Si le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, voilà en tout cas de quoi faire réfléchir ceux qui pensaient que la simple volonté et l’élan du cœur allaient suffire à résoudre un problème qui ne pouvait que s’accroître au fur et à mesure que l’on essayerait de le résoudre.

Plus l’Europe accueillera de réfugiés, et plus il s’en présentera d’autres en quantité plus grande et cela à une vitesse exponentielle.

Les premiers résultats de cette politique d’ouverture totale des frontières vont rapidement amener les dirigeants à remettre en cause cette politique.

L’Europe qui n’a jamais rien compris au Moyen-Orient et à l’Islam, en voulant déstabiliser des régimes dictatoriaux, a apporté le chaos dans nombre de pays, et cherche dans la continuité de son action inconsciente à faire la même chose avec Israël, en faisant la promotion d’un état islamiste au côté d’Israël. L’Allemagne qui a voulu initier cette politique est donc la première victime.

Munich, ville du sud de l’Allemagne, a vu arriver pour la seule journée de samedi 12 200 réfugiés, soit presque un record, a annoncé dimanche la police locale.« Compte tenu des chiffres enregistrés hier (samedi) il est tout à fait clair que sommes arrivés à l’extrême limite de nos capacités » pour prendre en charge les demandeurs d’asile qui affluent depuis les Balkans via la Hongrie puis l’Autriche, a déclaré un porte-parole de la direction de la police munichoise.

Ce chiffre est proche à la fois d’une première estimation de « jusqu’à 13 000 »pour la journée complète donnée la veille par les autorités locales et du record en l’espace de 24 heures enregistré à Munich le 6 septembre après que le gouvernement allemand a décidé d’ouvrir en grand les portes du pays aux réfugiés fuyant guerres et persécutions, en particulier en Syrie.

Le flux d’arrivée semblait s’être un peu ralenti aux premières heures de dimanche puisque vers 10 heures,la police avait dénombré « quelques centaines »d’arrivées, selon le porte-parole de la police munichoise. Mais la situation pourraitévoluer. « L’objectif aujourd’hui sera de continuer à transporter le plus grand nombre possible » de réfugiés vers des centres dans le reste du pays « afin defaire de la place (à Munich) pour les nouveaux arrivants », a-t-il précisé. La ville avait lancé un appel à l’aide samedi face à l’arrivée continue de milliers de réfugiés, pour lesquels il n’y a plus assez de lits et de places d’accueil. « Munich et la Bavière à elles seules ne peuvent pas surmonter ce grand défi », avait déclaré dans la soirée une porte-parole du district de Haute-Bavière.

Des casernes réquisitionnées

Point d’entrée dans l’eldorado allemand des demandeurs d’asile fuyant guerres et persécutions en passant par les Balkans, la ville de Munich, débordée, n’exclut plus de devoir faire dormir les réfugiés dehors, protégés seulement par des couvertures isothermes, faute d’hébergements d’urgence en nombre suffisant. Une situation inédite en Allemagne, où huit cent mille demandeurs d’asile sont attendus cette année.

« Il nous manque actuellement entre mille et cinq mille hébergements d’urgence », a souligné la porte-parole. Devant l’afflux de réfugiés, dont de nombreux Syriens, l’Allemagne a réquisitionné des casernes, installé des conteneurs d’habitation et monté des tentes. Si le flux en provenance d’Autriche et de Hongrie ne tarit pas dimanche, l’Allemagne accueillera un nombre de réfugiés, en particulier syriens, comparable voire supérieur à celui du week-end précédent, soit environ vingt mille, un record.

Durant la nuit de samedi à dimanche quelques dizaines de demandeurs d’asile ont dû dormir dehors à même le sol sur des matelas isotherme et avec des couvertures, faute de place dans les centres, selon la radio-télévision publique bavaroise BR. Faute de place dans la ville les autorités locales envisagent deréquisitionner le stade olympique de la métropole, où ont eu lieu les JO d’été de 1972, pour des hébergements.

Dieter Reiter, le maire social-démocrate de Munich, s’est dit « très préoccupé par l’évolution de la situation ». « Nous ne savons plus comment faire avec les réfugiés », a-t-il déclaré. Munich se plaint du manque de soutien des autres régions allemandes face à l’afflux record. Toute prise en charge par d’autres régions de quelques centaines de réfugiés « nous aiderait à éviter le chaos », a-t-il dit à la gare.

Les médias allemands évoquent la possibilité qu’un grand centre ferroviaire soit mis en place dans le nord de l’Allemagne pour désengorger le sud du pays. Il permettrait aux trains arrivant d’Autriche de poursuivre directement leur route vers le Nord sans passer par Munich. Mais le gouvernement n’a pas confirmé cette perspective.

Le Monde

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