Selon Sami El Soudi, qui se trompe rarement, le caporal Guilad Shalit photo »>Article original va bientôt quitter Gaza

En fin de matinée de ce vendredi, l’un des leaders les plus importants de l’Autorité Palestinienne m’a interpelé afin de me faire savoir que, sauf imprévu de dernière minute, Guilad Shalit allait être transféré en Egypte par le Hamas.

Le transfert est « une question d’heures ou de quelques jours », m’a confié mon interlocuteur, fervent lecteur de la Ména.

Ce briefing vient confirmer des rumeurs qui circulaient ces derniers jours, et qui prenaient leur source auprès de diplomates européens et de hauts fonctionnaires égyptiens.

Dans un premier temps, Israël libérera de ses prisons un certain nombre de détenus « non problématiques » de l’organisation islamiste. Il s’agit de mineurs, de femmes, de parlementaires et d’ex-ministres, que l’Etat hébreu a appréhendés lors de diverses interventions de ses commandos en Cisjordanie.

Ces libérations font partie de l’accord, elles viennent aussi signaler, par des faits, l’adhésion d’Israël aux termes qui ont été conclus.

Ces relaxes ont d’ailleurs déjà débuté, toujours selon des sources palestiniennes. Cette semaine, Jérusalem a, par exemple, relâché l’ancien porte-parole Hamas du Conseil législatif palestinien, le cheikh Aziz Dweik. Dweik a passé trois ans dans les geôles israéliennes.

Lors d’une seconde phase, le caporal Shalit sera remis par la Résistance Islamique aux services de renseignement égyptiens, dont le patron, le général Omar Soliman, jouit de l’entière confiance des politiques et des militaires hébreux.

L’actuel otage sera installé dans un complexe appartenant au renseignement du pays du Nil, « où il sera traité comme un hôte et non comme un prisonnier », d’après mon informateur. Il pourra recevoir la visite des ses parents, du personnel diplomatique israélien en poste au Caire, ainsi que de médecins de son pays.

Toutefois, il ne pourra quitter sa résidence cairote que lorsque le Hamas et Israël seront tombés d’accord sur l’identité des détenus islamistes devant être remis en liberté dans le cadre de l’échange, et lorsque l’échange aura pratiquement lieu.

Ce deal, sujet exclusif de la récente rencontre Barak-Moubarak dans la capitale égyptienne, ne concerne pas uniquement le troc des prisonniers. Il s’inscrit dans le cadre d’une très vaste initiative incluant le Hamas, l’Autorité Palestinienne, Israël, l’Egypte, la Syrie, les Etats-Unis, et, indirectement, l’Iran, l’un des deux sponsors de l’organisation de Mashal et Hanya.

Pour la première fois, Damas a joué un rôle positif pour parvenir à une entente, utilisant son influence sur la direction internationale du Hamas qu’il héberge.

C’est l’ex-président Jimmy Carter, qui avait été officieusement chargé par Barack Obama de négocier avec Béchar Al Assad.

La Syrie a déjà touché les dividendes de sa bonne volonté, puisque Washington a renvoyé son ambassadeur à Damas la semaine dernière, alors que la représentation US dans cette ville ne comptait plus d’ambassadeur depuis l’assassinat de Rafic Hariri, en février 2005.

L’accord conclu prévoit l’instauration d’un organe de contrôle conjoint pour Gaza, qui réunira l’Autorité Palestinienne et le Hamas. Le dernier mot, en théorie, appartiendrait à l’AP.

L’organisation terroriste islamiste a toutefois obtenu, lors des négociations, que ce ne soit pas Salam Fayyad, notre 1er ministre, qui soit en charge de l’organe de contrôle pour l’AP, mais, directement, le Président Mahmoud Abbas.

Les islamistes et leurs commanditaires ont émis cette exigence, considérant que Fayyad est un trop ardent partisan d’une coordination sécuritaire pleine et complète avec les Israéliens.

Vendredi 26 juin 09:59:00 UTC »>Article original

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