Une chanson écrite en 10 minutes chrono, un ovni dans le courant musical de
l’époque… et pourtant !
L’alchimie d’un tube, ce truc magique qui vous rentre dans l’oreille et ne vous
quitte plus : le rêve de tout artiste… et pourtant !
Un enfant de toi, c’est 650 000 exemplaires vendus en 1987, et, du jamais
vu, 750 000 de la même chanson en 2002.
Autant dire qu’une réussite pareille, ça vous colle à la peau comme un Only
You des Platters et vous propulse à tout jamais au firmament des chanteurs
romantiques…
Et si on s’était trompé ?
Phil Barney, c’est le paradoxe d’un musicien surdoué, fou de black
music Américaine, fan de James Brown, George Clinton, Stanley
Clarke ou Chaka Khan, mais révélé par un tube de variété française.
Finalement, qui sait aujourd’hui que l’auteur compositeur
interprète d’Un enfant de toi est l’homme qui a introduit le rap
en France, au travers de ses programmations sur la radio libre
Carbone 14 ?
Les rappeurs sans aucun doute, le grand public, c’est moins sûr.
Et qui sait que le latin lover d’Avec qui tu vis, Tour d’Ivoire ou
Tellement je pense à toi, est le seul chanteur français à avoir eu le privilège
d’enregistrer un album avec Marvin Gaye, au mythique château
d’Hérouville ?
Mais alors, qui est Phil Barney ?
Un chanteur romantique qui aurait renié sa culture black music ?
Certainement pas ! Et si vous prenez deux secondes pour vous
pencher de plus près sur sa musique, vous découvrirez peut-être
ces influences que vous ne soupçonniez pas.
Un groove naturel et rare dans la voix, des mots d’amour chantés
sur des mélodies accrocheuses, une rythmique souvent funk oldschool,
des accents souls et jazz… oui, c’est sûr, Il y a du Baby Face
ou du Eric Benet dans cet homme-là.
Alors si demain on vous dit que Phil Barney est un soul man…
Croyez-le !

Avec Acoustic Sessions, Phil Barney nous offre
pour la première fois une version acoustique des
succès qui ont jalonné sa carrière.
Et aussi surprenant que cela puisse paraître, il aura fallu ce travail de relecture acoustique
pour enfin rendre justice à cet artiste trop rapidement connoté chanteur variético-romantico-tragique.
Enregistrés “comme à la maison” dans son studio Fantôme avec la complicité de Félix
Sabal-Lecco (réalisateur) et Dion Henderson (ingénieur son), les 11 titres proposés (+ 3
inédits : Nominowé, Près de moi, Comment faire), parfaitement produits, étonnent par
leur swing et intemporalité.
On y découvre ou redécouvre un vrai talent de plume, enrichi par une musicalité
dans la rime. Qu’il parle d’amour, d’inégalités sociales (Tout blanc tout noir), de
la nostalgie du passé (Mrs Jones, Vieille star), de la condition féminine en Afrique
(Nominowé), ou de la disparition d’un enfant (Comment faire), la simplicité et
sincérité des histoires du chanteur nous touchent.
Enfin, musicalement, entouré de sa bande de potes, accessoirement musiciens
géniaux (Félix Sabal-Lecco à la batterie, Eric Sempé à la guitare, Dom Briki à
la basse et Denise Sauron pour les choeurs), Phil se révèle.
Yes, definitely,
he’s a soul man
www.philbarney.com

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires