Après seulement deux albums, la chanteuse franco-israélienne Orlika s’est creusé une place de choix sur la scène musicale. Née en France de mère israélienne et de père français, auteur, compositeur et interprète, s’accompagnant elle-même au piano, elle nous livre une musique mêlant pop et musique du monde, inspirations qu’elle puise au cœur de ses deux origines.

En 2004, un premier album, « J’imagine », sort discrètement en France. Composé de quatorze titres – dont deux en hébreu, elle s’entoure pour ce premier opus entre autre de Rachel Shapira et de Kent. Quelques mois plus tard, ce même album est réenregistré à destination du public israélien, et cette fois, sur treize titres, seuls deux seront en français (pour les collectionneurs, trois couvertures différentes illustrent ces deux versions).

En juillet 2006 éclate la seconde guerre du Liban, qui oppose Israël à son voisin du Nord. Accompagnée pour tout orchestre que d’un unique guitariste, Orlika prend la route de la Galilée où elle donnera de nombreuses représentations pour le moins intimistes. Apporter un peu de joie et de divertissement à une population civile effrayée et terrée dans des abris lui semblait une évidence.

Fin 2006, du 31 octobre au 5 novembre, elle monte pour la première fois sur la légendaire scène de l’Olympia, à Paris, afin d’assurer la première partie d’Enrico Macias qui l’a choisie.

Il faudra ensuite attendre plus de trois ans avant qu’elle ne nous livre un nouvel album fort attendu. « Orlika », album éponyme, sort en août 2010. A travers quatorze titres presqu’exclusivement en français, elle reste fidèle à son style, et nous livre des textes forts sur des thèmes qui la touchent, tels « reviennent les fils », chanson-hommage à Guilad Shalit, à l’époque toujours détenu par les terroristes du ‘Hamas, à Gaza, ou encore « Shalom Salam », véritable hymne à une paix à laquelle chacun aspire. Elle nous offre également deux duos, « C’est comme si », avec Laura Mayne, ainsi que le superbe « Il est trop tard », magnifiquement interprété avec le grand Georges Moustaki sur deux versions, en français et en hébreu.

Depuis les années 90, Orlika habite en Israël, mais partage sa vie entre Tel et Paris, où elle nous revient pour deux représentations exceptionnelles, les 13 et 14 janvier 2012, à la Comédie des Boulevards. A ne manquer à aucun prix !

Alon Hermet pour JForum.fr

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