Au cours des dernières décennies, les mosquées se sont multipliées dans les villes américaines ou européennes (ndlr. Et canadiennes). Les écoles coraniques et de nombreuses autres organisations musulmanes sont devenues omniprésentes en Occident. Les Américains et les Européens ne cessent d’accepter des accommodements aux demandes des musulmans: notamment l’abolition de la mixité dans les gymnases ou les piscines à certaines heures, des salles de prières dans les lieux de travail. On a modifié des émissions de télévision ou des films dont le contenu offensait des musulmans.. On a même accepté le retrait d’affiches montrant des porcs. Tout cela dans le but de respecter les croyances et les pratiques religieuses des musulmans.

De nombreux citoyens des démocraties occidentales ne voient dans ces accommodements que des compromis sans conséquence, des marques de civilités et d’ouverture aux besoins d’une religion de plus en plus présente: une religion qu’on veut voir comme un apport positif à notre tradition d’ouverture multiculturelle. De nombreux occidentaux se félicitent de leur esprit de tolérance et d’ouverture.

Bien peu savent que ces demandes d’accommodements s’inscrivent dans un projet insidieux, vieux de 1,400 ans: un projet de conquête et de domination fondé sur les injonctions du Coran et de la Sunna (l’ensemble des paroles et actions attribuées au prophète Mahomet). C’est l’Hégire ou la doctrine de l’immigration qui s’inspire de la manière dont Mahomet s’est enfui de la Mecque pour se rendre à Médine et pour conquérir la Mecque. Cette immigration-là ne doit pas être confondue avec l’arrivée d’immigrants de différentes cultures à la recherche d’une vie meilleure et désireux de faire profiter le pays d’accueil de leurs talents. Il s’agit en fait d’une immigration au service de l’impérialisme arabe. Elle mise sur la ségrégation ethnique pour obtenir privilèges et statut spécial dans les pays d’accueil. L’Hégire c’est une immigration conçue pour dominer les sociétés non-musulmanes et paver la voie à leur totale islamisation.

Dans un livre fascinant intitulé « The HIJRA, Un cheval de Troie moderne: la doctrine islamique de l’immigration », Sam Solomon, ancien professeur de droit musulman qui s’est converti au christianisme, et Elias Al Maqdisi, un spécialiste de l’islam, expliquent comment fonctionne cette stratégie de conquête vieille de plusieurs siècles, comment s’effectue la migration des musulmans dans les territoires non musulmans: territoires que la doctrine musulmane définit comme «territoires de la guerre». Ils précisent chacune des étapes de cette immigration stratégique dont l’objectif fondamental est de répandre l’islam et de préparer le djihad. Ce petit livre sur l’Hégire montre clairement que la conquête militaire est au cœur de l’expansion musulmane.

Et l’arme principale de cette stratégie de conquête est le mensonge et la désinformation. L’objectif est de transformer la culture hôte de façon progressive et insidieuse et d’y imposer la charia. La première étape de l’islamisation consiste à faire accepter des activités caractéristiques de l’islam et à établir sa présence physique et visible: par exemple des lieux de prière, la fondation d’écoles coraniques, de bibliothèques et de centres de recherches, l’enseignement de l’arabe – autant d’activités qui semblent de prime abord raisonnables pour établir l’infrastructure nécessaire au soutien d’une foi. À cette étape-ci, les musulmans peuvent accomplir des actions qui leur sont généralement interdites, car l’objectif majeur est d’établir et de fortifier les communautés musulmanes. L’injonction coranique interdisant de former des liens avec les infidèles est suspendue pendant qu’on s’affaire à mettre en place les instruments de l’islamisation. À cette étape initiale, l’Hégire peut tromper la vigilance des Occidentaux portés à croire que les musulmans qui émigrent, le font essentiellement pour des raisons économiques – pour améliorer leur sort.

