Lui est de Roanne. Elle de Folschviller. Leurs regards se sont croisés au musée de la Diaspora en Israël il y a douze ans. Depuis, Jean-Michel et Marie-Jeanne y retournent quasiment tous les ans. Avec bonheur.
LRL : En mai prochain, vous effectuerez votre douzième voyage en Israël avec le groupe de Claude Rosenfeld, ministre de culte israélite à Saint-Avold. Vous ne vous lassez pas de cette destination ?
Jean-Michel : « On ne se lasse pas de ce pays qui évolue sans cesse.
Il y a toujours quelque chose à découvrir.
Je suis catholique et croyant et je trouve que la fraternité avec les gens de confession juive est merveilleuse.
Je m’intéresse à l’histoire et à la théologie. Jérusalem, c’est tout de même 3 000 ans d’histoire judéo-chrétienne ! Même certains non croyants ont retrouvé la foi en foulant la Terre sainte.
Il y a trente ans, lors de mon tout premier voyage en Israël, j’ai vu un homme pleurer sur l’esplanade des mosquées, au dôme du Rocher. Il a demandé à rentrer chez lui tellement il était bouleversé…
Et puis lorsque vous visitez le musée de la Shoah, ça vous prend aux tripes. C’est poignant ! ».
LRL : Ne craigniez-vous pas pour votre sécurité ?
« Non, je n’y pense absolument pas. La situation en Israël s’est tout de même bien améliorée. Même si l’on voit peu de policiers et soldats, on se sent tout de même en sécurité. L’atmosphère n’est pas pesante ni astreignante.
Chez moi, à Roanne, une ville de 35 000 habitants, vous avez des parachutistes qui gardent l’entrée de l’église pour la messe du dimanche.
En Israël, rien de tout cela. Si la sécurité est là, alors elle est incolore, inodore et sans saveur… »
LRL : Israël, c’est aussi une histoire personnelle…
« Oui effectivement. Je suis de Roanne dans la Loire et Maya (Marie-Jeanne, NDLR) est Lorraine. Nous avons fait connaissance à Tel Aviv en 2005 au musée de la Diaspora. Nous faisions chacun partie d’un groupe de touristes. Nos regards se sont croisés devant les maquettes de synagogues du monde entier. Depuis, nous nous revoyons régulièrement et partageons d’autres voyages. »
Source : Le Républicain Lorrain
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Idem 1er voyage en 1981, depuis je compte plus les voyages. J’ai du y trainer mon amoureux depuis c’est un plaisir pour lui aussi.
Un grand mazel tov à ce couple qui s’est rencontré sous le signe du bonheur.