La grande mosquée de Lyon organise, le samedi 28 mai, un séminaire intitulé L’islam dans l’espace européen, sa pratique et ses limites. Plusieurs des conférenciers annoncés sont inquiétants, en particulier un certain docteur Mohammed Saïd al Boti, venu de Syrie, auteur de nombreux ouvrages et qui a eu l’occasion de prôner le jihad en des termes non dissimulés.C’est l’Observatoire de l’islamisation qui a levé le lièvre en juin dernier, alors qu’Al Boti assistait à une pose de première pierre de mosquée en compagnie d’officiels. Ce site alla scanner et mit en ligne des pages extraites d’un livre d’Al Boti titré Fiqh As-Sira (étude scientifique de la biographie du prophète), paru à Beyrouth aux éditions Dar El Fikr. Voic ce que disent les extraits scannés par l’Observatoire :

« Le jihad désigne, dans son sens exact, la lutte pour la cause de Dieu et l’établissement d’une société islamique ; le combat constitue en lui-même un aspect de cette lutte. Il vise à fonder une nation islamique authentique.

Vouloir distinguer, dans la lutte pour la cause de Dieu, deux aspects, la guerre défensive et la guerre offensive, est un non-sens. La légitimité du jihad ne tient pas au droit d’attaque ou de défense en tant que tel. Elle est fondée sur la nécessité d’établir une société islamique ; donc, la façon dont procède le jihad en vue de cette fin, qu’elle soit défensive ou offensive, importe peu.

Le jihad n’a aucun rapport avec la guerre défensive menée contre l’ennemi pour défendre les biens, l’honneur, la terre ou la vie des citoyens. C’est un autre genre de combat qui ne ressemble en rien au jihad tel que le définissent les docteurs de l’islam (…)

En résumé, nous dirons qu’il faut agir secrètement et renoncer à combattre au cas où la résistance ou l’action ouverte porterait préjudice à l’islam. Par contre, il ne faudrait jamais taire la mission s’il était possible de la rendre publique et en même temps utile. De même, il ne faudrait jamais céder aux oppresseurs de l’islam si les musulmans ont le moyen de se défendre et de résister, ni hésiter à se battre contre les blasphémateurs sur leur propre territoire. »

On le voit : nous ne sommes clairement pas en présence d’un musulman modéré.

On a donc du mal à comprendre comment il peut se faire que cet étranger obtienne des visas pour venir poser des premières pierres et prononcer des conférences en France, celle prévue à Lyon n’étant pas la première.

Al Boti est diplômé de l’université islamique Al-Azhar, du Caire, ancien doyen de la faculté de loi islamique de Damas ; aujourd’hui directeur du département des Croyances et Religions (Al-`Aqâ’idwal-Adyân) à l’université de Damas. C’est un auteur publié à compte d’éditeur, nous le savons déjà. Plusieurs de ses livres, traduits en français, sont en vente à la FNAC. Il fait partie des « savants » dont les fatwas sont mises en ligne par le site Islamophile.

L’Observatoire de l’islamisation s’étonna aussi de la présence de deux représentants du Conseil européen de la Fatwa et de la recherche, fondation privée qui s’est donné pour but de promouvoir la charia, et qui a à sa tête Youssef Al Qardaoui, qui ne saurait non plus passer pour un modéré, comme le montre ces extraits tirés de son livre Le licite et l’illicite en islam.



par Catherine Segurane Agora-Vox

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Mosquée : Le recteur pense porter plainte

La visite du consul américain jeudi, venu dire son « amitié » et son « respect », n’aura pas suffit à calmer les tensions.

Au terme de son entrevue, hier matin, avec le consul général des Etats-Unis à Lyon, le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a annoncé « travailler avec son avocat sur un dépôt de plainte ».

Une dizaine de mosquées et centres islamiques auraient été utilisées par Al-Qaïda pour recruter, aider et entraîner ses militants, dont la Grande mosquée de Lyon (Laënnec), selon une liste dressée par le Pentagone et publiée par le site WikiLeaks.

« Il y a de quoi tomber à la renverse », clame Gilles Devers, l’avocat de la grande mosquée de Lyon, qui étudie les suiets judiciaires à donner. « Cela va plus loin que de la diffamation : les Etats-Unis ont utilisé le nom de la grande mosquée de Lyon dans des interrogatoires ! S’ils croient qu’on va rigoler cinq minutes et passer à autre chose, ils se trompent. Il n’est pas question d’accepter que la mosquée ait pu servir d’alibi à d’éventuelles pratiques de torture sur la base de Guantanamo. Que les Américains nous donnent des éléments d’explication (sur cette liste) et s’ils refusent, on verra comment on réagit. »

Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), s’est dit pour sa part « profondément choqué » par une « accusation insensée et inadmissible » et a signifié « son soutien total et sa solidarité » à la mosquée de Lyon et à ses dirigeants. « Comment accepter l’existence même d’une telle information sans que les services du renseignement de notre pays n’en soient avisés et sans que les responsables de la grande mosquée de Lyon n’en soit informés ? », interroge aussi le CFCM. Enfin, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a lui aussi souhaité dans un communiqué « démentir ces allégations ». « La grande mosquée de Lyon ne saurait être considérée comme liée à une entreprise terroriste », a-t-il affirmé.

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Rebfil

les américains ont signalés la mosquée de lyon comme une des 10 mosquées au monde ou al kaida a recruté ! et quand on lit les ordres de jours des futures conférences islamiques de cette mosquée , on comprends pourquoi , les organisateurs ne veulent pas ébruiter leurs  » capacités  » a introduire l ‘ islam dans notre pays , la france a défaut , l ‘ europe ou le monde …………………..