Solomon et Maqdisi montrent le caractère stratégique de l’établissement de larges communautés musulmanes fonctionnant en autarcie. La mosquée devient un centre de pouvoir, le centre de toutes les activités de la communauté. À cette étape embryonnaire, l’une des priorités est d’aider les nouveaux arrivants afin de resserrer et fortifier la communauté musulmane. Les leaders de la communauté leur offriront soutien et conseils dans le choix des écoles, du logement, des marchés halal et autres services afin de bien se faire voir des nouveaux arrivants et les rattacher à la communauté locale. Des agents des mosquées, toujours à la recherche de nouveaux arrivants et de convertis potentiels, sont impliqués dans de subtiles formes d’endoctrinement et de surveillance des musulmans.

Les non-musulmans ne perçoivent pas le danger de cette première étape qui consiste à faire de la mosquée le centre de la vie communautaire. Pour eux, les mosquées ne sont que des lieux de culte. Ils se trompent, car le véritable objectif de cette première étape est de décourager l’intégration des musulmans afin de promouvoir l’islamisation de la société d’accueil en l’incitant à toujours plus d’accommodements aux particularismes des musulmans.

Lorsque la communauté s’est consolidée et est devenue assez puissante, commence alors la lutte pour obtenir un statut spécial et l’application de la charia. Dictée par le Coran et la Sunna, la séparation d’avec les non-musulmans est la conséquence naturelle du progrès de l’immigration de conquête.

Avec l’augmentation du poids démographique des musulmans, les changements au code vestimentaire deviennent de plus en plus visibles. On passe du port de l’hidjab au port du niqap dans les lieux publics, puis à l’abolition de la mixité entre hommes et femmes musulmanes, et finalement à la séparation des musulmanes et des non-musulmanes. Petit à petit, la population d’accueil finit par s’habituer à ce qu’elle croit être des exigences de la piété. Elle s’habitue aux demandes de séparation dans les lieux publics, dans les lieux de travail, dans les écoles et les universités, ainsi qu’aux demandes de repas halal et de respect de la charia, à l’ajout de fêtes musulmanes au calendrier. Or toutes ces demandes contribuent à donner un statut spécial à la communauté musulmane, la rendant de plus en plus séparée et distincte.

Au début, ces demandes sont présentées comme des accommodements bénins aux exigences religieuses de musulmans dévots. Toute tentative pour les empêcher sera qualifiée de discriminatoire. C’est ainsi qu’aux États-Unis, des musulmans ont commencé à demander l’abolition de la mixité hommes femmes à certaines heures dans les piscines et les salles de gymnastique, à demander qu’on n’oblige pas les femmes à dévoiler leur visage pour faire prendre des photos de permis de conduire, à refuser de manipuler ou transporter des produits contenant du porc, à exiger que les employés portent des vêtements jugés plus modestes. A cette étape, les représentants de la communauté musulmane travaillent main dans la main avec le gouvernement du pays d’accueil pour implanter ces changements. Comme l’expliquent Solomon et Maqdisi, le but est d’habituer la société d’accueil aux particularismes des musulmans, leurs coutumes, leurs fêtes, leur code vestimentaire, leur nourriture, leurs bâtiments. Les nouveaux arrivants sont encouragés par les leaders musulmans à voter, à se porter candidats à des élections pour augmenter l’influence politique de la communauté musulmane, l’oumma. Au niveau universitaire, on endoctrine les étudiants pour en faire des défenseurs de l’islam, pour participer à des activités interreligieuses et de conversion ou pour les entraîner au djihad. Les professeurs non-musulmans sont incités par des dons en argent à présenter l’islam sous un jour favorable et à en faire la promotion dans leurs écrits ou lorsqu’ils prennent la parole. Le prince saoudien Al-waleed bin Talal de l’Arabie a fait un don de 20 millions de dollarsà chacun des centres d’étude islamique des universités de Harvard et Georgetown pour s’assurer que leurs recherches et publications soient favorables à l’islam.

