Communiqué du rabbin Moché Lewin conseiller special du grand rabbin de France

Pour celles et ceux qui pensent que la Mairie de Paris, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia, le Président du CRIF et le Consistoire cachent la vérité sur l’accident qui a endommagé 13 pierres tombales dans le carré confessionnel du cimetière de Pantin, le témoignage des personnes dans le véhicule n’a pas suffi.
Le rapport de police (par des policiers assermentés) qui certifie l’accident est pour eux également sujet à caution.
Cette théorie complotiste qui ,depuis dimanche, à enflammé les réseaux sociaux affirmait qu’il était étrange qu’aucune photo du camion n’ait été prise et que les institutions voulait cacher une profanation.

Le Grand Rabbin de France après s’être rendu au cimetière pour se recueillir et réciter des Tehilim a demandé au préfet de police de publier les photos du camion qui a heurté les pierres tombales.

Malgré les photos ci-dessous certains ne reconnaîtront pas s’être emportés un peu vite et affirmeront toutes sortes d’allégations du type le camion n’est pas assez endommagé.

Ce type de fantasmes est dangereux et porte atteinte à la communauté juive qu’ils veulent pourtant défendre. Ces mêmes personnes sont pourtant les premières, à juste titre, à condamner l’utilisation de la théorie du complot pour le 11 septembre où d’autres attentats.

Nous entrons aujourd’hui dans le mois de Nissane, qui grâce aux miracles divins à permis la libération de l’esclavage d’Egypte. Je forme le voeu que Dieu fasse un miracle et donne plus de raison et de sérénité au sein de notre communauté.


Conclusions d’enquête et simulation de l’accident, selon la MENApress Agency

 

Cimetière de Pantin : analyse et épilogue (info # 012803/17) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Depuis plus d’une semaine, précisément depuis le lundi 20 courant, la polémique enflait au sein de la communauté juive de Paris. Qu’est-ce qui a causé la destruction d’une quinzaine de tombes dans le carré israélite du cimetière de Pantin ?

Deux raisons à cette dispute : le sentiment – c’est plus qu’une impression – d’être les laissés-pour-compte de l’appareil étatique qui, en cette veille d’élection présidentielle, drague les citoyens français de confession musulmane de manière presque obsessionnelle ; il n’est que d’entendre les discours de Mélenchon, d’Hamon et de Macron pour s’en persuader, ainsi que la passivité du gouvernement face à ceux qui détestent et menacent les Juifs en public.

Les autorités viennent ainsi d’autoriser une manifestation organisée par la CAPJPO Euro-Palestine contre ce qu’elle appelle l’ « occupation et la colonisation de la Palestine », pour la « participation à la campagne BDS » de boycott d’Israël, pourtant décrétée illégale par le gouvernement, mais aussi « plus que jamais » pour la « séparation du CRIF et de l’Etat ! » et la « dissolution de la LDJ ! ». Pour ceux qui auraient un doute, ces mots d’ordre se retrouvent sur le site Web de la CAPJPO.

Avec l’offensive visant le CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, on franchit cette fois la frontière illusoire entre l’antisionisme et l’antisémitisme. C’est l’assurance de voir scander, samedi prochain, en toute légalité, des slogans en faveur de la destruction de l’Etat hébreu et au détriment de la communauté la plus républicaine et pacifique de France. Avec, de plus, un grand risque de voir des enragés hurler « A mort les Juifs » ou « Juif, tire-toi, la France n’est pas à toi », comme c’est déjà arrivé dans ce genre de manifestations.

Les autorités auraient même demandé à la petite communauté israélite des Loubavitch de fermer sa permanence parisienne située non loin du passage de la manifestation, pour en faciliter le déroulement. On comprend, dans ces conditions, qu’il ne fait pas bon, par les temps qui courent, être un Israélite français en général, parisien, en particulier.

Autre raison de la dispute, la communication médiocre de la ville de Paris, de la police et des institutions représentant les Israélites. A l’instar de celle de la mairie :

« Lundi 20 mars, une voiture conduite par un particulier dans une allée du cimetière de Pantin a refusé la priorité à un camion de la ville de Paris. Pour éviter une violente collision, l’agent municipal qui conduisait le camion a été contraint de faire sortir son véhicule de la route. Contournant les arbres qui bordaient la chaussée, il a heurté treize sépultures confessionnelles situées dans la 48e division, avant de marquer enfin l’arrêt ».

