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Ciseaux entre les dents : La CGT prend toute la presse en otage

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Pourquoi la CGT empêche la presse de paraître

Le syndicat exigeait que les quotidiens publient une tribune aux allures de tract. Refus des patrons de presse. En représailles, aucun quotidien n’a été imprimé.

Les présentoirs vides des journaux quotidiens : conséquence du chantage de la CGT.
Les présentoirs vides des journaux quotidiens : conséquence du chantage de la CGT. © EMMANUEL GLACHANT
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Pour mémoire : pourquoi la CGT fait le forcing, en vue des élections syndicales de 2017, afin de rester le syndicat radical le plus intransigeant, seul capable de paralyser l’économie d’un pays, par ailleurs, en « Etat d’Urgence ». Et pourquoi il faudra vraiment mettre définitivement hors-jeu l’organe communiste chevrotant, mais aux méthodes soviétiques intactes, qui a rouillé à mesure de l’effondrement du mur de Berlin. 

La CGT-transport noyautée par les Islamistes. Vidéo

VIDEO. La CGT a « perdu 500 syndiqués » à Air France après avoir exclu les « intégristes islamistes », assure Philippe Martinez

Pépone-Ramirez (papy fait de la résistance), c’est lui!

VIDEO. La CGT a « perdu 500 syndiqués » à Air France après avoir exclu les « intégristes islamistes », assure Philippe Martinez

En mars dernier, on avait parlé d’un coup de tonnerre : la CGT venait de perdre sa première place aux élections professionnelles au sein d’Air France. Ce mercredi, neuf mois plus tard, on apprend par la voix du patron de la CGT Philippe Martinez, invité sur France Info, que c’est à cause de l’islamisme radical que le syndicat a connu cet échec.

 

« Depuis des années nos camarades d’Air France, de la RATP aussi, ont dénoncé des dérives [islamistes], commence Martinez. A Air France, on a exclu [les islamistes], d’ailleurs ça nous a coûté la première place aux élections professionnelles. (…) On a viré purement et simplement de genre d’individus de la CGT, ça nous a coûté la première place aux élections mais on a assumé cette décision », a répété le leader syndicaliste.

« Il y en avait tant que ça ? »

Entouré des journalistes de France Info, il est aussitôt interrogé sur le rapport, apparemment évident pour lui, entre les syndiqués radicalisés et l’échec aux élections professionnelles. « Il y en avait tant que ça ? », lui demande-t-on au sujet des islamistes CGT d’Air France. « Vous savez, il y a des leaders qui entraînent des salariés… On a perdu 500 syndiqués dans l’affaire. Ils n’étaient pas tous radicaux… »

A nouveau interrogé sur le rapport entre quelques syndiqués radicalisés et des centaines de salariés « perdus », Philippe Martinez ne se montre pas plus clair : « Il y a des leaders, dans les ateliers, etc. Dans la CGT à Roissy il y a plus de 2.000 syndiqués CGT, quand il y a des problèmes de ce genre [l’intégrisme islamiste], des leaders peuvent entraîner des salariés. » Et de conclure, montrant la fermeté de la CGT sur ce sujet un peu confus : « Ce sont très peu d’individus, mais il y a besoin d’agir ». Au risque de perdre, on ne sait trop comment, les élections professionnelles…

Ces 500 personnes ne sont pas toutes des islamistes radicaux, a estimé le secrétaire général de la CGT, mercredi sur France Info, mais des personnes qui ont pu être influencées par « des leaders ».

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a évoqué, mercredi 2 décembre, sur France Info, la lutte contre les employés « intégristes islamistes », au sein de son syndicat à la RATP et chez Air France. Une politique qui, assure-t-il, a coûté « 500 syndiqués » à la CGT, et la victoire aux dernières élections professionnelles.

Des femmes menacées par des intégristes à la RATP

« Ils n’étaient pas tous radicaux », a précisé Philippe Martinez, mais « il y a des leaders dans les ateliers » et « quand il y a des problèmes de ce genre, des leaders peuvent entraîner des salariés ».

Le secrétaire général de la CGT ne cite pas un exemple au sein d’Air France, mais signale certains cas à la RATP, où le patron de la CFDT, Christophe Salmon, a pointé des « déviances graves » après les attentats de Paris, et où travaillait un des kamikazes du 13 novembre. Mercredi, Philippe Martinez a ainsi évoqué des salariées « qui ont été menacées parce que ces intégristes refusaient de conduire un bus après une femme ».

20minutes.fr

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