La situation continue son escalade au Sud-Liban, alors que le Hezbollah et Israël intensifient leur rhétorique déjà très acérée l’un envers l’autre.
Le 16 février, les média favroables au Hezbollah ont diffusé une vidéo montrant une liste de cibles israéliennes qu’il prétend pouvoir détruire en cas de nouvelle guerre. Cette liste comprend neuf cibles : Le Ce,tre de Recherche Nucléaire du Neguev (une installation nucléaire située dans le désert du Néguev, au sud-Est de la ville de Dimona, le Centre de Recherche nucléaire de Soreq, les sites et dépôts chimiques de Haïfa, le Centre de traitement des eaux usées de la zone de Ramla, une base militaire des Forces de Défense Israéliennes (Tsahal) dans le nord d’Israël, une installation militaire appartenant à l’entreprise des Systèmes de Défense avancés Rafael, près de Sakhnin.
On peut trouver la vidéo à l’adresse de ce lien.
Le 11 mars, les Nations-Unies ont diffusé un rapport sur la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU (censée résoudre les litiges subsistant à l’issue du conflit de 2006 entre Israël et le Liban), qui comprend une critique en règle de la rhétorique agressive du groupe terroriste Hezbollah. Le rapport ne mentionne plus la vision particulière du Hezbollah qui prétend que les déclarations haineuses et fanatiques de Nasrallah seraient une « réponse » aux actions entreprises par Israël.
Le 6 décembre, le compte Twitter officiel du Porte-Parole de Tsahal a diffusé une carte montrant des sites militaires supposés du Hezbollah répartis au beau milieu des villages libanais. Cette carte montre 85 villages faisant partie des 10.000 cibles militaires environ, appartenant à ce groupe terroriste (équipement dd combat, sites de lancement, positions anti-aériennes et d’infanterie).
C’est un crime de guerre. pic.twitter.com/CPE3XS1Xs0
— IDF (@IDFSpokesperson) 6 Décembre 2016
Un peu plus tard, Tsahal a ajouté que la carte qui avait été diffusée n’était pas exacte, mais uniquement destinée à « illustrer » la densité des positions terroristes prenant les villages du Sud-Liban en otages, dans toute cette zone exposée aux combats. Cependant, ce geste représente bien un exemple des tensions grandissantes.
D’autant que la Russie n’a pas donné de suite satisfaisante aux avertissements d’Israël, lors du voyage du Premier Ministre Binyamin Netanyahu à Moscou, le jeudi 9 mars, qui exige le retrait des forces iraniennes, chiite irakiennes et du Hezbollah hors de Syrie, en tant que zone potentielle d’extension du conflit, lors de la prochaine conflagration.
Adaptation : Marc Brzustowski
Il faut redoubler de prières pour la paix
Je souhaite que TSahal soit archi prête à anéantir ces ennemis du nord
Par une guerre totale la plus courte possible,mais en les broyant.