Dans leur livre  » Modern Day Troyan Horse  » Solomon et Maqdisi constatent que l’identité musulmane se durcit au fur et à mesure que les musulmans gagnent du pouvoir grâce à leur poids démographique. Les mosquées, les écoles, les clubs, leurs médias et leurs organisations se multiplient. La doctrine de la ‘taquiya’ ou du mensonge ou de la dissimulation stratégique prend de plus en plus d’importance. Les musulmans cachent leurs objectifs de conquête en les faisant passer pour des exigences religieuses. Petit à petit, ils en arrivent à modifier culture des non-musulmans. À cette étape plus avancée, on tentera de faire taire les opposants ou on cherchera à obtenir leurs bonnes grâces. L’octroi judicieux de dons en argent amène la classe politique, les médias et autres organisations à avoir une image plus positive de l’islam et des musulmans. Cela explique qu’au cours des deux dernières années, les mots ‘djihad’ et ‘islamo-fascisme’ sont disparus du vocabulaire officiel des gouvernements. Et les mots ‘terrorisme’ et ‘islamique’ sont rarement accolés. En Europe (ndlr et au Canada), où l’islamisation est déjà avancée, un tournant décisif s’est produit avec l’assassinat du cinéaste Theo Van Gogh qui a réalisé un film sur la maltraitance des femmes musulmanes en Europe. Des menaces de mort sont proférées contre des parlementaires comme Geert Wilder, un vigoureux critique de l’islam aux Pays-Bas.

Au fur et à mesure que progresse l’islamisation des pays d’accueil, progresse également l’incitation à s’entraîner au djihad. Les jeunes djihadistes occidentaux se rendent dans leur pays d’origine pour se former aux techniques du djihad. On a commencé à voir ce phénomène dans les communautés somaliennes au Minnesota et au Tennessee. De jeunes musulmans sont partis pour la Somalie où ils avaient rendez-vous avec Al Shabaab, un groupe terroriste lié à al-Qaïda.

Lorsque la croissance des communautés musulmanes augmente leur poids politique, on multiplie les pressions sur les députés pour qu’ils autorisent les tribunaux islamiques en échange de votes. C’est ce qui s’est passé en Angleterre où coexistent maintenant deux systèmes de jurisprudence. Une fois que la charia est autorisée, les musulmans occidentaux sont soumis à des pressions pour se conformer aux prescriptions de la charia au lieu des lois en vigueur dans les pays d’accueil. Des juges européens non-musulmans ont rendu plusieurs décisions tenant compte de la charia dans la condamnation de musulmans.

Et puis on constate une augmentation des ghettos, des quartiers, ou secteur réservés aux musulmans. Les infidèles qui osent s’y aventurer, risquent d’être attaqués. De telles zones existent déjà en Europe. À l’opposé, les musulmans peuvent circuler partout dans le pays d’accueil. Pour eux, il n’y a pas de restrictions. Ils sont chez eux partout. Comme le montrent Solomon et Maqdisi, la doctrine de l’hégire doit être comprise comme une stratégie politique globale pour miner les cultures et les valeurs des pays non-musulmans et les remplacer par les valeurs de l’islam et de la charia. C’est une immigration insidieuse qui a pour objectif la transformation des comportements, des coutumes et des lois des sociétés d’accueil en vue d’y établir État islamique. On peut déjà constater l’islamisationà divers degrés des sociétés occidentales. Ironiquement, c’est l’ouverture de nos sociétés et les droits constitutionnels à la liberté d’expression, de religion et d’assemblée qui facilitent la disparition de nos valeurs et nos modes de vie.

Modern Day Trojan Horse doit devenir une lecture obligatoire pour tous les citoyens des démocraties occidentales, car il est urgent qu’ils comprennent la menace que représente une certaine immigration musulmane. Le livre invite à évaluer prudemment ce qui peut apparaître comme des pratiques religieuses inoffensives, mais qui, en réalité, s’inscrivent dans un projet sinistre de transformation et de conquête de nos sociétés.

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