Des sépultures… confessionnelles ? Face à l’émoi d’une communauté qui découvre les tombes de ses membres éclatées, comme à la suite d’un bombardement ou d’un cataclysme, des pierres déplacées découvrant la fosse où les êtres chers sont enterrés, tout ce que les services de Madame Hidalgo ont été capables de faire fut de parler des circonstances de l’accident, sans un mot de sympathie. En oblitérant le fait que la victime, c’était une fois de plus la communauté juive, comme si sa foi était une maladie honteuse, comme s’ils ignoraient les nombreuses profanations volontaires d’autres cimetières français par des antisémites ces derniers temps ? On parlera à tout le moins d’un extraordinaire manque de sensibilité.

Et la police, face à la surprise et aux interrogations, qui, à la place de hâter son enquête et de publier un rapport circonstancié avec photos et témoignages à l’appui, ne serait-ce que pour tordre le coup à la rumeur naissante, traîne les pieds et n’a toujours pas publié son document de synthèse plus d’une semaine après les faits.

Quant au CRIF, au Grand Rabbinat et aux autres représentants de la communauté, leur mode de communication a cent ans de retard. D’abord, ils se trompent de cible en stigmatisant le trouble qui a envahi leur propre communauté, et dont ils ne saisissent ostensiblement pas la profondeur de la blessure – ils parlent d’un « simple fait divers » ! – ainsi que l’exigence d’explications claires et rassurantes. On le distingue bien dans la note du président du CRIF, Francis Kalifat : « Un simple fait divers, qui s’est produit lundi dernier et qui avait été traité comme tel toute la semaine, s’est transformé en délire digital pendant le week-end (…). Cela est riche d’enseignements. Nous apprenons comment un événement, certes regrettable mais banal (sic), peut enfler en rumeur sur les réseaux sociaux ».

Kalifat, qui pense mettre fin aux doutes en affirmant : « Je me suis entretenu avec la personne accidentée. C’est bien à la suite d’un accident que le camion a renversé les tombes ».

Face aux multiples interrogations légitimes qui entourent l’affaire, ce que les Israélites parisiens attendent, ce n’est précisément pas ce type de messages soi-disant apaisants, ce sont des faits, des preuves. Car les indices sont bouleversants : outre la communication calamiteuse, les personnes qui se rendent sur place – dont la reporter de la Ména Patricia La Mosca et de nombreux lecteurs et amis de l’agence – ne parviennent pas à mettre en adéquation l’ampleur des dégâts et le fait qu’ils auraient pu être causés par un seul camion. Patricia, qui observe que dans ce cimetière multiconfessionnel, c’est uniquement la parcelle réservée aux Juifs qui a été dégradée, me fait même cette confidence au téléphone : « Là, ils nous prennent clairement pour des cons ! ».

Et puis il y a un arbre, intact, qui aurait dû se trouver sur le parcours du camion, et un buisson abîmé, mais du mauvais côté, comme si le camion était sorti du cimetière et non le contraire. Et ces ouï-dire des responsables communautaires, qui avancent comme autant de témoignages indiscutables : « Je vous dis que… », « J’ai vu des témoins », « J’ai rencontré le gardien du cimetière, qui m’a dit que.. », « Même le Grand rabbin l’a dit, vous mettez la parole du Grand rabbin de France en doute ? ».

On oublie facilement que, par les temps qui courent, nul n’est au-dessus du soupçon, et qu’un Grand rabbin de France avait été contraint de démissionner en 2013, car il n’avait jamais obtenu d’agrégation de philosophie comme il l’avait laissé entendre.

La colère grondait, l’impression très nette d’être floué, qui atteignait jusqu’au député Meyer Habib, se lâchant sur un réseau social en ces termes : « On pourrait savoir ce qui s’est réellement passé au cimetière de Pantin ! On nous cache des choses et là ça devient inacceptable ».

