Erdogan fait obstruction à l'opération de Raqqa©

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Les unités de Protection du Peuple Kurde (YPG), l’un des plus importants groupes composant les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) ont suspendu leurs opérations militaires, dans le cadre de la coalition conduite par les Américains en Syrie, selon des rapports non confirmés jusqu’à présent.

Au cours des deux derniers jours, des avions-bombardiers turcs et l’artillerie turque ont bombardé plusieurs cibles des YPG, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), ainsi que des cibles civiles kurdes en Irak et en Syrie.

Au moins 16 à 20 combattants des YPG ont été tués, mais aussi 5 Peshmergas kurdes d’Irak. La Turquie prétend que 70 militants du PKK auraient été tués en conséquence de ces frappes aériennes.

Jusqu’à présent, les Forces Démocratiques Syriennes ont poursuivi leurs opérations contre Daesh dans l’arrière-pas de Raqqa. Mais, elles n’ont diffusé aucun communiqué qui démentirait la suspension par les YPG de ses opérations contre Daesh en Syrie.

Même si ces reportages ne sont pas exacts et que les YPG continuent leurs opérations aux côtés des autres membres des FDS dans cette percée soutenue par les Etats-Unis, dans l’arrière-pays de Raqqa, les actions turques sont déjà parvenues à reporter les opérations des FDS contre Daesh.

Les Partis et groupes kurdes à la fois en Syrie et en Irak ont appelé la coalition guidée par les Américains à imposer une Zone d’Exclusion Aérienne contre l’aviation turque dans le Nord de la Syrie et de l’Irak, après des frappes aériennes répétées qui débouchent sur des victimes parmi les civils, selon des sources pro-kurdes.

De son côté, Washington a déclaré être très préoccupé par les raids turcs contre les YPG en Syrie.

Le Ministre de la Défense Turc a confirmé que des frappes aériennes continueront autant en Syrie qu’en Irak contre ce qu’il a décrit comme des « groupes terroristes ».

Le Président turc Recep Erdogan a déclaré que Washington, la Russie et le gouvernement irakien étaient au courant de ces frappes aériennes et que la Turquie ne permettrait pas que le Mont Sinjar se transforme en sanctuaire de refuge pour les militants du PKK.