Le Grand Rabbin Haïm Korsia (à droite) avec la femme orthodoxe française qui a attendu 29 ans avant de recevoir son Gett (le papier de divorce) le 16 mai 2017(Courtesy).

 

Un tribunal rabbinique de Paris a officiellement dissout les liens du mariage entre une femme juive qui a tenté sans succès pendant 29 ans d’obtenir son divorce religieux juif de la part de son ex-mari abusif.

Mardi, cet acte juridique rendu par le Tribunal rabbinique de Paris au siège du Consistoire a été salué comme une petite victoire dans le combat pour le droit des femmes, par le Grand Rabbin Haïm Korsia, selon l’édition française du Times of Israël.

« Ce dossier douloureux est devenu un symbole il y a déjà très longtemps »,a déclaré Korsia au Times of Israël, qui ne nomme pas pas son nom cette femme au cœur de la question.

En effet, le couple a obtenu le divorce civil en 1988.

Dans le Judaïsme orthodoxe, une femme ne peut pas divorcer, à moins que son mari n’y consente, excepté dans des cas très particuliers où le mari est porté manquant ou incapable de communiquer ses volontés. Les femmes dont les maris refusent ou ne sont pas capables de leur donner le « Gett » (ou divorce religieux) sont considérées « agunot« , ou femmes « enchaînées » et elles ne peuvent pas se remarier.

Ces dernières années, les tribunaux rabbiniques ont réprimé de façon plus significative les maris récalcitrants, alors qu’en Israël des peines de prison ont été prononcées à leur encontre – où les tribunaux religieux fonctionnent au titre de tribunaux familiaux, faisant partie intégrante du dispositif judiciaire. Hors d’Israël, les tribunaux rabbiniques ont parfois puni de tels maris en leur faisant publiquement honte et en les faisant ostraciser par un Herem -un bannissement interdisant à d’autres Juifs de développer des relations sociales avec le sujet de l’assignation.

Le mari de la femme a longtemps ignoré de telles règles, poussant Korsia a faciliter le dépôt d’une plainte contre le mari devant un tribunal civil pour « dommages et intérêts » envers sa femme. Le Tribunal civil s’est porté en faveur de la femme, en 2015, imposant des pénalités excédant 54.000€ (60.000$).

Le mari, qui a été condamné en 1988 par un tribunal pénal à 9 ans de prison pour tentative de meurtre contre sa femme, a finalement concédé le Gett pour éviter d’autres sanctions supplémentaires. La femme est son avocat, Dan Griguer, ont célébré sa libération hors de la prison du mariage, en levant un toast dans les bureaux du Consistoire…

Paris rabbinical court dissolves marriage of women waiting 29 years for religious divorce

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

11 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
a Rabbin Haim KORSIAS

Ayant le moyen de satisfaire la procédure de lien du divorce civil faisant acte de louer une rôle de justifier de demander un écrit pour le sens si l’acte ne serait pas trempé ou violer, mais l’interdiction d’un compromis non adulte dans le moindre adolescence de méditer l’histoire majeure de détrempez le détournement par violence de restituer l’acte rédigé corps Araméen, ou alors rédigé le guet, c’est de le transmettre par un écrit civil sous le thème traduction hébreux selon le pouvoir de libérer l’acte le soutient du découplement civil mais aussi religieusement selon la demande de l’écrit candidature de l’étudie comme un présent de loi de la Kétouba qui ne peut en informe poursuivre la procédure religieux par le droit du tribunal français république française ne serait pas consenti du tort de la dissolution, mais est refuser par la cour d’appel pour non conforme du divorce civil mais ne peut divorcer du légitime religieux civilement par la reconventionnel mais la cour de cassation rejette le procédure non adultère suffisance de l’insolence contre l’opposition majeur de droit d’assistance judiciaire, mais convaincre se refus se confond par la dissolution rejeter aux affaires familiales, mais se doute de faute du code civil mais refuser du code pénal légitime de l’action du détournement acte appeler d’ordre de loi hébraïque ne peut en être écrit en hébreux mais rédiger une LETTRE loi de guet en traduction de langue Privilège de sauver l’honneur de la femme

GILBERT

IL Y A DONC BEL ET BIEN MATIERE A ACTUALISER ces pratiques abusives de certains maris et pouvoir passer outre leur consentement…. A Mrs les rabbinovitch de tout poil de s’y coller….!!!!

