Après visionnage des images de vidéosurveillance de l’interpellation de Théo, qui a été hospitalisé à l’issue de celle-ci, l’IGPN estime que les agents de police n’ont pas introduit délibérément de matraque dans l’anus du jeune homme.

«Une opération qui tourne mal» : c’est en ces termes que l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale) a qualifié l’interpellation très violente du jeune Théo, qui a conduit à son hospitalisation, d’après des informations rapportées par la chaîne LCI. Dans ses premiers comptes rendus remis à la juge d’instruction en charge de l’affaire, la police des polices, après visionnage des images de vidéosurveillance de la fameuse arrestation, estime qu’il s’agit d’un «accident grave et réel», mais exclut la piste d’un viol délibéré.

«C’est très grave, indubitablement, ça peut être des violences ayant entraîné une infirmité permanente. Mais ce n’est pas un viol», considère-t-on à l’IGPN, toujours selon LCI. La police des polices pense en effet qu’il n’y a pas eu de volonté délibérée d’un des agents interpellant le jeune Théo de lui introduire une matraque dans l’anus, contrairement à ce que le jeune homme avait déclaré. Les enquêteurs de l’IGPN assure que le résidant d’Aulnay-sous-Bois ne s’est pas laissé menotter, et que l’un des policiers a utilisé une matraque afin de le mettre à genou. Aucun d’entre eux, affirment-ils, n’a demandé à Théo de baisser son pantalon.

Il revient à présent à la juge d’instruction de visionner la vidéo (ce qui n’a pas encore été le cas, rapporte LCI, pour des raisons techniques), afin de pouvoir faire son propre jugement sur les faits, puis requalifier ou non les poursuites pour viol ciblant l’un des policiers.

Des images publiées sur les réseaux sociaux le 8 février au soir montraient plusieurs départs de feu dans différentes villes de banlieue, notamment à Neuilly-sur-Marne, Aulnay-sous-Bois, à Bobigny et Clichy.

Des voitures auraient notamment été incendiées.

Selon des témoins sur place, la circulation des transports en commun aurait été coupée dans plusieurs zones de banlieues parisiennes.

De nombreuses forces de police étaient encore déployées au vu des violences qui ont secoué plusieurs quartiers d’Ile-de-France ces derniers jours.

Des camions de pompier sont intervenus pour mettre fin aux feux en cours. Des fumées étaient visibles en plusieurs endroits à une certaine distance.

La Seine-Saint-Denis et d’autres villes de banlieue parisienne sont le théâtre de flambées de violence depuis l’éclatement de «l’affaire Théo».

Condamnations pour «embuscades»

Deux jeunes ont été condamnés le 8 février à Bobigny à six mois de prison ferme pour les violences de ces derniers jours à Aulnay-sous-Bois. Ils ont été sanctionné pour des faits «d’embuscades» et n’ont pas été placés sous mandat de dépôt. Egalement jugés le même jour, trois autres jeunes, poursuivis pour les mêmes faits, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Un sixième prévenu, accusé de jets de pierres à l’encontre des forces de l’ordre, a été relaxé.

Onze mineurs, présentés au juge des enfants pour «embuscade», ont par ailleurs été placés sous le statut de témoin assisté.

Quatre autres jeunes seront jugés le 9 février, un pour «outrages et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique», un autre pour «dégradation» et «outrages», deux pour «complicité de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique», a indiqué le parquet de Bobigny.

Théo, jeune habitant d’Aulnay-sous-Bois âgé de 22 ans, affirme avoir été victime de «coups», de crachats et d’insultes racistes de la part des policiers lors de son arrestation le 2 février.

Il accuse un des fonctionnaires de police de lui avoir «enfoncé volontairement» une matraque dans l’anus. Théo s’est vu prescrire 60 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

RT

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sydeco

Pourquoi croire les délinquants et pas le service d’ordre.
Les problèmes surviennent lorsqu’il y a un noir ou un beur, et ils n’attendent qu’une chose, c’est le prétexte pour casser et démolir. Un célèbre homme politique a dit un jour, ce sont des faiseurs de désert, donnez leur un jardin , ils en feront un désert.
Cela se vérifie partout, dans nos banlieues , et dans les pays arabes et africains

PINHAS

La vraie question que je me pose est la suivante :
Pourquoi ce jeune homme a été interpelé par ces 4 fonctionnaires de police ? A ma grande surprise aucun media ne s’est intéressé à la genèse de cet incident. Car s’il passait gentiment devant ces policiers je ne vois aucune raison de » l’agresser » de la sorte !!!
Pour ma part je croise tous les jours depuis 68 ans des policiers dans la rue et, à ce jour, aucun ne m’a arrêté ou m’a matraqué….Bizarre….Bizarre…Bizarre