Hillary Clinton risque de devoir témoigner dans le cadre de l’enquête sur son serveur de messagerie électronique privée quand elle était secrétaire d’Etat, a indiqué le juge fédéral chargé de l’affaire. C’est le dernier rebondissement dans une affaire qui nuit depuis un an à la campagne de la candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre.

Le juge Emmet Sullivan a annoncé mercredi soir avoir autorisé le recueil de témoignages de proches conseillers de Mme Clinton à l’époque où elle était chef de la diplomatie américaine. « Si on se base sur les informations dont nous disposons maintenant, le témoignage de Mme Clinton risque d’être nécessaire », a déclaré le juge dans son ordre autorisant les dépositions de sept anciens responsables du Département d’Etat.

La candidate démocrate à la présidentielle est embourbée depuis un an dans une controverse sur ses dizaines de milliers d’emails lorsqu’elle pilotait le département d’Etat (2009-2013). L’utilisation d’un compte privé à des fins professionnelles, bannie par les règles de l’administration, lui a valu d’être vivement critiquée par ses adversaires républicains qui lui reprochent d’avoir mis en péril la sécurité nationale en n’utilisant pas les serveurs officiels sécurisés. Ils estiment également qu’elle a voulu cacher illégalement certaines choses en ne se servant pas des emails officiels.

Hillary Clinton maintient qu’aucun de ses courriels n’était classifié lorsqu’elle les a envoyés avec sa messagerie privée et elle a remis au département d’Etat 52.000 pages de documents relatifs à ses messages.

AFP

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