Danielle

Il faudrait une équipe jeune au consistoire !
Un Macron religieux qui remet de l’ordre dans ce désordre consistorial !
Comme ce sont les vieux qui payent alors ce sont eux qui gouvernent
Quant ce sera les jeunes qui paieront ce seront eux qui gouverneront.

Abraham BRAMI

Consistoire : divorce après 29 ans d’attente !

Après 29 ans (et une tentative d’assassinat) Esther reçoit enfin son guet‘
Ce cas était devenu un symbole,’ explique Haïm Korsia. Grâce à l’application de l’article 13082, un récent jugement, condamnant le mari récalcitrant, l’a poussé à rendre le guet à sa femme, divorcée civilement depuis 1988.
Cette tardive décision à a privée cette femme de sa vie de femme, de mère et d’épouse. Est-ce ça la Justice ?
Dans cet article le Grand rabbin de France Haïm KORSIA élude le problème du GUET en prétendant que la Kétouba est un acte religieux. Or, si, dans la forme elle est établie par le scribe agréé par le Beth Din, dans la loi hébraïque c’est un acte profane (civil) que tous et chacun peut modifier avant sa signature par les deux parties. Mais, comme tout acte notarié ou accord entre deux parties, celui-ci ne peut être résilié que par les deux signataires.
Si, le BETH DIN, ne peut rien faire pour le passé, par contre il peut agir pour la Noblesse de Justice, en réparant au présent le mal, que fait la Kétouba à nos épouses, mères et filles, dans la forme de sa rédaction actuelle. en tardant à résoudre le problème du GUET. Cette solution je la préconise par deux simples mesures : l’une d’information et l’autre de prévoyance.
Voilà ce que j’écrivais, à l’ A.C.I.P. de PARIS, il y a quelques années en lui indiquant les moyens de neutraliser le GUET comme cela se pratiquait chez les Séfarade en dar-al-islam.
Le BETH DIN devrait s’en inspirer pour alerter le public et mettre fin au scandale du GUET sans changer un iota de la Torah.
Kétouba
La kétouba, contrairement à ce que certains pensent, est un écrit civil (contrat/acte) rédigé en araméen par un sofer. Il peut être assimilé, sans faire violence au fait religieux, à l’achat d’un bien immobilier.
En France et en ce qui nous concerne, principalement à Paris le sofer est désigné par le Consistoire et siège dans ses locaux.
Il est vrai, le commun des mortels ignore l’Enseignement de Moïse, et s’imagine que la kétouba, est un écrit (acte) religieux, parce qu’elle est rédigée en araméen dans le cadre officiel du judaïsme orthodoxe.
En conséquence de quoi, cet acte, dénommé en araméen kétouba, peut être complété en accord entre les deux parties contractantes. Tout père et mère d’une future mariée juive ont le devoir, lors de la rédaction de la kétouba par le sofer, d’exiger la prescription suivante, à savoir :
Texte à insérer dans tout acte de kétouba rédigé en France ou territoire dépendant de la République Française à l’occasion du mariage religieux hébraïque
M…………. (Nom et prénoms )………………………. Epoux civil contracté le …….. à la Mairie de ……… avec Madame …………. (Nom et prénoms née) …………. S’engage à accorder le quêt à son épouse un mois après le prononcé du jugement de divorce rendu par le tribunal civil.
Faute de quoi, un mois après la signification de ladite décision de Justice par la partie la plus diligente au Beth-Din et à l’époux. Celui-ci autorise d’ores et déjà le Beth-Din à accorder à ses lieux et place le quêt à son épouse Madame …………… (Nom et prénoms née) le …………….
Voilà un texte minimum que tout bon père de famille devrait exiger du sofer (scribe/écrivain) seul habilité à rédiger le contrat civil du mariage religieux (kétouba) par le Beth-Din, entre deux jeunes gens qui ont l’intention de faire bénir leur union religieusement.
Les parents des jeunes filles devraient demander aux autorités religieuses juives d’inclure une copie de cette note dans la liste des pièces à fournir pour la célébration de tout mariage religieux.
Le Président du consistoire de Paris et le Président de consistoire de France devront soumettre ce texte au Beth Din pour qu’il soit appliqué dans l’urgence.
Ce texte conforme à la halakha évitera aux épouses divorcées deux situations douloureuses et néfastes pour le judaïsme orthodoxe :
1/ Si elle a une progéniture avant qu’elle n’obtienne le quête ses enfants sont exclus du judaïsme rabbinique orthodoxe ;
2/ Il supprimera le bon vouloir de certains personnages qui profitent de la situation pour exercer un odieux chantage sur leur épouse et famille.
N.B : L’époux juif n’a pas besoin de l’abrogation de la kétouba pour convoler en juste noce puisque l’Enseignement de Moïse autorise à tout homme juif d’avoir jusqu’à quatre épouses légitimes. Autrement dit, il peut divorcer quatre fois sans accorder le GUET, c’est-à-dire le divorce.