Hier, lundi, sur Facebook, on en arrivait quasiment aux insultes personnelles entre ceux qui endossaient la thèse officielle de l’accident et ceux qui la contestaient. Je fus moi-même pris à parti pour avoir refusé de conclure sans plus attendre à la malveillance déguisée en accident de la route. Un ami dont je respecte la perspicacité me reprochait de devenir plus diplomate que journaliste. Le débat commençait à s’éparpiller, ce qui m’amena à envisager une preuve facile à produire, qui permettrait de trancher dans la controverse : oubliant intentionnellement tous les autres éléments du questionnement, je conclus que, soit il existait des images, non pas de l’accident, ce qui peut arriver, mais de l’enlèvement du camion d’entre les pierres tombales, cela constituerait une preuve suffisante pour accréditer la thèse officielle. Il n’était pas envisageable, en effet, que la police – et au moins elle – ne photographie pas le désencastrement du poids lourd. A l’opposé, si ces images n’existaient pas, si les « autorités » n’étaient pas en mesure de les produire, la thèse de la malveillance semblerait la plus plausible.

J’avais pris l’engagement que, dans la seconde éventualité, la Ména ouvrirait une enquête à Paris et que nous découvririons la vérité. Je comptais, il est vrai, sur nos spécialistes de l’analyse de l’image et sur nos amis physiciens, qui ont fait du chemin depuis qu’ils ont dévoilé l’imposture de la Controverse de Nétzarim (Affaire Mohamed Dura), au début des années 2 000.

Puis, comme par enchantement, très vite, nous avons reçu les photos du camion enchevêtré dans les tombes. Jusqu’à ce matin, sans savoir qui les avait prises [mais cela n’a pas d’importance], elles n’ont cessé de nous parvenir par messages personnels. Lors, Francis Kalifat et ses amis auraient tort de continuer à stigmatiser la curiosité des gens et de les accuser de je ne sais quel complot, car mon impression à froid en découvrant les images était que le camion était trop petit, et surtout trop peu endommagé – juste un phare latéral cassé – pour avoir pu causer un carnage aussi massif. Des dizaines de pièces de marbre, de plusieurs centaines de kilos chacune, renversées par un camion pratiquement intact, qui s’est, de surplus, arrêté des mètres avant d’entrer en collision avec les pierres tombales les plus éloignées, cela n’avait vraiment pas l’air concluant.

Vers une heure du matin, heure d’Israël, la nuit dernière, j’ai réveillé les collaborateurs scientifiques de la Ména, en leur soumettant les deux thèses, oralement et par écrit, sans autre forme de commentaire. Aucun d’entre les trois n’avait suivi l’affaire, deux savaient uniquement « qu’il s’était passé quelque chose dans un cimetière juif à Paris ».

Une heure après la réception des deux premières photos, j’obtins la confirmation de mon équipe qu’elles étaient authentiques (techniquement pas modifiées). Puis les scientifiques ont passé sept heures à effectuer une simulation digitalisée de l’ « accident ». Au début de cette après-midi de mardi, utilisant l’un de nos logiciels maison, ils étaient parvenus à réaliser près de 90% des dégâts en lançant le camion jusqu’à l’endroit où il s’est immobilisé. Cela signifie que les pierres tombales au sol correspondent à 90% à ce que l’on distingue sur les photos actuelles des dégâts. Pour les professionnels, dont je ne suis pas, cela signifie également, au-delà de tout doute sensé, que c’est bien le camion qui apparaît sur les images qui a causé la destruction des tombes et non un acte de malveillance.

Dans la reconstitution (qui nécessite l’installation de notre logiciel) on voit très clairement qu’il y a eu un effet domino ; une première pierre verticale de masse imposante ayant été heurtée par l’avant du camion, en a percuté une autre, qui est tombée sur une troisième, qui, en chutant, a déplacé un couvercle de catafalque, etc.

Le résultat est celui que l’on voit sur les photos.

Je m’inquiétai du fait que ces énormes pierres soient tombées « si facilement ». Ce à quoi le physicien me répondit que le calage de ces pierres n’est en principe pas prévu pour résister à des camions, et que les camions ne circulent généralement pas dans les travées des cimetières. Il est prévu qu’elles résistent au vent et aux tremblements de terre, c’est suffisant. Pour en avoir le cœur net, j’ai appelé ce matin un directeur local de la Khévra kadisha, l’entreprise générale des pompes funèbres israéliennes, qui m’a confirmé les affirmations du physicien.

C’est presque tout. Enquête terminée. Le doute raisonnable ne subsiste pas. L’affaire nous enseigne à nouveau de ne pas confondre les indices, les intuitions et les preuves.

