A new UN report says the Hamas-ruled Gaza is becoming ‘unlivable.’ Photo: Screenshot.
 
 Source : Coolamnews/Par Sean Savage de Algemeiner
Nombreux sont les analystes pessimistes quant à la création à long terme d’un futur État palestinien, en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza, chacun gouverné par des factions concurrentes.

C’est un récent rapport de l’ONU qui relance le débat, estimant que Gaza pourrait devenir « invivable » d’ici 2020. La population augmentant plus vite que les infrastructures et l’économie qui se détériorent inversement à vive allure.

« Il y a quelques années déjà, nous avions présagé que Gaza deviendrait rapidement invivable selon une foule d’indicateurs, – la « deadline » approchant plus vite que prévu -, notamment pour l’accès à la santé, à l’énergie et à l’eau », a déclaré Robert Piper, coordinateur à l’ONU pour l’aide humanitaire et le développement.

Un récent rapport de l’ONU indique que le Hamas n’a causé que des souffrances et des destructions aux habitants de Gaza.  
L’exploitation continue de l’aide humanitaire par cette organisation terroriste nuit aux civils palestiniens.
Elle sabote les efforts de la communauté internationale.

Selon l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, le rapport indique que le Hamas « n’a causé que des souffrances et des destructions aux habitants de Gaza. L’exploitation continue de l’aide humanitaire par cette organisation terroriste nuit aux civils palestiniens. Elle sabote les efforts de la communauté internationale », a-t-il déclaré.

Blâme au Hamas

Chercheur au think tank « Foundation for Defense of Democracies », Grant Rumley, a estimé que l’heure est «grave» à Gaza, blâmant le Hamas qui selon lui « a gaspillé l’aide internationale au bénéfice de son arsenal de guerre, en utilisant du béton importé pour construire des tunnels et d’autres matières premières pour fabriquer des roquettes.


Chercheur au think tank « Foundation for Defense of Democracies », Grant Rumley, a estimé que l’heure est «grave» à Gaza, blâmant le Hamas qui selon lui « a gaspillé l’aide internationale au bénéfice de son arsenal de guerre, en utilisant du béton importé pour construire des tunnels et d’autres matières premières pour fabriquer des roquettes.

Les Gazaouis sont bien conscients de cela. Mais leurs options sont limitées. En janvier, une manifestation a rassemblé près de 10 000 personnes dans les rues pour protester contre la crise de l’électricité du Hamas. Quelques mois plus tard, c’est l’Autorité palestinienne à son tour qui a plongé la région dans une nouvelle crise électrique. Je pense que les habitants de Gaza estiment qu’aucun de leurs dirigeants locaux, ni au Hamas, ni à l’Autorité palestinienne, ne s’inquiètent de leur sort ».

Pourtant, Hillel Frisch, expert en politique palestinienne et islamique au Centre Begin-Sadat à Jérusalem, rejette ce qu’il appelle les « prédictions de fin du monde » pour Gaza.

« La vérité est que l’espérance de vie y est de 74 ans, cinq ans au-dessus de la moyenne mondiale et trois ans au-dessus de celle en Egypte. Gaza est la deuxième population la plus subventionnée au monde. Elle reçoit 15 fois plus d’aide par habitant que l’Éthiopie, même si le PIB par habitant est de un tiers plus bas que celui de Gaza. Au moins un tiers de la population mondiale vit dans des zones beaucoup plus difficiles » a-t-il déclaré.

Disparité entre Ramallah et Gaza

Dans le même temps, la situation humanitaire pour les Palestiniens administrés par l’Autorité palestinienne est « considérablement meilleure » qu’à Gaza en raison d’une coopération économique plus étroite avec Israël, a ajouté Frisch :

« 150 000 personnes de Judée-Samarie viennent travailler en Israël. À Gaza, le terrorisme du Hamas a tué l’oiseau dans l’œuf. Avant la vague de terreur de 1995-1996, les travailleurs y étaient en proportion plus nombreux à être employés en Israël par rapport à ceux de Judée-Samarie. Maintenant, il n’y en a plus. C’est ainsi que le Hamas a largement porté atteinte à sa population. »

Rumley a également souligné le « grave écart » de richesse et de ressources entre les territoires administrés par l’Autorité palestinienne et Gaza. Le Hamas « a orienté sa structure gouvernementale vers la lutte contre Israël alors que l’Autorité palestinienne s’est parfois investie dans la création d’un État ».

Le coup de pouce israélien

Bien que les négociations de paix aient été bloquées depuis 2014, Israël et l’Autorité palestinienne ont récemment annoncé deux grands accords de coopération économique.

Le Premier ministre Rami Hamdallah et le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, ont tous deux participé à la cérémonie d’inauguration, le 10 juillet dernier, de la première centrale de production palestinienne.

« Israël est intéressé à l’amélioration de l’économie palestinienne. Ici, nous avons un projet bénéfique pour les deux parties », a déclaré Steinitz.

Quelques jours plus tard, le représentant américain des négociations internationales, Jason Greenblatt, a annoncé un accord entre Israël et l’Autorité palestinienne sur un canal historique de la Mer Rouge à la Mer Morte. Un projet impliquant la vente de 33 millions de mètres cubes d’eau à l’Autorité palestinienne.

Pour Rumley, qui qualifie ces annonces « d’étapes positives », « Des changements progressifs offrent plus d’opportunités et assurent une meilleure sécurité qu’un accord de statut final. Je pense que la Maison Blanche devrait continuer à promouvoir des mesures actives comme celle-ci. Elles améliorent la qualité de vie des Palestiniens et la sécurité des Israéliens ».

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Bentata David

Les subventions énormes qui vont aux palestinienns c’est le complot de l’ONU donc du monde contre Israël. L’UNRWA ET L’UNESCO sont les symboles de ce complot