciaire solide soutient l’état de droit. Le maintien d’une meilleure gestion des finances publiques sera essentiel pour assurer la résilience économique.

CONTEXTE

Israël a gagné l’indépendance en 1948, et sa démocratie dynamique demeure unique dans la région.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, réélu en mars 2015, dirige un gouvernement de coalition de partis de droite et religieux. Israël a une économie de marché moderne avec un secteur florissant de haute technologie qui attire des investissements étrangers considérables. La récente découverte de grands gisements de gaz naturel offshore a amélioré sa sécurité énergétique et ses perspectives de balance des paiements. Malgré la guerre de 2006 contre le Hezbollah au Liban et les guerres de 2008-2009, 2012 et 2014 contre le Hamas à Gaza, ainsi que la menace constante du terrorisme, l’économie israélienne est fondamentalement saine et dynamique.

ETAT DE DROIT

Les droits garantis dans la propriété sont reconnus, et le système d’enregistrement des titres est fiable. Le système judiciaire israélien, fondé sur la common law britannique, applique efficacement les droits de propriété et les droits contractuels. Les tribunaux sont indépendants. La corruption et d’autres formes de corruption sont illégales. Une forte intolérance sociétale à l’égard des greffons sous-tend la gouvernance avec des niveaux de corruption relativement faibles et a renforcé les fondements de la liberté économique.

TAILLE DU GOUVERNEMENT

Le taux d’imposition des particuliers le plus élevé est de 48 p. Le taux d’imposition des sociétés a été réduit à 25%. Les autres taxes comprennent une taxe sur la valeur ajoutée et un impôt sur les gains en capital. La charge fiscale globale équivaut à 31,1% du revenu national total. Les dépenses publiques se sont élevées à 40,6% de la production totale (PIB) au cours des trois dernières années et les déficits budgétaires ont été en moyenne de 3,5% du PIB. La dette publique équivaut à 64,6% du PIB.

EFFICACITÉ DE LA RÉGLEMENTATION

Le cadre réglementaire global favorise l’efficacité et l’activité entrepreneuriale. Le marché du travail a besoin de plus de souplesse pour s’adapter à l’économie qui se transforme rapidement, mais le coût non salarié de l’embauche d’un travailleur est relativement faible. Depuis les manifestations de grande envergure en 2011, le gouvernement a maintenu des prix faussant les prix pour de nombreux aliments de base comme les produits laitiers, les œufs, le pain et le sel et pour les services bancaires de base.

OUVRIR LES MARCHES

Le commerce est important pour l’économie israélienne. La valeur des exportations et des importations prises ensemble représente 59% du PIB. Le taux moyen appliqué est de 1,0%. Le gouvernement est propriétaire de la plupart des terres, et les entreprises publiques faussent l’économie. Le secteur financier facilite un haut niveau de liquidité du capital. La banque reste concentrée, mais les banques commerciales offrent une gamme de services financiers qui soutiennent le développement du secteur privé.

Source: Heritage.org

Source : IsraelValley

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