Gérard ARBIB

La procédure était déjà utilisée par Maître Albert LEVY ZL ; président de la Synagogue des Oranais ; il y a près de 40 ans, de mémoire le motif d’assignatin était « atteinte à la liberté morale ».
on ne peut pas modifier ou réformer une loi juive car nous n’avons pas de Sanhedrin, c’est une constante et les rabbins s’ils avaient pu intervenir l’auraient fait.
l’application du judaisme n’est pas archaique ni totalitaire, aux époques reculées les époux remettaient les actes de divorce naturellement et même lorsqu’ils partaient en guerre ; les éppoux remettaient à leurs épouses un libelle de divorce à une date à venir, si l’époux décédait ou même vivant n’avait pu revenir l’épouse faisait valoir le guet (acte de divorce). il faudrait au moment des finçailles et avant le mariage instituer peut être des cours en cas de divorce ou de mésentente et enseigner au fiancé au cas ou……. mais souhaitons qu’il n’y ait plus de divorce et que l’entente régne dans les ménages comme dans le monde.

PiedNoirAnonyme-Crimeur-Contre-L'Humanité

Le Tschoupon de l’Élysée aurait déclaré à un journaliste de la chaine de télévision Al-Eurabia, en apprenant la victoire de la femme : « Le Gett est un Crime contre l’Humanité ».

(mais nonnnnnnn j’rigole….mais il en aurait été capable)

Adam

Ce problème est consternant au 21 ème siècle. Si la halakha ne peut pas bouger, alors il faut utiliser du moins en France tous les recours des tribunaux civils. Le jour où un tribunal civil français condamnera un mari qui refuse de donner le guet – alors que le divorce civil aura été prononcé – à une lourde peine financière pour dommages et intérêts, cela fera jurisprudence et le problème sera réglé.
Un bon avocat sensibilisé à ce problème pourrait en faire son cheval de bataille.

Brami

Pour l’avoir vécu, j’entends en tant que juif religieux, et d’une manière très consentante, j’ai pris conscience progressivement que le judaïsme est un véritable archaïsme.
De plus, il y a une incapacité à se réformer.
Mais, bien entendu, bien des hommes, notamment des rabbins, des chefs spirituels, vivent de tout cela.
Et c’est dur de les faire changer.
Mais sincèrement, avec beaucoup de compassion, d’estimer d’amour pour un certain nombre de principes du judaïsme, notre religion est complètement dépassée et véritablement de mauvaise qualité. Il ne reste plus qu’à susciter l’aide de dieu.

Danielle

Et ils trinquent !

jankel

Faut-il être crétin tout de même!
Je comprends de mieux en mieux Spinoza et vomis encore davantage le Système religieux qui n’est devenu qu’un autre totalitarisme…aussi totalement dénué de la Civilisatrion même qui le fonde sans même qu’il ne la représente en aucun cas!