L’Azerbaïdjan, un ennemi de l’Iran , reprend en lot d’armes d’une valeur de 5 milliards de $ acheté à Israël

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu (left) meets Azerbaijani President Ilham Aliyev in Baku. /Haim Zach/GPOLe Premier Ministre Benjamin Netanyahu  rencontre le Président Azerbaïdjanais Ilham Aliyev à Bakou. /Haim Zach/GPO

 

L’Azerbaïdjan a signé un accord pour l’achat d’une valeur de 5 milliards en armement sophistiqué et en équipement de sécurité à Israël.

Le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, a annoncé l’existence de cet accord le 13 décembre au cours de la visite d’Etat du Premier Ministre Binyamin Netanyahu à Bakou. L’accord sur l’armement devrait comprendre, murmure t-on des systèmes de défense anti-missiles (Dôme de Fer).

Les analystes soulignent que l’Iran observe avec angoisse le rapprochement croissant entre l’Azerbaïdjan et Israël comme une menace directe pour sa sécurité et prétend qu’Israël utilise l’Azerbaïdjan comme une base avancée afin de recueillir des renseignements et préparer une frappe aérienne potentielle contre le programme nucléaire iranien.Les commentaires musclés d’Aliyev surviennent au beau milieu de relations continuellement hostiles entre l’Azerbaïdjan et son voisin du sud, l’Iran. Les dirigeants de Téhéran n’ont eu de cesse de condamner de façon répétée, les excellentes relations azerbaïdjano-israéliennes,tout au long de la semaine passée.

Netanyahu vient de passer six heures en Azerbaïdjan, un pays à majorité chiite, avant de s’envoler pour le Kazakhstan, pays à majorité sunnite, pour des rencontres le 14 décembre.

Israël achète plus de la moitié du pétrole dont il a besoin en Azerbaïdjan et Kazakhstan.

Netanyahu et Aliyev ont aussi signé des accords de coopération économique dans les domaines de l’agriculture, une convention d’absence de double-imposition et l’adoption de normes mutuelles de qualité au cours de leur rencontre du 13 décembre qui a duré deux heures.

« Nous sommes très satisfaits du niveau de notre coopération »n a déclaré Aliyev, au cours d’une conférence de presse conjointe avec Netanyahu, à la suite de leur entretien. =

Autant l’Azerabaïdjan que le Kazakhstan veulent renforcer leurs relations avec israël, a affirmé Netanyahu, et « A la suite de la consolidation de nos relations avec les puissances d’Asie centrale et du Sud-Est, ainsi qu’avec les pays d’Afrique et d’Amérique Latine, arrive maintenant le temps de la jonction avec d’importants pays du monde musulman ».

Bien que Netanyahu a déjà brièvement visité l’Azerbaïdjan au cours de son premier mandat de Premier Ministre, en 1997, la visite qu’il a rendue au Kazakhstan est la toute première jamais réalisée par un Premier Ministre israélien en exercice.

Adaptation : Marc Brzustowski

PS : sans entrer dans plus de détails, on comprend bien, à ce stade de bras-de-fer psychologique, certes, mais surtout technologique et militaire, que le Hezbollah se tient sur les flancs libano-syriens d’Israël. Mais, en retour, l’Etat Hébreu réserve un chien de sa chienne à lancer au cou des Ayatollah au moindre incident grave. Et celui-ci peut se présenter sous plusieurs formes, soit aux frontières de l’Iran, soit au sein même de certaines de ses minorités, soit provenant des profondeurs de la mer ou furtivement des cieux. A titre de dissuasion, le concept de « grande couronne périphérique » est plus que jamais d’actualité, par le rôle-tampon que pourraient être amenés à jouer les pays amis d’Asie centrale. Ces pays sont également très importants, dans les relations souvent compliquées, voire critiques, entre la Russie, la Turquie et Israël. Le Président Kazakh Nazarbaïev a, par exemple, été le premier officiel à se rendre en Turquie, le 2 août, après le coup d’Etat et sa répression du 15 juillet. Les Etats d’Asie centrale ont soit, refusé les exigences d’Ankara, demandant la fermeture des écoles gülenistes, soit, comme Nazarbaïev, ont diplomatiquement proposé de créer des observatoires, sans céder au chantage d’Erdogan. Lors des tensions avec la Russie, après qu’un SU-24 a été abattu par les F-16 turcs, ces Etats ont encore joué le rôle de go-between et contribué à décélérer les pressions et menaces. 

Azerbaijan, an enemy of Iran, to buy $5 billion in arms from Israel

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