Des négociations secrètes débouchent sur le dégel israélo-turc
Après des années de tensions, les envoyés spéciaux des deux pays se sont accordés sur un certain nombre de mesures de réconciliation, comprenant le retour des ambassadeurs et le paiement de compensations par Israël.
La perspective d’un dégel des relations israélo-turques sont devenues plus probables, à la suite d’une rencontre secrète, mercredi, entre le Chef du Mossad Yossi Cohen, Joseph Ciechanover, l’envoyé spécial du Premier Ministre Binyamin Netanyahu en Turquie et Feridun Sinirlioğlu le sous-secrétaire turc du Ministre des affaires étrangères.
Les responsables ont discuté d’un certain nombre de façons de normaliser les relations, qui sont demeurées tendues depuis le raid des commandos israéliens contre la flottille du Mavi Marmara, où huit militants-djihadistes turcs ont trouvé la mort après avoir provoqué et lynché certains des commandos.
Photo extraite de la vidéo sur le raid contre la flottille du Marmara (Photo: IDF Spokesman’s Unit)
Les deux parties ont obtenu les points d’accord suivants :
Israël trouvera un fond de compensation pour les « victimes » du raid sur le Marmara ; toutes les poursuites contre Israël seront annulées ; les ambassadeurs retourneront travailler ; ; le haut-responsable du Hamas Saleh al-Arouri sera banni de Turquie et interdit d’y revenir, alors qu’il serait en escapade à Doha, au Qatar ; et les discussions sur un pipeline de gaz d’Israël jusqu’en Turquie commenceront bientôt. On doit néanmoins souligner que ces accords requièrent encore une autorisation finale.
L’architerroriste Saleh El Arouri, actuellement au Qatar et interdit de retour à son QG d’Istanbul, dont la tête est mise à prix pour le kidnapping des 3 adolescents dans le Goush Etzion, le 12 juin 2014.
Une branche d’olivier? Le Président turc Recep Tayyip Erdogan (Photo: AP)
La somme des compensations qu’Israël devrait apporter n’a pas encore été finalisée, mais, lors de discussions préalables des représentants de Netanyahu avaient donné un accord préalable pour un versement d’environ 20-21 millions de $.
Cette semaine, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a fait des déclarations qui faisaient allusion à une éventuelle réconciliation à venir. « Normaliser les relations avec Israël sera bon pour le Moyen-Orient », a déclaré le dirigeant, tout en clarifiant qu’il attendait encore des compensations pour le Marmara et « la fin du blocus israélien » de Gaza.
Les sources israéliennes ont affirmé, il y a quelques jours, que « la balle est dans le camp de la Turquie. Nous avons déjà présenté des excuses et avons proposé de l’argent ». Les sources à Jérusalem ont dit qu’elles pensent que les nouvelles tensions entre la Russie et la Turquie (déclenchée par la décision turque d’abattre un avion russe) est en grande partie responsable du désir de normalisation.
La Turquie peut être particulièrement intéressée à l’idée de signer un accord qui permettrait de bâtir un pipeline de gaz naturel d’Israël en Turquie et de là vers d’autres pays, notamment, européens.
Par Itamar Eichner
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Adaptation : Marc Brzustowski.
PS : on peut y voir un « coup de théâtre » qui suscitera sûrement des remous, une partie de l’opinion étant tombée en adoration devant l’icône du Moyen-Orient Vladimir Poutine, comptant sur lui pour « dire tout haut » tout le mal que le monde pense d’Erdogan et de ses méthodes. Preuve une fois encore que les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts et qu’ils ne se gouvernent pas selon les sentiments populaires, voire populistes. On peut aussi pondérer ses ressentiments en se disant que même le Kurdistan irakien de Massoud Barzani entretient des relations commerciales et énergétiques avec la Turquie et qu’il faudra bien trouver des solutions et donc un début de stabilisation pour la région. « On ne fait pas la paix avec ses amis ».
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Pourquoi se rapprocher de la Turquie au gré de sa bonne volonté ou plutôt parce que ça l’arrange. La Turquie commençait à être isolée par sa politique ambigüe vis à vis de Daesh et ses déboires avec la Russie. De plus le rapprochement avec la Grèce et l’Egypte pour le gaz l’isolerait sur le plan énergétique.Elle repart à la charge pour trouver une ouverture avec l’Europe.C’est se rabaisser au bas des « pâquerettes » face à un dictateur antisémite et négationniste tel que Erdogan qu’Israël passe l’éponge après la façon dont la Turquie l’a traité. Ceci n’augure rien de bon pour le futur. C’est à mon avis une grave erreur.
Lorsque la Turquie est accusée de tant de maux, est ce bien raisonnable de refaire la paix avec erdogan après ses coups dans le dos du Marmara, mais que font les Israéliens qui n’ont nullement besoin de la Turquie avec erdogan président. Espérons que les vigilances seront de mise.
Israel n’a pas à faire de sentimentalisme quand les Européens imposent l’étiquetage des produits israéliens de Judée Samarie pour faire plaisir à BDS ainsi qu’à leur population islamisante de gauche, sachant que l’Europe n’avait pas élevé la voix ni même le petit doigt pour l’étiquetage des Juifs par les Euronazis… (l’étoile jaune).
Tous ont pourtant en mémoire cet étiquetage « unique pour Israël » rappelle les Nazis.
Aucune raison dans ce cas de ne pas traiter avec le diable Erdogan qui aura besoin du gas de Leviathan (le grand dragon de la Bible – devenu l’immense richesse d’Israël).
La même politique marche avec les Etats du Golfe qui vont recevoir non pas du gas mais les armes les plus puissantes d’Israël, le nouveau « dôme de fer » complété par le radar ULTRA-C1 (hyper puissant qui ira chercher les missiles en terre d’Iran) suivi du système d’interception Arrow-3 pour la défense des pays du golfe contre l’iran radicalo-antisémite.
Rien de tel que faire faire le travail par d’autres, mais n’en déplaise à Avigdor Libermann, n’ayant aucun ami sur les lieux, la méthode de Machiavel est la plus performante pour Israël, encore Bravo à Netanyahou.
Merci aux Russes pour leur « intervention » mais sur le Golan… mieux vaux le Diable Bachar que « l’Ange » Poutine.
A plus !
qu’est-ce que les turcs ne feraient pas pour entrer dans l’europe
qu’est-ce l’europe ne ferait pas pour que les turcs arretent le flot de refugiés