Presque tout parce qu’il manque un dernier volet : à la Ména, la science prime dans l’analyse, car on ne discute pas contre les lois de la physique. Mais ensuite, une autre réflexion s’impose et corrobore le travail des techniciens : l’enlèvement du camion a eu lieu de jour, il n’y a que le carré des tombes endommagées qui était interdit au public par un simple ruban rouge. Sans faire de procès d’intention à personne ni distribuer des certificats d’angélisme, il est difficile d’imaginer que les autorités municipales ou nationales auraient pris le risque énorme de faire entrer un camion dans un domaine public et de le positionner au milieu de tombes juives. Si cela fuitait, c’était un séisme de 10 sur l’échelle de Richter assuré, et un méga-scandale ingérable avant les élections.

Et placer l’une des roues du camion dans une tombe (regardez les photos)… vous parlez d’une profanation ! Non plus commise par un groupe de néo-nazis ou d’islamistes, mais par l’Etat français. Et encore, on distingue au moins trois employés qui assistent ou participent à l’enlèvement du camion : si la Ména avait dû enquêter sur place, elle aurait commencé par les identifier et les interviewer ; et ce ne sont pas des politiciens, s’il y avait eu magouille, nous n’aurions pas eu beaucoup de peine à les faire craquer, et on imagine aisément la suite.

Les photos de l’enlèvement ont ainsi conduit, comme je l’imaginais, à l’élucidation du dilemme en quelques heures. En fait, on avait atteint notre conviction à 4h du matin, nous avons finalisé l’enquête par engagement professionnel, parce que c’est ainsi que l’on procède quand on fait les choses sérieusement.

Je remercie Claude Namer, qui s’est rendu deux fois sur place et nous a remis le matériel visuel qui nous était nécessaire, découvrant les traces de pneus du camion et reconstituant fidèlement son trajet. Merci aussi à Eber Haddad, qui nous a fourni les clés ayant conduit à la solution de l’énigme.

Les photos :
Un évènement banal ?

Le camion, enchevêtré parmi les sépultures

Une roue s’est arrêtée dans une tombe

Une trace de pneu qui a permis de reconstituer précisément la trajectoire du camion

Le lien vers le site de la CAPJPO :
http://www.europalestine.com/

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Yéh'ezkel Ben Avraham

Mes commentaires « attendent (toujours) modération » depuis le… 1 AVRIL 2017 ! Puis-je espérer qu’ils soient publiés avant l’arrivée du Machia’h ? Merci de les valider !

Yéh'ezkel Ben Avraham

J’aime beaucoup votre façon empreinte de Derekh Eretz de répondre à la question légitime d’un de vos confrères Juif (Je suis journaliste entre autres à Europe-Israël News, membre de l’Organisation Mondiale de la Presse Périodique) ! Pas grave, je vous répondrai donc sur le même ton.
« Prose complotiste » ? Alors que la plupart de la communauté (y compris de nombreuses personnalités peu suspectes de « tendances complotistes », y compris Madame Evelyne Goughenheim , candidate au Consistoire et que vous avez aussi désignée comme « complotiste » à ce propos, ainsi que Jean-Marc Moskowicz, Président de l’Association Europe-Israël ) est persuadée que désacralisation VOLONTAIRE il y a eu ! Le Consistoire et « l’honorable Rabbin » avaient promis de publier « le rapport d’enquête officiel » DANS LA SEMAINE… On attend toujours. En refusant de publier ma – selon vous – « prose complotiste », ce qui vous évite d’apporter des arguments pour la contredire (entre autres, en répondant à ma question concernant le fait que le Consistoire a laissé PENDANT PLUSIEURS JOURS les tombes « en l’état »… jusqu’à ce que certains médias JUIFS s’alarment de cette situation!) et laisser le lecteur seul juge, vous continuez à occulter vos MENSONGES et crachez une nouvelle fois sur nos morts qui reposent dans les tombes désacralisées. N’oubliez pas que, selon un enseignement talmudique, la Vérité se dit, en hébreu, « émèth » et que si on en retire la plus petite unité (le alef) cela devient « lamort /mèth ». Vous avez fait votre choix ? Probablement – en bon Juif galouthique – celui du « vivre-ensemble » au détriment de la Vérité. C’est votre conscience que cela regarde mais je ne voudrais pas être à votre place quand les néchamoth des victimes des tombes volontairement désacralisées viendront, contre les responsables du Consistoire et « l’honorable rabbin », demander Justice à Hachem !
Ne vous en déplaise, « Nous n’oublierons pas, ni ne pardonnerons! », chez les juifs respectant la Torah, le Devoir de Mémoire est sacré. Il ne s’agit pas de »se victimiser (Tiens ! J’ai déjà entendu cette formule dont les antisémites font les choux gras quand on parle de la Shoah! Déteindraient-ils sur vous?), il s’agit de respecter nos morts!

P.S. Quand on constate les magouilles qui ont lieu en ce qui concerne l’élection pour le Consistoire (https://www.jforum.fr/elections-consistoire-e-gougenheim-demande-leur-annulation.html ), on ne peut que « douter » de l’honorabilité et de la franchise de certains de ses représentants actuels !

blum

Le gouverne ment n’est pas « passif »; il est actif: à l’Unesco, en particulier, niant le lien éternel entre Jérusalem et la terre d’Israel, il encourage, sournoisement, les anti-juifs à passer à l’acte.
Il autorise, en plein état de guerre  » (Valls) et d’urgence, des manifs pro-Hamas, pro-BDS, donc anti-juives.
Etant de ceux qui n’ont pas pris comme un  » fait divers banal » le vandlisme de 13 tombes juives « , je prends
acte de la longanimité de MM. Lewin et Califat, et m’incline devant « les lois de la physique ».
Voyant quand même l’imbécillité des aménagements d’Hidalgo en matière de voirie ( suppression de la circulation sur la voie sur berge, rive Droite, par exemple), je me permets de faire des suggestions simples:
— serait-il onéreux de mette des ralentisseurs aux abords des  » carrés juifs » des cimetières parisiens?
— des feux tricolores ( pas bleu-blanc-rouges) pour faire respecter les priorités; et éviter, ainsi, des accidents de la route en pleine nécropole?
Là, mon imagination est en panne…
Comme nous sommes au mois de Nissan( Renault), ainsi que le rappelle l’ex-secrétaire du Grand-Rabbin Bernheim,, élevons une prière vers le TRES HAUT, pour qu’il inspire les Chefs de la Communauté.
Quant au am ha aretz, il n’a pas changé, depuis l’épisode du veau d’or: il y a de quoi briser les stèles, euh, pardon, les tables de la loi, comme le fit Moshé ( pas Lewin), l’autre.

DANY83270

on ne connaît toujours pas l’identité du chauffeur du camion alors que cette information serait de nature à donner une piste sérieuse sur les raisons des dégâts commis dans le carré réservé aux Juifs dans le cimetière de Pantin; si cette information reste cachée ce n’est certainement pas le fait du hasard que les Membres de la Communauté juive interprètent comme la volonté délibérée de cacher quelque chose de grave, voire d’inavouable , alors pourquoi ne pas faire la lumière sur ce point ?

AMSALLEM

ADAM vous avez tout à fait raison , rien à ajouter .

HUBELE-AMAR

BIZARRE !!!! L’accident au carré juif !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Arrêtez de nous prendre pour des cons et continuez à vivre « la tête dans le sable » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ratfucker

« une fois de plus la communauté juive »: c’est sans doute la raison qu’invoque la Ville de Paris (par la voix du vert de gris Denis Baupin) pour supprimer les carrés juifs au profit de carrés mixtes -ce qui n’est pas le cas des carrés musulmans du cimetière de Thiais.
Ceci dit, il faut se méfier des rumeurs et se souvenir de l’affaire du RER D, où la prétendue agression antisémite contre Léonie Leblanc a été exploitée pendant des années par la fachosphère pour discréditer les plaintes contre les exactions antisémites réelle.

Adam

L’inquiétude de la communauté est légitime car cela touche à ce que nous avons de plus sacré : nos chers disparus. Les dégâts sont tels que la thèse de l’accident n’est pas la plus évidente. Constatons par ailleurs que cette inquiétude restera comme toujours contenue à l’intérieur de la communauté, et se traduira peut-être par davantage de Alya et en aucun cas par un quelconque incivisme.
La seule façon d’apaiser les esprits, nécessaire en cette veille de fête de Pessah, est d’expliquer le pourquoi du comment, photos à l’appui, scientifiquement même. Tous les autres arguments, je n’en doute pas sincères, auront l’effet inverse de celui recherché.